Les autorités modernistes de France condamnent Mélenchon pour avoir dit que les Juifs ont crucifié Jésus Christ

Décidément, cette année 2020 est pleine de faits stupéfiants. Tout a commencé ce mercredi 15 juillet. Le meneur communiste Jean-Luc Mélenchon, au cours d’un entretien sur BFM TV, tint alors les propos suivants :

« Je ne sais pas si Jésus était sur La Croix, je sais qui l’y a mis parait-il : ce sont ses propres compatriotes ».

Il n’en fallait pas plus pour faire réagir quelques représentants bien connus du sionisme patriotique en France, en tout premier lieu, l’inévitable député et ancien militant de la LDJ, Meyer Habib, lequel déclara dans un tweet :

« Non, Jean Luc Mélenchon ! Un peu d’histoire: Jésus-Christ fut condamné à la mort par crucifixion par le préfet romain Ponce Pilate, pas par ses compatriotes juifs! La tentation était peut-être trop forte de recycler le bon vieux poncif antisémite du peuple déicide ».

Quelques autres individus, proches des idées de Mr. Habib, ont également tweeté dans ce sens, accusant en somme Mélenchon d’antisémitisme.

Le lecteur s’imagine bien qu’en tant que média catholique, nous n’avons que mépris et condamnation pour les idées politiques de Mr. Mélenchon, lequel est un franc-maçon de gauche qui se signale régulièrement pour ses propos anti-catholiques. Quelle ne fut pas notre surprise d’entendre cette vieille canaille républicaine, énoncer une vérité évangélique. Certes, on voit dans ses déclarations que la simple mention du mot « Jésus » ou « crucifixion » lui arrache un peu la gorge, à tel point qu’il se sent obligé de faire comprendre ce qu’on s’imagine bien, à savoir qu’il ne croit pas dans l’historicité des évangiles ou de la crucifixion ou de la personne de Jésus-Christ.

A la suite de cette polémique, les twittos catholiques et nationalistes ont fondu en masse sur le thread de Meyer Habib pour réfuter et dénoncer son mensonge grossier. Car, en effet, l’Evangile est aussi clair que la doctrine de l’Eglise sur ce sujet : oui, on lit clairement dans les quatre évangiles que ce sont bien les pharisiens, c’est-à-dire les autorités judéennes, qui ont fait condamner Jésus-Christ à la crucifixion. Or, l’Eglise n’a jamais dit que cette responsabilité incombait uniquement aux Juifs apostats de cette époque, puisque le gouvernement romain a participé également à ce déicide. Ce que l’Eglise enseigne, c’est que les Juifs ayant rejeté et fait crucifier Jésus-Christ ont, spirituellement parlant, une responsabilité beaucoup plus grave, dans la mesure où ils n’ignoraient rien des prophéties annonçant clairement Jésus-Christ comme le Messie et dans la mesure où le judaïsme talmudique est directement hérité de l’apostasie des pharisien.

Intervenant dans le débat, nous avons fait quelques rappels simples à Mr. Habib, sous sa publication originale :

Ce à quoi quelques « Juifs du quotidien » sont venus nous donner leur sentiment et nous affirmer, selon les uns et les autres, que la crucifixion de Jésus Christ n’avait jamais eu lieu et que Jésus Christ lui-même n’avait jamais existé, ou encore pour soutenir que dans tous les cas, les autorités proto-talmudiques du temps des évangiles, n’avaient rien à voir avec tout ceci.

Néanmoins, comme en témoigne la Parole de Dieu dans Deutéronome 32 et dans Apocalypse 3 ; 9, la « pierre d’achoppement » que fut Jésus Christ pour les Juifs infidèles, les fit effectivement trébucher. Et c’est ainsi que même les ennemis du Christ sont forcés de témoigner implicitement de Sa vie, en particulier de Sa passion, dans laquelle ils jouèrent un si funeste rôle. En bref, nous avons pris la peine de signaler à Mr. Habib et à ces autres juifs, que le Talmud lui-même admet que ce sont bien les pharisiens qui ont fait condamner Jésus Christ à la crucifixion. Voici ce qu’on peut lire dans Sanhédrin 43a, qui parle très longuement et en termes blasphématoires, du Messie Jésus Christ :

Ce passage témoigne avec précision que non seulement Jésus Christ fut crucifié (le Talmud prétend que les juifs L’ont lapidé, ce qui est faux, mais qui se comprend dans la narration), mais qu’Il le fut précisément le soir de la Pâques.

