Un point de vue catholique sur les listes de l’Union des démocrates Musulmans Français aux municipales

Une cinquantaine de listes seront présentées par l’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF) aux élections municipales de 2020, principalement en région parisienne, dans le nord ainsi qu’à Marseille. L’UDMF avait fait parler de lui lors des dernières élections européennes en déposant sa liste en retard à cause de la non-conformité de certains documents. Malgré un score très relatif aux Européennes, il parait que l’UDMF arrive à concurrencer les gros partis dans certains quartiers.

Ce parti politique musulman s’affirme laïc et dit s’adresser à l’ensemble des Français, « sans distinction de couleur, d’âge, ni de religion ». Toutefois, et sans surprise, son programme comporte des mesures spécifiques à l’islam, promouvant notamment « la finance islamique », qui permettrait, d’après l’UDMF, de « relancer la croissance française ». La formation musulmane propose également le développement de la filière halal et se positionne aussi contre la loi qui interdit le port du voile à l’école. Parmi leurs propositions, se trouve également le droit de vote des étrangers non-communautaires.

L’UDMF a été fondée en novembre 2012, juste après l’élection présidentielle, en réponse à la « politique identitaire » de la France que menait alors, selon elle, le président de la République François Hollande. Il faut dire que l’hypocrite parti socialiste, notamment sous la houlette de Manuel Valls, avait savamment exaspéré l’électorat mahométan en arborant un discours socialiste et laïcard assez fanatique, au gré de la série d’attentats qui émailla le mandat de François Hollande.

L’UDMF accuse notamment les différentes formations politiques « d’exploiter les musulmans » et la question de l’islam à des fins politiques, se basant par exemple sur le débat sur l’identité nationale de 2010 et le silence des autorités face aux actes islamophobes. « Et à un problème politique, nous avons décidé de répondre par une réponse politique », assurait la semaine dernière son leader Nagib Azergui, sur le site francophone tunisien Le Muslim Post.

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Il faut dire que ce parti a bénéficié d’une copieuse publicité quelques années après sa création, grâce aux médias institutionnels qui n’ont pas manqué d’exacerber le phénomène jusqu’à outrance, le tout accompagné des habituels lieux communs et postures hypocrites du républicanisme bon teint, donnant finalement raison aux arguments victimaires de l’UDMF.

La formation musulmane n’en est pas à ses premières élections : elle avait récolté 0,4% des voix en Île-de-France en 2015, avec un pic de 6% à Mantes-la-Jolie (Yvelines).

En 2017, L’UDMF avait échoué à présenter un candidat à la présidentielle, par manque de parrainages, et avait tenté sa chance dans 6 des 577 circonscriptions aux législatives suivantes. Son meilleur score fut obtenu à Mayotte, avec plus de 5% des voix, ainsi que 2% dans la première circonscription des Hauts-de-Seine.

Enfin, l’UDMF n’a réuni que 0,13% des votes aux élections européennes 2019. Ce n’est que dans certains quartiers que ce parti parvient à concurrencer des listes d’envergure nationale.

Que penser de l’UDMF ? Faut-il en avoir peur ?

L’UDMF est loin d’être le premier parti musulman à avoir tenté sa chance en France. A Strasbourg, on se souvient par exemple du PMF, le Parti des musulmans de France, fondé par Mohamed Latrèche, aux accents très conservateurs, anti impérialistes, anti laicistes et antisionistes. Peut-être trop en avance sur son temps, le parti de Latrèche n’hésitait pas à prendre la défense de Saddam Hussein, à s’opposer aux lois contre le voile en milieu scolaire et de se lier à de fervents nationalistes européens, qu’il jugeait plus proche de lui que le Parti Socialiste, dont il dénonçait la politique cyniquement pro-immigrés. Trop sulfureux, il prit de plein fouet la répression républicaine et son parti sombra assez rapidement dans l’oubli.

