[Apologétique] Mgr. Pavy : Qui ose comparer Jésus Christ à Mahomet ?

A la place de la simplicité, de la douceur, de la bénignité, de l’esprit de paix et de pardon, de la pauvreté volontaire, de l’humilité, de l’amour des souffrances, vous voyez éclater dans Mahomet la duplicité, la cruauté, la soif des jouissances, du butin, de la domination, de la vengeance et de l’orgueil, à leur paroxysme le plus élevé. Au lieu de cette virginité sans tâche (ô mon Dieu ! qu’il m’en cout de rapprocher de telles images !), c’est une fureur de volupté qui ne connait pas de frein, qui passe toutes les bornes, qui se rit du scandale et qui ne trouve pas même un terme à soixante-trois ans, et jusque dans les douleurs de l’agonie. Pourquoi faut-il que je m’abstienne de tout dire ? Pourquoi suis-je obligé de taire ces 21 épouses qu’il se donne, après s’être engagé à n’en avoir que quatre, ainsi que les autres ; et ses quatre concubines, et cette infâme loi qui lui accorde toute femme musulmane dont le cœur se sentira incliné vers lui ! [Ndlr : Mgr. Pavy fait allusion à un épisode de la vie de Mohammed dont nous avons traité ici]. Loin de rougir et s’excuser de tels désordres, il s’en vante comme d’un privilège obtenu du ciel et il ose faire entendre, à chaque nouvelle orgie, la voix de Dieu pour en consacrer le scandale.

Mgr. Pavy, Conférence du Carême 1853, cité in Mgr. Alexandre Pons, La Nouvelle Eglise d’Afrique ou le catholicisme en Algérie, en Tunisie et au Maroc depuis 1830, Librairie Louis Namura, Tunis, 1930, pp.97-98


Commentaire de Mgr. Pons :

Quant à son fameux carême de 1853, on peut dire qu’il révolutionna la ville, surtout par son discours sur Mahomet. Alors comme aujourd’hui, peut-être plus qu’aujourd’hui, il se trouvait en Afrique, des pseudo-chrétiens, de pauvres semi-lettrés et des snobs pour comparer l’Islam au Christianisme et lui attribuer même la supériorité, tout au moins locale. Mgr. Pavy répondit à ces malheureux par un discours qui est une œuvre magistrale de logique, d’énergie et de couleurs. L’histoire positive et la dialectique y tissent une admirable couronne à la religion de nos pères. Voici un passage sur la personne même de Mahomet que certains osaient mettre en face de celle de Jésus-Christ.

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