Mgr. Robert McKenna : les scandales sexuels du clergé moderniste

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. + Depuis quelques temps maintenant, chacun d’entre vous à entendu parler de ces scandales qui concernent des prêtres catholiques, ou plus exactement, le clergé du Novus Ordo. En effet, ces affaires semblent augmenter quotidiennement, à tel point que ces derniers temps, il ne se passe pas une journée sans que dans quelque journal, on n’évoque telle affaire de tel « prêtre » pédophile, aux Etats-Unis comme en Europe : des abus sexuels innommables  commis contre de jeunes garçons ou de jeunes filles, par des soi-disant prêtres catholiques, couverts ou même commis par des « évêques ».

Mgr. McKenna évoque ici les affaires d’abus sexuels ayant eu lieu dans l’archidiocèse de Boston, sous contrôle moderniste, qui ont éclaté en 2002. Des faux prêtres novus ordo, tels que John Georghan ou Paul Shanley abusèrent sexuellement des centaines d’enfants malgré de nombreux rapports qui furent ignorés par leurs supérieurs, en particulier le « cardinal » Bernard Law. Il a été découvert par la suite que Paul Shanley fut l’un des fondateurs de l’association américaine pour la promotion de l’amour entre hommes adultes et jeunes garçons, le NAMBLA. Comme l’indique l’évêque McKenna, il est connu que depuis les années 1930, et surtout à partir des années 1960, de nombreux pédocriminels, notamment homosexuels, ont intégré des séminaires jadis catholiques, désormais modernistes. Si des crimes sexuels impliquant de mauvais prêtres ou prélats ont existé depuis longtemps, ils furent toujours généralement punis sévèrement. Depuis la révolution moderniste, notamment dans le tournant moral qu’elle a impliqué, il est évident que l’absence d’unité de foi et de morale dans la contre-église a fait exploser ces abus, en plus de l’augmentation sensible d’homosexuels ou d’homosexualistes dans les séminaires ou dans le clergé de la secte moderniste.

Et voici que ces affaires se retrouvent partout en première page des journaux. Oui, jamais l’Eglise, ni le clergé catholique, n’ont jamais été tant calomniés qu’aujourd’hui à cause de ces affaires d’abus sexuels. Non seulement à Boston, mais aussi dans d’autres diocèses à travers le pays, ce phénomène s’est répandu partout.

A quelques exceptions près, ces « évêques » et ces « cardinaux » couvrent les scandales au lieu de défroquer les criminels, comme le faisait l’Eglise avant la révolution Vatican 2 : ces gens auraient été défroqués, interdits d’administrer les sacrements ou réduits à l’état laïc. Par leur complicité, cardinaux et évêques se sont mis à cette mode et essayent de dissimuler ces scandales. Le plus souvent, ils ne font que déplacer les criminels d’un endroit à un autre au lieu de les remplacer, tout simplement parce qu’ils n’ont personne pour les remplacer et qu’ils ne sauraient plus comment occuper leurs paroisses et diocèses. Dans d’autres cas, ils achètent le silence des victimes avec de l’argent pour éviter l’attention de la police et des tribunaux, tout ceci au scandale des fidèles. Tout ceci contribue évidemment à l’apostasie des fidèles de la contre-église qui, dégoûtés, en viennent à abandonner toute pratique religieuse.

Chers frères, on peut établir quatre explications majeures pour comprendre ce phénomène :