Ceci n’a pas empêché nos trolls juifs de s’enfoncer, de se dédire, de dire une chose et son contraire, nous prouvant seulement à quel point ces sionistes de droite, qui prétendent être les meilleurs alliés des patriotes et des catholiques français, ont le cœur dur et la parole très peu fiable.

Mais ce n’est pas le fin mot de l’histoire.

Les autorités modernistes de France condamnent le « témoignage chrétien » de Mélenchon

Trois jours après cette petite polémique entre Mélenchon et Habib, les autorités de la secte Vatican 2 occupant illégalement les diocèses de France, c’est-à-dire la « Conférence des évêques de France », par le biais notamment de « l’Amitié Judéo-Chrétienne », a absolument tenu à fermement condamner les propos de Mélenchon et à publier un communiqué officiel à cet égard.

Dans ce communiqué, on peut lire que :

…de pareils propos contredisent les mêmes évangiles, où il est précisé  que ce sont des notables et des chefs du peuple qui ont souhaité cette condamnation, et non tous les juifs, ni même tous les habitants de Jérusalem, comme l’affirme M. Mélenchon en dénonçant « les compatriotes de Jésus » ?

Nous vivons vraiment une étrange époque. Un politicien anticlérical signale une vérité évangélique de façon somme toute très légère et en parlant d’un sujet qui n’avait rien à voir avec les Juifs, et cela suffit à faire réagir les faux évêques de France, par la voix de Thierry Magnin, sur lequel nous avons déjà établi un petit dossier. On voit ici à quel point la secte moderniste en France est totalement soumise à des intérêts antichrétiens. Il ne fait pas de doute que ces imposteurs ont écrit ici sous la dictée et la pression. Que ce soient effectivement les pharisiens et les notables qui aient supervisé, réclamé et obtenu la condamnation de Jésus Christ, est une évidence. Mais contrairement à ce qu’affirme ce communiqué, c’est bien une assez large partie des Juifs de Jérusalem qui se trouvèrent sur le parvis, devant Pilate, et qui réclamèrent, en hurlant, que l’on crucifie Jésus Christ :

Et tout le peuple répondit : « Que Son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait flageller Jésus, il Le remit (aux soldats) pour être crucifié. – Matthieu 27 ; 25

Autre mensonge des modernistes : ils prétendent que :

…comme le rapportent les évangiles, les juifs alors sous occupation romaine n’avaient pas le droit de condamner quelqu’un à mort, cette décision étant réservée au seul gouverneur romain  (cf Jean, 18, 30) ?

Or, les évangiles montrent clairement que les Juifs avaient le droit de faire condamner quelqu’un à mort, sous réserve de validation par le gouverneur romain. Tout d’abord, les évangiles montrent que les chefs du peuple juif avaient décidé de faire mourir Jésus et qu’ils attendaient l’occasion que Judas leur fournit pour mettre leur plan à exécution. Ensuite, lorsque Pilate leur demanda de justifier pourquoi ils voulaient faire mourir Jésus, les pharisiens répondirent :

Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une loi, et d’après notre loi, il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu ».Jean 19 ; 7

L’Eglise n’a jamais enseigné ou laissé croire que tous les juifs du temps de Jésus auraient été collectivement responsables du déicide, puisque la plupart des premiers membres de l’Eglise étaient eux-mêmes tous judéens. En revanche, le judaïsme talmudique étant la religion issue de ce déicide et du rejet de Jésus Christ, toute personne qui professe cette religion professe implicitement sa responsabilité personnelle dans cet holocauste, qui est le vrai crime des crimes. L’Eglise enseigne d’ailleurs que si les Juifs talmudiques ont une responsabilité particulière en raison de leur infidélité à l’Ancien Testament et à leur obstination, les responsabilités sont partagées avec tout autre adepte de toute fausse religion qui rejette Jésus Christ comme Dieu, Messie et Sauveur.

