Objection n°24 : Les sédévacantistes affirment que les portes de l’enfer ont vaincu l’Eglise

Objection n°24 : Vous, les sédévacantistes, en affirmant que les papes de Vatican 2 ne sont pas de vrais papes et qu’ils ne sont pas à la tête de l’Eglise catholique, par une attitude schismatique, vous vous retranchez de la communion avec l’Eglise catholique, hors de laquelle il n’y a pas de salut. En affirmant que ces papes sont de faux papes, vous affirmez ainsi que « les portes de l’enfer ont vaincu l’Eglise ».

Réponse à l’objection : Au contraire, c’est précisément parce que l’Église catholique ne peut pas enseigner l’erreur que les sédévacantistes affirment que les papes de Vatican 2 ne sont pas des papes légitimes. Or, s’il se trouve une seule hérésie dans le magistère de Vatican 2, il faudrait conclure que l’Église a fait défection, ce qui est absolument impossible. En effet, les Pères de l’Église, ainsi que les papes, ont toujours enseigné que les mots « les portes de l’enfer » dans Matthieu 16, désignaient précisément l’hérésie et l’erreur. Ainsi, dans ce passage de l’Évangile, Notre Seigneur nous a assurés que Son Église n’enseignerait jamais l’erreur et l’hérésie.


Preuve n°1: L’Eglise est le Corps Mystique du Christ, elle est l’Epouse sans tâches, contre laquelle les portes de l’enfer ne peuvent prévaloir. C’est pourquoi elle est une, sainte, catholique et apostolique. Ceux qui ne partagent pas cette unité de foi catholique sont très certainement hors de l’Eglise catholique. Or, cette foi catholique, c’est-à-dire le moyen d’appartenir à ce Corps Mystique, est une et absolument visible.

La foi nous oblige instamment à croire et à tenir une seule sainte Église catholique et en même temps apostolique, et nous la croyons fermement et la confessons simplement, elle hors de laquelle il n’y a pas de salut ni de rémission des péchés, l’Épouse du Cantique proclamant : Une seule est ma colombe, ma parfaite. – Pape Boniface VIII, Unam Sanctam

L’Eglise est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain. – Catéchisme de Saint Pie X

L’Église […] est une participation de la vie divine ; sa vie même est la vie surnaturelle partie du sein de Dieu et coulant, par Jésus-Christ, dans tout ce grand corps de l’Église dont il est la tête, jusqu’au fond des âmes qui sont le réceptacle de la grâce et en qui se forme Jésus-Christ, complétant ainsi sa vie et son être mystique à travers toutes les vies créées qu’il absorbe et informe de la sienne, jusqu’à ce qu’arrivés à l’unité parfaite selon la foi, nous ne formions plus qu’un seul corps mystique, solide et bien ordonné dans toutes ses parties, où circule la vie surnaturelle, et que ce corps parvienne à l’âge parfait, et au plein développement de l’être de Jésus-Christ. Voilà l’Église, l’Église incarnation continuée, vie divine répandue, corps mystique de Jésus-Christ et, à cause de cela, image et ressemblance de l’unité vivante de Dieu. – Abbé Jean-Baptiste Aubry, Etudes sur Dieu, le Pape et le Surnaturel, 1897, p. 74

Bien que composée d’hommes comme la société civile, cette société de l’Église, soit pour la fin qui lui est assignée, soit pour les moyens qui lui servent à l’atteindre, est surnaturelle et spirituelle. – Pape Léon XIII, Immortale Dei

L’Église seule possède avec son magistère le pouvoir de gouverner et sanctifier la société humaine. À travers ses ministres et serviteurs (chacun dans son poste et sa fonction), elle confère à l’humanité les moyens de salut appropriés et nécessaires. – Pape Saint Pie X, Editae Saepe

Or, pour définir, pour décrire cette véritable Eglise de Jésus-Christ – celle qui est sainte, catholique, apostolique, romaine (Concile du Vatican Constitution De Ecclesia, DZ. 1821) -, on ne peut trouver rien de plus beau, rien de plus excellent, rien enfin de plus divin que cette expression qui la désigne comme « le Corps mystique de Jésus-Christ » ; c’est celle du reste qui découle, qui fleurit pour ainsi dire, de ce que nous exposent fréquemment les Saintes Ecritures et les écrits des saints Pères. Que l’Eglise soit un corps, la Sainte Ecriture le dit à maintes reprises. Le Christ, dit l’Apôtre, est la Tête du Corps qu’est l’Eglise (Colossiens 1 ; 18). Si l’Eglise est un corps, il est donc nécessaire qu’elle constitue un organisme un et indivisible, selon les paroles de saint Paul: Bien qu’étant plusieurs, nous ne faisons qu’un seul corps dans le Christ (Romains 12 ; 5). Ce n’est pas assez de dire : un et indivisible; il doit encore être concret et perceptible aux sens, comme l’affirme Notre Prédécesseur d’heureuse mémoire, Léon XIII, dans sa Lettre encyclique Satis cognitum : « C’est parce qu’elle est un corps que l’Eglise est visible à nos regards ». C’est donc s’éloigner de la vérité divine que d’imaginer une Eglise qu’on ne pourrait ni voir ni toucher, qui ne serait que « spirituelle » (pneumaticum), dans laquelle les nombreuses communautés chrétiennes, bien que divisées entre elles par la foi, seraient pourtant réunies par un lien invisible. – Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi

L’Eglise, de même, doit son titre de corps surtout à cette raison qu’elle est formée de parties bien organisées, normalement unies entre elles, et pourvue de membres différents et accordés entre eux. C’est bien ainsi que l’Apôtre représente l’Eglise, lorsqu’il dit : De même que nous avons plusieurs membres dans un même corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous ne faisons qu’un seul corps dans le Christ, et chacun en particulier, nous sommes membres les uns des autres (Romains 12 ; 4-5).  Mais il ne faudrait nullement s’imaginer que cette structure bien ordonnée, ou, comme on dit, « organique », du Corps de l’Eglise s’achève et se circonscrive dans les seuls degrés de la hiérarchie ; ou, comme le veut une opinion opposée, qu’elle soit formée uniquement des « charismatiques », ces hommes doués de dons merveilleux dont par ailleurs la présence ne fera jamais défaut dans l’Eglise. Sans doute, il faut absolument maintenir que ceux qui, dans ce Corps, sont en possession des pouvoirs sacrés, en constituent les membres premiers et principaux, car c’est par eux que se perpétuent, selon le mandat du divin Rédempteur, les fonctions du Christ Docteur, Roi et Prêtre. – Pape Pie XII, Ibid.

On ne peut rien concevoir, en effet, de plus glorieux, de plus noble, de plus honorable que d’appartenir à l’Eglise sainte, catholique, apostolique et romaine, par laquelle nous devenons les membres d’un Corps si saint, nous sommes dirigés par un Chef si sublime, nous sommes pénétrés par un seul Esprit divin; enfin nous sommes nourris en ce terrestre exil d’une seule doctrine et d’un seul Pain céleste jusqu’à ce que finalement nous allions prendre part à une seule et éternelle béatitude dans les cieux.  Mais afin de n’être pas trompés par l’ange de ténèbres transfiguré en ange de lumière (2 Corinthiens 11 ; 14), que ceci soit la suprême loi de notre amour: aimer l’Epouse du Christ telle que le Christ l’a voulue et l’a acquise de Son Sang.Pape Pie XII, Ibid.

Au moment d’exposer brièvement comment le Christ a fondé son Corps social, la phrase de Notre Prédécesseur d’heureuse mémoire, Léon XIII, se présente aussitôt à Notre esprit : « L’Eglise, déjà conçue, et qui était sortie, pour ainsi dire, des flancs du nouvel Adam dormant sur la Croix, s’est manifestée pour la première fois aux hommes d’une manière éclatante le jour solennel de la Pentecôte ».Pape Pie XII, Ibid.

Au sens plein de l’expression, seuls font partie des membres de l’Eglise ceux qui ont reçu le baptême de régénération et professent la vraie foi, qui, d’autre part, ne se sont pas pour leur malheur séparés de l’ensemble du Corps, ou n’en ont pas été retranchés pour des fautes très graves par l’autorité légitime. Par conséquent, comme dans l’assemblée véritable des fidèles il n’y a qu’un seul Corps, un seul Esprit, un seul Seigneur et un seul Baptême, ainsi ne peut-il y avoir qu’une seule foi ; et celui qui refuse d’écouter l’Eglise doit être considéré, d’après l’ordre du Seigneur, comme un païen et un publicain. Et ceux qui sont divisés pour des raisons de foi ou de gouvernement ne peuvent vivre dans ce même Corps ni par conséquent de ce même Esprit divin. – Pape Pie XII, Ibid.

De là vient que ce siège apostolique où Pierre « vit, préside et fait part de la vérité de la foi à ceux qui la cherchent, s’écoulent en tous les droits de la vénérable communion » et que ce même siège « est assurément pour toutes les églises répandues dans tout l’univers comme la tête à l’égard de ses membres ; quiconque s’en sépare est déchu de la religion chrétienne, ayant cessé de faire partie du même corps ». Voilà pourquoi le saint martyr Cyprien, écrivant sur le schisme, refusait au pseudo-évêque Novatien jusqu’au titre de chrétien, attendu qu’il était séparé et retranché de l’Église du Christ. « Nul, dit-il, quels que soient son nom et sa qualité, n’est chrétien, dès lors qu’il n’est pas dans l’Église de Jésus-Christ. » – Pape Pie IX, Etsi Multa Lucruosa