Il est clair que l’UDMF actuel se situe loin de la radicalité politique du défunt PMF, même s’il en reprend certaines thématiques de façon plus lisse, sans verser dans l’islamisme caricatural, ni tout à fait dans le gauchisme intersectionnel, bien qu’il cherche clairement à jouer la carte de l’islamophobie = racisme. Dans tous les cas, son antisionisme anciennement revendiqué est suffisant pour provoquer l’ire des médias bien-pensants comme Marianne, qui n’y voit qu’un énième parti communautariste aux cotés du PCD de Christine Boutin.

L’UDMF semble compter un certain nombre d’apostats qui sont devenus mahométans comme ils auraient pu devenir punks à chien. Preuve que le problème de l’islam en France tient avant tout dans l’apostasie générale des français et dans le régime républicain anticatholique.

Faut-il néanmoins avoir peur de l’UDMF ?

Pas vraiment. Du moins, pas pour le moment. La seule chose à craindre, c’est le cadre de la démocratie républicaine corrompue qui permet l’emergence anarchiques de toutes sortes de partis et d’opinions.

Tout d’abord, hormis les habituels déliriums islamophobes/islamophiles qui rythment épisodiquement l’actualité française, on ne voit pas pourquoi les français devraient avoir spécifiquement peur de ce microscopique parti. Le bilan historique des principaux partis du régime républicain, du PCF aux Républicains, en passant par l’UDI et le PS, nous semble autrement plus effrayant lorsque l’on considère les désastres gigantesques dans lesquels ces partis ont conduit la France. Il ne faudrait pas perdre de vue que la colonisation maçonnique, l’immigration massive, la désindustrialisation, le matraquage fiscal, l’avortement, le « mariage » des invertis, sont des œuvres de ces partis institutionnels. Cette destruction nationale qui a conduit à la décadence française actuelle, explique en partie pourquoi aujourd’hui, peuvent exister des partis comme l’UDMF et le potentiel électoral qui va avec.

De plus, l’UDMF est un produit de la démocratie libérale du régime républicain, tout simplement. Le franc-maçon Xavier Bertrand ou les laïcards fanatiques de Riposte Laïque ont beau pousser des cris d’orfraie vis-à-vis de l’UDMF, ils doivent admettre que ce parti n’est qu’une conséquence de leur si chère démocratie corrompue. Au nom de quoi pourraient ils l’interdire ? Finalement, l’UDMF, dans ses revendications communautaires et son discours dit victimaire, ne fait que reprendre les méthodes de la matrice Juive de la Licra, du CRIF et de SOS Racisme. A ce titre, nous sommes moins dérangés par l’existence d’un parti mahométan, que par le fait que l’ensemble des principaux partis institutionnels, Rassemblement National y compris, aient tous un programme fidèle aux « valeurs » de la république laicarde et antichrétienne, promouvant tous l’avortement et la dégénérescence pédéraste.

La France de « droite » obnubilée par Eric Zemmour n’ayant cure du seul parti politique catholique de France qu’est Civitas, et les catholiques intègres étant de toutes façons exclus du débat médiatique télévisuel, il va de soi que dans certaines banlieues, on assistera désormais à des triangulaires entre parti institutionnel, opposition « extrême » (généralement gauche radicale, le RN mariniste ayant été incapable de capter l’électorat des français de banlieue exaspérés) et parti communautaire/parti musulman.

La corruption républicaine fait rempart au péril de l’islam politique

Une autre raison pour laquelle nous n’avons pas à avoir peur de l’UDMF, apparaitra facilement à quiconque comprend un minimum comment fonctionnent les magouilles politiciennes dans les banlieues d’agglomérations. Cette raison tient en un mot : le clientélisme. Le clientélisme a existé de tous temps et continue d’exister un peu partout, y compris dans la ruralité. Mais dans les banlieues franciliennes, où se concentrent immigration sauvage, criminalité organisée et communautarisme, le clientélisme prend une tournure tout autre, avec de forts enjeux sociologiques et économiques. Le cas du maire UDI Jean Christophe Lagarde à Bobigny, ou Boboche pour les intimes, est un exemple parmi tant d’autres. Un exemple qui ne fait qu’illustrer une réalité intrinsèque une fois encore, au modèle de démocratie corrompue mis en place par le régime républicain. Le régime étant fondamentalement impie et amoral, il est logique que les institutions inférieures, jusqu’à l’échelon municipal, soient marquées par cette forme de corruption.

