Le Coran prouve que Mohammed est un faux prophète

Que les méchants tombent dans leurs propres filets, et que j’échappe en même temps !Psaume 140 ; 10

Le Coran enseigne avec une étonnante précision la façon dont meurent les faux prophètes. Le Coran enseigne effectivement de quelle manière « Dieu » punirait son messager, c’est-à-dire Mohammed, si jamais celui-ci « inventait des paroles » qu’il lui attribuerait. Tout ceci est explicitement enseigné dans les versets de Coran 69 ; 38-47.

Il s’agit d’ailleurs d’un passage très étrange du Coran, comme nous allons le voir. Dans ce passage, l’auteur du Coran semble défendre les révélations de Mohammed, ainsi que ses prétentions prophétiques, contre des personnes qui les mettent en doute, par exemple en les assimilant à des inventions de poète ou de divinateur.

Mais l’auteur du Coran assure néanmoins que si Mohammed avait forgé des fausses révélations, un châtiment lui serait infligé, à savoir de mourir en ayant l’aorte tranchée.

Mais non… Je jure par ce que vous voyez, ainsi que par ce que vous ne voyez pas, que ceci [le Coran] est la parole d’un noble Messager, et que ce n’est pas la parole d’un poète; mais vous ne croyez que très peu, ni la parole d’un devin, mais vous vous rappelez bien peu. C’est une révélation du Seigneur de l’Univers. Et s’il avait forgé quelques paroles qu’ils Nous avait attribuées, Nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte. Et nul d’entre vous n’aurait pu lui servir de rempart.Coran 69;38-47


Contexte général : Maladie et mort de Mohammed

La façon dont est mort Mohammed est extrêmement bien sourcée dans les hadiths. Tout musulman minimalement instruit sait que Mohammed est mort des suites d’une maladie.

Et pas de n’importe quelle maladie. En effet, selon le consensus général des hadiths, c’est Mohammed lui-même qui a témoigné avec précision de l’origine exacte de la maladie qui causa sa mort.

Raconté par Aicha : Le prophète disait à propos de cet aliment qui causa sa mort : « O Aicha ! Je sens encore la douleur causée par la nourriture que j’ai mangée à Khaibar, et à ce moment même, il me semble comme si mon aorte eut été tranchée à cause de ce poison. – Sahih Boukhari, volume 5, livre 59, n°713

Tout ceci devrait stupéfaire tout musulman honnête : Comment se peut-il que le prophète de l’islam meure exactement du genre de mort qui, selon la Sourate 69, devait frapper Mohammed si celui-ci « avait inventé des paroles qu’il avait attribuées » à Dieu ?

Avant de continuer, il faut préciser le contexte général : L’empoisonnement auquel fait référence Mohammed dans ce hadith, a eu lieu au cours d’un repas de noce à Khaybar, en Arabie.

En effet, à la suite d’une bataille dans cette ville, contre la tribu des Banu Nadir, les troupes de Mohammed ont vaincu et soumis la population locale. À cette occasion, Mohammed et ses hommes capturent un grand nombre d’individus, en particulier de belles jeunes femmes qu’ils réduisent en esclavage sexuel.

L’une d’entre elles s’appelle Safiya Bint Huyay. Parce qu’elle est très belle et qu’elle appartient à une famille importante, Mohammed s’eprend d’elle. Après avoir tué son mari, Mohammed capture donc Safiya et la prend pour femme.

Parmi les autres femmes captives se trouve également Zaynab Bint Hurith, originaire de Khaybar elle aussi, et dont toute la famille vient d’être tuée par les troupes de Mohammed.

Le repas dont il est question ici est donc le repas de noces que Mohammed et les siens donnent à l’occasion de ce mariage pour le moins forcé.

La mort de Mohammed, illustration extraite du Siyer-i-Nebi, 16e siècle.

Mohammed empoisonné lors d’un repas à Khaybar

Nous avons vu que Mohammed lui-même témoigne que la maladie qui le tua fut causée par l’ingurgitation d’un poison au cours de ce repas de noces et que l’absorbtion de ce plat empoisonné, toujours selon ses propres mots, provoqua en lui un tel sentiment que ce fut « comme si mon aorte eut été tranchée ».