  • Tout d’abord, ces évêques et ces prêtres sont des apostats. Ils ont perdu la foi, ils ne sont plus catholiques. Dans toutes leurs paroisses, ils enseignent des fausses doctrines, l’œcuménisme, la liberté religieuse. En somme, ils sont hérétiques, apostats et de fait, selon les lois de l’Eglise, ils sont excommuniés par le fait même, ils ne sont plus membres de l’Eglise catholique.
  • Deuxièmement, la contre-église de Vatican 2 ne propose aucun sacrement valide, puisque sa prétendue « révision » fut en réalité une destruction des éléments essentiels de ces sacrements : leur forme, leur matière n’est pas la même que celle des sacrements catholiques que Notre Seigneur a institué. De ce fait, leurs « sacrements » sont nuls et non avenus et ne confèrent aucune grâce. Ainsi, la pratique liturgique de ces prêtres du novus ordo n’est qu’un continuel blasphème du Saint Sacrifice de la Messe, ainsi que de la prêtrise elle-même.
  • Troisièmement, Dieu sait à quel point ce clergé moderniste et pédocriminel a volontairement infiltré le clergé catholique pour ces motifs : salir la prêtrise et l’Eglise catholique. Ils agissent ainsi, peut-être depuis presque deux cent ans déjà, en infiltrant les séminaires et jusqu’à la plus haute hiérarchie.
  • Quatrièmement, la majorité de ces prêtres et de ces évêques ne sont tout simplement pas validement ordonné, ils ne sont ni prêtres, ni évêques. Comme nous l’avons déjà dit, les sacrements, incluant l’ordination sacerdotale, ont été falsifiés. Il y a 20 ans de cela, j’ai écrit un article intitulé : « la mort du clergé », pour dénoncer l’intention volontaire des modernistes de faire en sorte que ce clergé du novus ordo n’ait plus d’ordres valides. En effet, les formules les plus essentielles à l’ordination des prêtres et à la consécration des évêques ont été changés dans le rite du novus ordo, peu de temps après la fin du second concile du Vatican. Ainsi, aucun « prêtre » ou « évêque » ordonné ces 35 dernières années, c’est-à-dire depuis 1967, n’est un vrai prêtre ou un vrai évêque, à moins qu’il ne l’ait été dans le rite catholique traditionnel, comme je l’ai été moi-même, en tant que prêtre et évêque. Or, il est évident que l’immense majorité, si ce n’est pas la totalité de ce clergé du novus ordo a été « ordonné » dans ce nouveau rite. Il est vrai aussi, qu’il existe encore un certain nombre de prêtres assez vieux et validement ordonnés, qui eux aussi, sont impliqués dans ces scandales, bien que pour ceux d’entre eux qui sont devenus « évêques », ont reçu une consécration invalide dans le nouveau rite [par ex. J.Ratzinger a une ordination valide, mais n’est pas un vrai évêque, encore moins un vrai pape, ndlr].

Quoiqu’il en soit, la grande majorité de ce clergé impliqué dans ces scandales sexuels ne sont ni des vrais prêtres, ni de vrais évêques. Bien évidemment, le citoyen lambda ignore tout de cela et ne peut qu’être dégouté de la religion par ces affaires. Mais il est important que vous, en tant que catholiques traditionnels, puissiez faire face à la réalité des choses. Et pour nous qui demeurons fidèles à la foi catholique traditionnelle, cette religion du novus ordo n’est qu’une lamentable falsification du catholicisme. Et en tant que catholiques, nous partageons douloureusement l’opprobre qui est actuellement jeté sur l’Eglise. Souvenez-vous des paroles du Seigneur : « Méfiez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous dans des vêtements de brebis… » -dans des vêtements de prêtres, d’évêques et de cardinaux- « …mais au-dedans, ils sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaitrez à leurs fruits ». (Matthieu 7 ;15-16)

Monseigneur Robert McKenna, les scandales du clergé du Novus Ordo, 2002, retranscrit et traduit d’un extrait audio paru sur Traditionnal Catholic Sermons

Mgr McKenna o.p. et Mgr. Guérard des Lauriers o.p.
Mgr. Robert McKenna (ici en compagnie de Mgr Guérard des Lauriers) O.P, est né le 8 juillet 1927 et mort le 16 décembre 2015. Célèbre exorciste, il est connu pour avoir été le protagoniste du téléfilm The Haunted, produit par la Fox. Il a été ordonné prêtre catholique pour l’ordre dominicain en 1958 par le cardinal Amleto Giovanni Cicognani. Le Père McKenna a été sacré évêque le 22 août 1986 à Raveau, en France, par Mgr Michel Guérard des Lauriers, O.P. Il est notamment le principal consécrateur de Monseigneur Donald Sanborn et de Monseigneur Geert Stuyvert. Il meurt le 16 décembre 2015, à l’âge de 88 ans

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1 commentaire

  1. […] généralement dans la plus haute immoralité, par suite de leurs erreurs théologiques : les catholiques demeurés fidèles à l’orthodoxie et ayant très tôt compris l’usurpation de l…, dont nous allons parler un peu plus loin. Il serait long d’énumérer d’autres cas similaires, […]

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