De là, des partis comme l’UDMF n’ont quasiment aucune chance de réellement concurrencer des partis institutionnels qui ont depuis longtemps fait alliance avec les baronnets locaux. Ces derniers, qu’ils soient impliqués dans des affaires légales ou illégales, préféreront toujours un lisse corrompu bien introduit dans les hautes sphères de l’état, capable de leur assurer la pérennité de leur sale business, échangeant au passage leur influence sur tel ou tel secteur de la ville afin de s’assurer que la cité Aragon votera bien pour le bon candidat. Là où des partis plus idéalistes, qu’ils soient communautaires ou qu’ils soient gauchistes, n’ont pas grand’ chose à offrir. Les populations immigrées, qu’elles soient mahométanes ou pas, préfèrent compter sur la médiation d’un institutionnel qui saura manœuvrer les bons leviers pour obtenir telle ou telle subvention, tel ou tel logement social ou telle ou telle allocation d’urgence.

Ironie du sort : la corruption républicaine est encore le meilleur rempart au péril de l’islam politique, bien qu’en réalité, il s’agit là du schéma du chien qui se mord la queue, puisque ce système alimente en permanence, depuis plusieurs décénnies, tous les ingrédients qui concourent à la mort de la France.

La solution catholique à l’incurie de la république maçonnique dans une société multiculturelle moderne

Là encore, face à la dégénérée française, comme face au péril mahométan, il n’y a qu’une seule solution, quoiqu’on en dise : la solution catholique, par le règne social du Seigneur Jésus Christ.

Dans un régime catholique moderne, la présence de citoyens de confession musulmane est gérée de façon beaucoup plus saine et beaucoup plus respectueuse que dans un hypocrite régime laïcard, qui utilise des populations et des électorats à sa guise, au détriment de tous.

Dans un régime catholique moderne, la constitution proclame hautement que le Christ est le chef suprême de la nation et que le catholicisme est la seule religion d’état. En revanche, cette constitution peut, et doit le cas échéant, reconnaitre la présence de citoyens de confessions non chrétiennes, en l’occurrence les juifs et les musulmans. L’état catholique organise alors les organes représentatifs de ces communautés, reconnait officiellement celles qui se soumettent cordialement à l’ordre constitutionnel établi, et rejette ou interdit celles qui s’y opposent. L’état catholique instaure alors une taxe spécifique pour chaque culte reconnu, et accorde dans le même temps une représentation officielle des leaders désignés de chaque culte auprès du gouvernement et du parlement, afin de coordonner et de superviser les activités de ces communautés et d’assurer à ces dernières les moyens d’exprimer de façon ordonnées les besoins et revendications d’icelles.

Cela n’implique d’ailleurs pas que ces organismes communautaires aient nécessairement en charge toute personne née dans un environnement mahométan ou se disant de la religion mahométane. De nos jours, de même que l’immense majorité des musulmans en France votera pour un parti institutionnel plutôt que pour l’UDMF, il est probable qu’un certain nombre de français nominalement réputés pour être musulmans ne voudrait pas être représenté par un organe islamique central, bien qu’en raison de la désunion intrinsèque des sectes non chrétiennes, l’état catholique saura reconnaitre plusieurs représentations islamiques selon les nations, les confréries ou les obédiences. Il reste qu’une grande partie des musulmans nominaux en France aujourd’hui ne sont guère que des musulmans culturels, ne prenant guère la religion au sérieux, n’en retenant que des aspects purement folkloriques et sont acquis aux mêmes turpitudes dégénérées que le reste de la population. Ce phénomène relativiste et quasiment agnosticiste s’est également observé dans bien d’autres communautés religieuses, y compris chez nous autres catholiques, spécialement à partir de la révolution moderniste.

