François appelle à prier et jeûner en union avec les fausses religions contre le Coronavirus

Annoncée il y a déjà plusieurs jours, aujourd’hui s’est tenue une journée de prières et de jeûne interreligieuse contre le Coronavirus, organisée par le « Haut Comité de la Fraternité Humaine ». Lors d’une audience générale tenue hier, ainsi que sur ses réseaux sociaux, l’antipape François avait publiquement appelé les catholiques Novus Ordo à se joindre activement à cette initiative. Le Haut Comité de la Fraternité Humaine fut formé en février 2019 à la suite de la fameuse déclaration hérétique cosignée par François et le Dr. Ahmad At Tayyeb, grand imam de l’université d’Al Azhar, à Abou Dhabi. Comme on peut l’apprendre sur son site officiel, ce « Haut Comité » regroupe des rabbins talmudistes, des représentants musulmans, une ancienne directrice générale de l’UNESCO, ainsi que divers représentants de la secte moderniste, en particulier le « cardinal » Miguel Angel Ayuso Guixot, président du « Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux », ainsi que Yoannis Lahzi Gaid, secrétaire personnel de François.

Lors de son homélie ce matin, l’antipape François a tenu a rappeler une fois encore aux fidèles, l’importance et l’opportunité de cette initiative :

Aujourd’hui, pour nous tous, frères et sœurs, de toutes traditions religieuses, c’est un jour de prière et de jeune, à l’appel du Haut Comité de la Fraternité Humaine. Que tout le monde prie et s’unisse en ces temps de souffrances et de tragédies.

Dans le passage suivant, François cherche à anticiper d’éventuelles critiques, mais il ne fait évidemment que s’enfoncer dans l’hérésie et l’apostasie :

Et pour cela, tous, frères et sœurs, de toutes confessions religieuses, prient Dieu. Certains diront que « c’est là du relativisme religieux, vous ne pouvez pas faire ça ! » Mais, pourquoi ne pourrions-nous pas prier Celui qui est le Père de tous ? Chacun devrait prier selon la manière qu’il connait. Nous ne prions pas les uns contre les autres, nous sommes unis en tant qu’êtres humains qui prient Dieu, selon nos croyances.

Plusieurs observations :

1/ Non, les membres de sectes « de toutes confessions religieuses » ne peuvent pas, fondamentalement prier le vrai Dieu, « selon leurs croyances ». Tout d’abord, et cela devrait être évident à tous, parce que les sectes non catholiques n’adorent pas le vrai Dieu :

La vraie adoration de Dieu, est unique à la religion catholique. – Pape Grégoire XVI, Summo iugiter studio

C’est tout particulièrement le cas pour des fausses religions païennes, telles que le bouddhisme ou l’hindouisme, mais également même pour des fausses religions prétendument abrahamiques telles que le judaïsme talmudo-kabbalistique ou l’islam, qui sont des religions d’infidèles :

Les offenses qui entrent en conflit avec l’adoration de Dieu peuvent être classifiées en trois catégories : L’adoration offerte à de faux dieux ; L’adoration offerte au vrai Dieu, mais d’une façon vaine et scandaleuse ; Le blasphème.Père W.L. Sullivan, Catholic Encyclopedia, 1907, article « Adoration »

2/ Le droit divin interdit formellement aux catholiques d’aider, de s’unir ou de jouer un rôle dans le culte des non catholiques. C’est ce qu’enseigne le canon 1258 du Code Canon :

Il n’est pas permis aux fidèles d’aider de quelque manière active à ou d’avoir un rôle dans le culte des non‑catholiques. – Code Canon 1917, Canon 1258

Ajoutons à cela qu’est suspect d’hérésie quiconque se place en communion « in divinis » avec les hérétiques :

Est suspect d’hérésie celui qui spontanément et sciemment aide de quelque manière que ce soit la propagation de l’hérésie, ou communique ‘in divinis’ avec des hérétiques, contre ce qui est prescrit au canon 1258. – Code Canon 1917, Canon 2316

Naturellement, François ainsi que ses cinq prédécesseurs, ont depuis longtemps donné toutes les preuves de leur hérésie formelle et publique.