Ce ne fut pas là qu’une simple impression, ni une figure de style employée par Mohammed. Dans de nombreux autres hadiths, Mohammed est formel : c’est bien l’ingurgitation de ce plat qui causa directement la rupture de son aorte.

Oum Bishr dit au prophète durant la maladie de laquelle il mourut : Que penses-tu de ta maladie, apôtre d’Allah ? Je ne pense jamais à la maladie de mon fils, sinon pour me souvenir du mouton empoisonné qu’il mangea avec toi à Khaybar. Le prophète répondit : Et je ne pense pas à ma maladie, sinon à cause de cet événement. Ce fut à cette occasion que mon aorte fut coupée.Sunan Abou Dawoud, n°4449

Mohammed lui-même confirme donc une nouvelle fois que la cause de sa mort fût que son aorte fût littéralement coupée à la suite de cet empoisonnement. Il ne parlait donc pas en utilisant une figure de style. On peut même être extrêmement surpris de voir Mohammed insister à ce point sur la rupture de son aôrte. En effet, ni lui, ni les gens de son entourage, ne devaient ignorer que la sourate 69 annonçait précisément que les faux prophètes devaient mourir de cette maladie en particulier.

Rappellons encore une fois que les versets de Coran 69 ; 38-47 sont extrêmement précis en ce qui concerne la façon dont Mohammed serait tué s’il « inventait des paroles qu’il aurait attribuées à Dieu ».

On lit effectivement dans ces versets : « nous l’aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l’aorte ».

Ce détail, « nous l’aurions saisi de la main droite » a une grande importance dans la mesure où Mohammed, selon son propre témoignage, a eu l’aorte tranchée en mangeant un plat empoisonné. Ou du moins, c’est en mangeant ce plat empoisonné qu’il a contracté une maladie qui causa ensuite une rupture de l’aorte.

Or, il faut savoir que Mohammed enseignait qu’il n’était pas bon de manger de la main gauche, sous prétexte que c’était la façon de manger du diable.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Qu’aucun d’entre vous ne mange ni ne boive avec sa main gauche car certes Chaytan mange et boit avec sa main gauche.Sahih Muslim, n°2020

On peut donc avoir la certitude que Mohammed mangeait avec la main droite lorsqu’il se tenait au repas de Khaybar.

Un grand nombre d’autres hadiths authentiques confirment que Mohammed considérait que sa mort fut causée par le poison ingéré à Khaybar et que ce poison lui causa une rupture de l’aorte.

Dans le hadith d’Ibn Sa’d, on découvre comment Bishr Ibn Al Bara (le fils d’Oum Bishr dont il a été question plus haut dans la Sunnan Abou Dawoud) mourrut à l’occasion de ce repas.

Ayant pleine confiance dans les supposées vertus surnaturelles de Mohammed, Bishr Ibn Al Bara n’avait pas hésité à manger du plat en question.

Ce n’est que parce qu’il vit Mohammed manger de ce plat qu’il se figurât qu’il n’y avait aucun risque. On lit son témoignage chez Ibn Sa’d :

L’apôtre d’Allah prit la cuisse, qu’il porta dans sa bouche. Bishr Ibn al Bara pris une autre partie et la mit dans sa bouche. Au moment où le prophète d’Allah mangea un morceau, Bishr mangea le sien et les autres personnes en prirent aussi. C’est à ce moment que l’apôtre d’Allah dit : Retirez vos mains! Car j’ai senti dans cette cuisse que (la nourriture) est empoisonnée. Sur ceci, Bishr dit : Par celui qui t’a fait grand ! Je l’avais senti par le morceau que j’ai pris. Rien ne m’empêchait de le recracher, sauf l’idée de croire que je n’eus pas aimé la saveur de ta nourriture. Lorsque tu mangeas ce qui était dans ta bouche, je n’aimais pas le fait de sauver ma vie après la tienne et je pensais d’ailleurs que tu n’en aurais pas mangé, s’il y avait eu quelque problème. Bishr ne se leva pas de son siège, mais la couleur (de son visage) changea à la manière de celle d’un taylsan (un vêtement vert).Hadith Ibn Sa’d, volume 2, p. 253

Voir aussi Tabari, page 124, qui confirme encore la même tradition.