Et il faut naturellement placer les pseudo-évêques modernistes dans cette dernière catégorie. Le communiqué continue encore plus loin dans l’abjection en affirmant le passage suivant, qui est proprement hallucinant :

Cette thèse ancienne de la responsabilité du peuple juif dans la mort de Jésus, rejetée depuis des décennies par tous les historiens et exégètes et condamnée par l’ensemble des Églises, a donné naissance, on le sait, à un antijudaïsme mortifère et à un antisémitisme dont l’aboutissement fut la Shoah.

Vous avez bien lu : selon les modernistes, cette « thèse ancienne de la responsabilité du peuple juif dans la mort de Jésus » serait « rejetée depuis des décennies par tous les historiens et exégètes ». En effet, depuis la révolution Vatican 2, les pseudo-théologiens et pseudo-exégètes modernistes de la secte éponyme, conformément aux doctrines de Vatican 2 et au magistère des antipapes, ont continuellement enseigné le contraire de tout ce que l’Eglise, les pères, les docteurs et les papes, ont toujours enseigné concernant la responsabilité des juifs dans le déicide. Au hasard, citons le pape Innocent IV, de glorieuse mémoire :

Car ces ingrats envers Notre Seigneur Jésus Christ, Lequel attend patiemment leur conversion par la gloire de Ses longues souffrances, ne montrent aucune honte de leur faute, ni ne respectent l’honneur de la foi chrétienne, et renient et falsifient la Loi mosaïque et les Prophètes, suivent certaines traditions qu’ils tiennent de leurs anciens que le Seigneur a réprimandé dans l’Evangile en leur disant : Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu et pourquoi L’irritez-vous par votre tradition, enseignant des doctrines et des commandements humains ? C’est dans cette sorte de tradition, qui est appelée en hébreu le Talmud, qu’ils nourrissent et enseignent leurs fils et les rendent ainsi complètement étrangers à la Doctrine de la Loi et aux Prophètes. – Innocent IV, Impia Judeorum Perfidia

Mais avez-vous encore lu ce qu’affirme ce communiqué ? Selon celui-ci, la doctrine catholique et donc évangélique, « a donné naissance, on le sait, à un antijudaïsme mortifère et à un antisémitisme dont l’aboutissement fut la Shoah ». Les autorités modernistes de France valident ici l’une des plus grave calomnies antichrétiennes, affirmant en somme que les Evangiles et donc la doctrine catholique, sont directement responsables de l’antisémitisme et même de la shoah. Pourtant, le pape Pie XI, avait condamné le nazisme et l’antisémitisme, tout en interdisant par ailleurs l’association des « Amici d’Israel », une cellule d’infiltration judéo-moderniste dont « l’Amitié Judéo-Chrétienne » est une parfaite héritière.

On remarquera aussi que lorsqu’il s’agit d’attaquer l’Eglise, ce communiqué ne craint pas de faire ce qu’il condamne, à savoir accuser collectivement un groupe ou une communauté, d’un fait dont en l’occurrence, elle est parfaitement innocente.

A quand une loi contre le négationnisme antichrétien ?

De façon très intéressante, les twittos de la catho/natio sphere française se sont spontanément posés une question que nous nous posons depuis longtemps : comment est-il possible que l’on puisse impunément nier, généralement ou dans tel détail, l’évènement central de l’histoire du monde, à savoir la Passion du Seigneur Jésus Christ ?

Notre avis est évidemment celui-ci : si Dieu permet aux catholiques de reprendre le pouvoir en France, il sera absolument urgent d’établir des lois punissant de très lourdes peines, quiconque blasphèmera, attaquera ou niera publiquement n’importe quel dogme de la Sainte Ecriture. Et à ce titre, un traitement particulièrement rigoureux et sévère sera appliqué aux modernistes, lesquels, à l’instar des pharisiens d’antan, ont une responsabilité centrale et déterminante, dans l’actuelle Passion de l’Eglise.

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1 commentaire

  1. […] Information qui nous parvient à l’instant de nos amis du média Catholic Arena, François a bel et bien décidé d’abroger le Motu Proprio « Summorum Pontificum » ! Une décision que nous avions subodoré à de nombreuses reprises dans des précédents articles. […]

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