Ainsi donc, si quelques membres restent séparés et éloignés des autres membres, ils ne sauraient appartenir à la même tête que le reste du corps. «Il y a, dit saint Cyprien, un seul Dieu, un seul Christ, une seule Eglise du Christ, une seule foi, un seul peuple, qui par le lien de la concorde est établi dans l’unité solide d’un même corps. L’unité ne peut pas être scindée : un corps restant unique ne peut pas se diviser par le fractionnement de son organisme» (S. Cyprianus, De cath. Eccl. Unitate, n° 23) – Pape Léon XIII, Satis Cognitum, n°5

Il est impossible au Dieu véritable – la Vérité même, le meilleur, le plus sage Dispensateur, et le Rémunérateur des hommes bons – d’approuver toutes les sectes qui professent de faux enseignements souvent incompatibles et contradictoires entre eux, et de conférer à leurs membres des récompenses éternelles… par foi divine nous tenons un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême… C’est pourquoi nous professons qu’il n’y a pas de salut en dehors de l’Église. – Pape Léon XII, Ubi Primum


Preuve n°2 : Comme nous l’avons vu, le Magistère enseigne que l’Eglise de Jésus-Christ n’est nulle autre que l’Eglise catholique, et que cette Eglise, qui est l’unique Epouse, se compose de tous ceux qui sont unis en elle par la même foi, les mêmes sacrements et la même adhésion au Vicaire du Christ. Ce Magistère enseigne que cette Eglise s’est manifestée pour la première fois aux hommes au jour de la Pentecôte. Or, les « papes » de Vatican 2, tels Paul VI ou Jean Paul II, ont enseigné au contraire, que l’Eglise n’est pas une, que son unité n’est pas encore réalisée et que l’Eglise de Jésus-Christ n’est pas l’Eglise catholique, mais une conflagration de toutes sortes de sectes hérétiques et schismatiques se réclamant du nom de chrétien et qu’il convient de rassembler dans une « Eglise de Dieu ». En outre, Jean XXIII a qualifié le concile de Vatican 2 de « nouvelle pentecôte », comme s’il l’ouverture du concile avait été l’occasion de la fondation d’une nouvelle entité. Dieu a permis que ces agents de désordre s’exposent eux-mêmes.

Ainsi, que puisse être reproduit dans la famille chrétienne, le spectacle des apôtres réunis à Jérusalem, après l’Ascension de Jésus aux Cieux, lorsque l’Église nouvellement née fut complètement unie en communion de pensées et de prières avec Pierre et autour de Pierre, avec les pasteurs des agneaux et des brebis. Et puisse l’Esprit Divin daigner répondre d’une façon très réconfortante à la prière qui chaque jour s’élève à lui des quatre coins du monde : Renouvelle des merveilles en notre temps, à la manière d’une nouvelle Pentecôte, et à cette Sainte Eglise, unie dans d’unanimes et d’intenses prières autour de Marie, la mère de Jésus, et guidée par Pierre, puisse s’étendre le Royaume du Divin Sauveur, un Royaume de Vérité, de Justice, d’amour et de paix. – Jean XXIII, Humanae Salutis

En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Église catholique. Assurément, des divergences variées entre eux et l’Église catholique sur des questions doctrinales, parfois disciplinaires, ou sur la structure de l’Église, constituent nombre d’obstacles, parfois fort graves, à la pleine communion ecclésiale. Le mouvement œcuménique tend à les surmonter. Néanmoins, justifiés par la foi reçue lors du baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur. De plus, parmi les éléments ou les biens par l’ensemble desquels l’Église se construit et est vivifiée, plusieurs et même beaucoup, et de grande valeur, peuvent exister en dehors des limites visibles de l’Église catholique : la Parole de Dieu écrite, la vie de grâce, la foi, l’espérance et la charité, d’autres dons intérieurs du Saint-Esprit et d’autres éléments visibles. Tout cela, qui provient du Christ et conduit à lui, appartient de droit à l’unique Église du Christ. En conséquence, ces Églises et communautés séparées, bien que nous croyions qu’elles souffrent de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L’Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d’elles comme de moyens de salut, dont la vertu dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l’Église catholique. – Paul VI, Unitatis Redintegratio, Decrét sur l’œcuménisme, n°3

Étant donné qu’aujourd’hui, en diverses parties du monde, sous le souffle de la grâce de l’Esprit Saint, beaucoup d’efforts s’accomplissent par la prière, la parole et l’action pour arriver à la plénitude de l’unité voulue par Jésus Christ, le saint Concile exhorte tous les fidèles catholiques à reconnaître les signes des temps et à prendre une part active à l’effort œcuménique. – Paul VI, Unitatis Redintegratio, Decrét sur l’œcuménisme, n°4

