Pologne et Hongrie menacent de véto le plan budgétaire de l’Union Européenne

La Pologne et la Hongrie prennent des positions fermes contre ce que beaucoup d’observateurs voient comme des tentatives, de la part de l’Union européenne, « d’imposer des valeurs étrangères aux pays membres ».

Plusieurs gouvernements d’Europe occidentale ont régulièrement eu des propos méprisants et insultants à l’endroit de la Pologne du président Andrzej Duda et de la Hongrie du Premier ministre Viktor Orbán, qualifiant ces pays de « régimes autoritaires ». Des accusations également très présentes dans les médias mainstream américains ou d’Europe occidentale.

Selon Bloomberg, la Pologne et la Hongrie menacent de mettre leur veto au vote du budget de 1,8 trillion d’euros de l’Union européenne. Les deux pays dénoncent un chantage de la part de Bruxelles et des gouvernements globalistes, lesquels chercheraient à faire en sorte que les fonds structurels ne soient alloués qu’aux pays membres qui adhèrent aux « standards démocratiques »

Dans le vocabulaire eurocratique, adhérer aux « standards démocratiques » signifie en clair, accepter l’ouverture des frontières de l’Union Européenne, fournir des services d’État pour tous les migrants, accepter le mariage homosexuel et le « droit » à l’avortement ou plus simplement accepter de céder sa souveraineté à un groupe de bureaucrates à Bruxelles.

Les deux pays sont considérés par les élites globalistes européennes comme de « graves violateurs » de ces principes, en raison des politiques natalistes d’Orbán résumées par le slogan « oui à la procréation, non à l’immigration ». Dans le cas de la Pologne, ce sont ses lois anti-avortement très strictes, et récemment renforcées, qui provoquent l’ire de l’Occident impie et décadent.

Déjà soumis à des audits formels de l’UE, les deux pays ont compris que les récentes tentatives visant à conditionner la distribution du budget européen et des plans de relance à la conformité avec l’idéologie eurocratique du « consensus », constituent autant de manœuvres vivant à imposer légalement des valeurs et des normes étrangères à celles des pays concernés.

La semaine dernière, Orban a déclaré dans une interview sur une radio publique hongroise, que « la Hongrie ne peut pas être soumise au chantage ». Le Premier ministre hongrois a ajouté : « Le débat sur la doctrine du consensus pourrait apparaître comme une simple affaire de droit, mais c’est en réalité un débat politique. »

Désormais, la Pologne rejoint la Hongrie dans ce combat, ce qui apparaît de plus en plus comme une stratégie commune de lutte contre les diktats étrangers.

Pendant ce temps, les médias de l’oligarchie globaliste ont régulièrement publié ces dernières années des articles virulents, comme celui-ci dans le Foreign Policy Magazine :

Un jour après que le ministre polonais des Finances, Tadeusz Koscinski, ait déclaré que « les fonctionnaires bruxellois sont déconnectés de la réalité », le média mainstream Bloomberg a publié le commentaire suivant :

L’enjeu est de savoir si l’UE peut rapidement émettre des centaines de milliards de dollars de fonds structurels indispensables pour lutter contre la plus forte récession jamais enregistrée, tout en veillant à ce que cet argent ne soit pas utilisé par des pays où l’équilibre démocratique est faible. Un membre du gouvernement de Morawiecki a déclaré mardi que la proposition était une tentative de l’UE et de son principal contributeur budgétaire, l’Allemagne, d’imposer des valeurs étrangères aux pays membres. Or, le gouvernement n’a pas la majorité au parlement et aura besoin du soutien de l’opposition pour ratifier les projets d’émission de dette de l’UE.

Les deux pays disposent désormais d’un droit de veto effectif sur le budget et le plan de relance, étant donné que l’UE exige l’approbation unanime des membres pour emprunter sur les marchés afin de financer le plan de relance.

Cependant, l’UE n’avait besoin que d’une majorité, car il a imposé la semaine dernière les conditions de «l’état de droit» et les prérequis des « standards démocratiques » dans le cadre des négociations.

 

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