3/ « Chacun devrait prier selon la manière qu’il connait », nous dit François, qui considère bien sûr, à l’instar des doctrines de Vatican 2, que l’homme a le droit d’embrasser n’importe quelle fausse religion si sa conscience lui le dicte. C’est évidemment faux :

15e Proposition Condamnée : Il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie d’après la lumière de la raison. – Pape Pie IX, Syllabus des erreurs modernes

4/ « Nous ne prions pas les uns contre les autres », prétend François. Les catholiques ne prient en effet jamais contre leur prochain, au contraire. Ce n’est pas le cas dans les sectes infidèles, comme en Islam ou dans le judaïsme talmudique. En particulier dans ce dernier cas, le Talmud contient des « prières » ou plutôt des malédictions spécifiquement dirigées contre les chrétiens. Cela ne manque pas d’ironie, quand on sait l’affection que François porte à l’endroit de la religion des juifs apostats.

5/ « nous sommes unis en tant qu’êtres humains qui prient Dieu, selon nos croyances », poursuit François. Là encore, si le clergé moderniste pratique en effet régulièrement la communion « in divinis » avec toutes sortes de fausses religions, c’est en conformité avec les doctrines hérétiques de Vatican 2. Pour ce qui est des catholiques, aucune union de prières n’est possible avec les hérétiques, les infidèles et les païens.

Ne vous attachez pas à un même joug, avec les infidèles. Car quelle société y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Qu’a de commun la lumière avec les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre le Christ et Bélial ? Quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? – 2 Corinthiens 6 ; 14-15


Conclusion 

Hasard du calendrier, cette journée interreligieuse tombe le même jour que la fête de Saint Boniface, illustre évangélisateur des peuples germaniques et qui ne transigeait pas avec le paganisme.

Autre hasard du calendrier, la chaine « Forum France » diffusait aujourd’hui une retranscription de propos récents d’Athanasius Schneider, expliquant comment il fallait « résister à un pape hérétique ». Naturellement, Athanasius Schneider, ainsi que bien d’autres catholiques conservateurs, refusent l’évidence : un pape ne peut pas être hérétique, tout simplement parce qu’un hérétique ne peut pas être membre de l’Eglise, et donc ne peut pas être pape, par définition.

Mais si François est vraiment pape, comme le croient un certain nombre de traditionalistes mal formés en théologie dogmatique, quelle justification ont ils de refuser d’obéir à un appel public à la prière, ordonné par leur pape ? Aucune, évidemment.

On se demande d’ailleurs si les modernistes-conservateurs comme « Archidiacre » ont suivi les instructions pastorales de leur « pape » aujourd’hui. En tout cas, les occupants illégaux du diocèse de Brentwood, eux, n’ont pas hésité une seule seconde.

De même que ce prêtre novus ordo, dans une église occupée en Angleterre :

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1 commentaire

  1. Bonjour,

    Un grand merci au pape François qui, encore plus que Jean-Paul II, dès l’année 1979, contribue grandement à rendre explicite ce qui a longtemps été implicite, dans les années 1960-1970 : l’ampleur de l’allégeance des hommes d’Eglise les plus importants à une conception de la religion et de chacune des religions qui n’a presque plus rien d’authentiquement chrétien, ou la portée de la connivence des hommes d’Eglise les plus influents avec une vision de la religion et des diverses religions qui n’a presque plus rien de spécifiquement chrétien.

    La religion de la foi en Dieu et du salut en Dieu n’est-elle pas en train de devenir, sous les yeux grands fermés de certains, la religion de la paix dans le monde et du progrès dans le monde, par le truchement du dialogue interreligieux, ou plutôt, il faut bien le dire, par celui du consensualisme fraternitaire interreligieusement correct ?

    Bonne journée.

    Un lecteur.

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