Très nombreux sont partout les hommes qui ont été touchés par cette grâce et, sous l’effet de la grâce de l’Esprit Saint, est né un mouvement qui s’amplifie de jour en jour chez nos frères séparés en vue de rétablir l’unité de tous les chrétiens. À ce mouvement vers l’unité, qu’on appelle le mouvement œcuménique, prennent part ceux qui invoquent le Dieu Trinité et confessent Jésus comme Seigneur et Sauveur, non seulement pris individuellement, mais aussi réunis en communautés dans lesquelles ils ont entendu l’Évangile et qu’ils appellent leur Église et l’Église de Dieu. Presque tous cependant, bien que de façon diverse, aspirent à une Église de Dieu, une et visible, vraiment universelle, envoyée au monde entier pour qu’il se convertisse à l’Évangile et qu’il soit ainsi sauvé pour la gloire de Dieu. Voilà pourquoi le Concile, considérant avec joie tous ces faits, après avoir exposé la doctrine relative à l’Église, pénétré du désir de rétablir l’unité entre tous les disciples du Christ, veut proposer à tous les catholiques les moyens, les voies et les modes d’action qui leur permettront à eux-mêmes de répondre à cet appel divin et à cette grâce. – Paul VI, Ibid, n°1

Nous examinons maintenant deux sortes de scissions principales, qui ont affecté la tunique sans couture du Christ. Les premières eurent lieu en Orient, soit du fait de la contestation des formules dogmatiques des Conciles d’Éphèse et de Chalcédoine, soit, plus tard, du fait de la rupture de la communion ecclésiale entre les patriarcats orientaux et le Siège romain… Tous savent aussi avec quel amour les chrétiens orientaux célèbrent la sainte liturgie… Ainsi donc, par la célébration de l’Eucharistie du Seigneur dans ces Églises particulières, l’Église de Dieu s’édifie et grandit, la communion entre elles se manifestant par la concélébration. – Paul VI, Ibid, n°13 et 15

Quand nous prions ensemble, nous le faisons dans l’aspiration « qu’il puisse y avoir une Église de Dieu, une et visible, une Église vraiment universelle, et envoyée au monde entier pour que le monde se convertisse à l’Évangile et qu’il soit ainsi sauvé, pour la gloire de Dieu » (Unitatis redintegratio, 1). – Jean Paul II, Homélie du 5 décembre 1996


Preuve n°3 : Ainsi, soutenir que les « papes » de Vatican 2 sont de vrais Vicaires du Christ et que l’entité qu’ils dirigent est vraiment l’Eglise catholique tout en admettant qu’il ont pu enseigner des erreurs ou des hérésies, revient, d’une façon ou d’une autre, implicitement ou explicitement, que « les portes de l’enfer ont prévalu sur l’Eglise », ce qui est chose impossible.

Or, vous savez bien que les plus mortels ennemis de la religion catholique ont toujours mené une guerre féroce, quoique sans succès, contre ce Siège apostolique. Ils n’ignorent en aucune manière que la religion elle-même ne peut jamais chanceler et s’écrouler tant que cette Chaire de Saint Pierre demeure intacte, cette Chaire fondée sur la Pierre contre laquelle les orgueilleuses portes de l’enfer ne peuvent prévaloir et sur laquelle se trouve l’entière et parfaite solidité de la religion chrétienne. – Pape Pie IX, Inter Multiplices, n°7

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  1. […] Objection n°24 : Vous, les sédévacantistes, en affirmant que les « papes » de Vatican 2 ne sont pas de vrais papes et qu’ils ne sont pas à la tête de l’Eglise catholique, par une attitude schismatique, vous vous retranchez de la communion avec l’Eglise catholique, hors de laquelle il n’y a pas de salut. En affirmant que ces « papes » sont de faux papes, vous affirmez ainsi que « les portes de l’enfer ont vaincu l’Eglise ». […]

  2. […] Réponse à l’objection : Affirmation fausse et absurde. Au contraire, ceux qui maintiennent que ce sont de vrais papes, et que c’est donc l’Eglise, qui a enseigné les hérésies de Vatican 2 et promulgué le rite de la « messe » de Paul VI, sont précisément ceux qui affirment implicitement que l’Eglise a fait défection, et qui affirment même explicitement que des papes peuvent effectivement enseigner des hérésies à toute l’Eglise, tout en demeurant papes. Revoir les enseignements du magistère au Rappel n°3 de l’introduction du document. Au contraire, les « sédévacantistes » sont donc les derniers catholiques à défendre radicalement les dogmes de l’infaillibilité pontificale et de l’indéfectibilité de l’Eglise. Cette objection est donc fausse, absurde et pathologiquement calomnieuse. Elle sera plus amplement réfutée à l’objection n°24. […]

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