Sandra Fourastier est l’une des figures de l’UDMF. Arborant fièrement son voile mahométan, elle n’a pas manqué de provoquer des déliriums tremens chez les gauchistes attardés de Riposte Laïque. Nous n’avons rien contre le fait que Mme. Fourastier se voile. Par contre, le fait qu’une apostate française se présente à des élections municipales pour un parti mahométan illustre de façon assez complète la décadence de l’anthropologie nationale.

Quoiqu’il en soit, pour contenir tout problème lié à des fausses religions telles que le judaïsme talmudique ou l’islam, il faut nécessairement un régime catholique pour réguler la présence de ces sectes et les superviser de façon à la fois stricte, mais équitable et propre à leur statut. Le halal ou le kosher sera ainsi circonscrit dans les circuits d’approvisionnement appropriés. La finance islamique peut fort bien s’exercer légalement, pour peu qu’elle soit strictement circonscrite à la communauté organisée. Il en va de même pour toute autre entreprise financière visant explicitement à financer tout ou partie d’un faux culte ou d’une activité foncièrement contraire à la foi et aux mœurs, ce qui inclut par exemple, de réguler les entreprises internationales finançant les organisations pro-avortement ou pro-homosexuelles.

Quant au port du voile dans les écoles, cela n’est devenu que très récemment une fantasmagorie médiatique de républicain débauché. En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas du tout opposés au port du voile. Néanmoins, dans un état catholique, les écoles retrouveront la séparation des sexes et surtout, retrouveront l’enseignement catholique minimal obligatoire. Les jeunes juifs ou jeunes musulmans seront les bienvenus dans ces écoles publiques chrétiennes, puisque tout l’objectif de l’état catholique est de convertir et de maintenir le plus grand nombre d’âmes dans la foi catholique. Comme il y a fort à penser qu’un certain nombre de familles mahométanes préféreront soustraire leurs enfants à un enseignement public ouvertement chrétien, l’état catholique, en liaison avec les institutions représentatives des cultes non chrétiens, accordera la mise en place d’écoles spécifiques à ces communautés, tout en conservant un droit de regard très attentif aux enseignements qui y seront prodigués. Tout enseignement explicitement hostile au christianisme sera naturellement sanctionné.

En ce qui concerne les affaires non confessionnelles, mais qui touchent plus précisément à la criminalité dans les banlieues et à la corruption politicienne, les solutions catholiques seront radicales. Pour purger les banlieues du trafic de drogues, il faut tout d’abord rétablir une forme de contrôle des frontières. Ensuite, il faudra opérer un vaste coup de filet afin de mettre aux arrêts les échelons supérieurs du trafic, depuis les têtes de réseau jusqu’aux gestionnaires de terrains. Peine capitale pour les uns, prison pendant 20 ans ou expulsion pour les autres. Il s’agit de faire passer le message suivant : la drogue tue, littéralement. Naturellement, les complices tapis au sein de l’état, de la fonction publique ou de la haute société, devront subir le même sort.

Enfin, pour ce qui est de la question plus générale de la société excessivement multiculturelle actuelle, une fois encore, la société catholique est la seule solution. Il s’agit d’une solution pacifique, juste et organique. Nul besoin de fantasmes de guerre civile, nul besoin de fantasmes de remigration par charters entiers. Le simple fait d’établir une constitution, un gouvernement et une société placés sous le joug du Christ Roi suffira à très rapidement faire fuir du pays tous les indésirables ; les invertis, les dégénérés, les barbares, les criminels sans foi ni loi, les corrompus, etc. L’avènement d’une jeune génération fanatiquement chrétienne et civile, base d’une future armée catholique nationale, finira de persuader les derniers récalcitrants de prendre leurs jambes à leur cou.

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