Maintenant, voyons qui est responsable de l’empoisonnement de Mohammed.


Qui a empoisonné le plat de Mohammed et pour quelle raison ?

Les hadiths nous rapportent clairement et de façon concordante que la personne qui a empoisonné le plat de Mohammed fut une jeune femme du nom de Zaynab Bint Hurith.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, Zaynab, tout comme Safiya, est une jeune femme juive originaire de Khaybar.

Après l’attaque de la ville par les troupes de Mohammed, les deux jeunes femmes n’ont plus de famille : tous leurs parents, en particulier les hommes, ont été tués ou réduits à l’esclavage. Zaynab a donc été capturée comme esclave.

Peut-être à cause d’un excès de confiance ou d’un sentiment de toute-puissance, Mohamed et ses lieutenants ne semblent pas s’imaginer que cette jeune femme, Zaynab, qui vient de voir toute sa famille se faire massacrer quelques heures auparavant, puisse entretenir quelque compréhensible ressentiment à l’égard de ses bourreaux.

C’est donc sans se méfier qu’ils acceptent la nourriture qu’elle vient leur apporter. Toutefois, comme nous allons le voir, le mobile de Zaynab n’est pas seulement motivé par un pur désir de vengeance. De façon presque providentielle, elle cherche également à montrer à tous que Mohammed est un faux prophète et qu’il n’est rien d’autre que le chef d’une bande de pillards.

Tel est son témoignage dans la Sunan d’Abou Dawoud :

À Khaybar une juive [Zaynab Bint Hurith] présenta à Muhammed un mouton rôti qu’elle avait empoisonné. L’apôtre de Dieu mangea, ainsi que les autres personnes. Puis il dit : retirez vos mains, car j’ai senti que cette nourriture est empoisonnée. Bishr bin al Bara bin Ma’rur al Ansari mourut (immédiatement). Ainsi, le prophète envoya chercher la juive et lui dit : « Qu’est ce qui t’a incité à faire cela ? Elle répondit : « Si tu étais un prophète, cela ne te ferait aucun mal ; mais si tu n’étais qu’un roi, je débarrasserais ainsi le peuple de toi. » L’apôtre d’Allah donna alors des ordres la concernant et elle fut tuée. Il parlait (par la suite) de la douleur de laquelle il mourut de la façon suivante  : J’ai continué de sentir la douleur de ce morceau de viande que j’ai mangé à Khaybar. C’est de là que vint que mon aôrte fut coupée.Sunan Abou Dawoud, n°4498

Nous lisons donc ici un remarquable témoignage de l’acte de Zaynab, mais aussi une nouvelle confirmation de l’origine de la maladie qui causa la mort de Mohammed.


L’acte de Zaynab révèle providentiellement l’imposture de Mohammed

Ainsi donc, de manière providentielle et tout à fait extraordinaire, l’acte de Zaynab a révélé aux yeux de tous, du moins à ceux qui avaient des yeux pour voir, que Mohammed était un faux prophète.

Enivré peut-être par ses victoires, il n’a pas été capable de comprendre que le plat était empoisonné. De même, lui qui était coutumier des révélations soudaines et opportunes, Mohammed n’a reçu ici aucune révélation divine qui aurait pu l’avertir de la menace.

Cet épisode de la vie de Mohammed est copieusement attesté dans les traditions les plus antiques et les plus authentiques de l’islam :

Le Messager d’Allah fit amener Zaynab Bint Al Harith (celle qui l’empoisonna) et lui dit : « Qu’est ce qui t’a incité à faire ce que tu as fait? » Elle répondit : « Tu as fait à mon peuple ce que tu as fait. Tu as tué mon père, mon oncle et mon mari, et donc je me suis dit en moi-même ‘Si tu es un prophète, tu l’aurais su (l’empoisonnement)’ et d’autres rapportèrent : ‘Si tu n’es qu’un roi, nous nous débarrasserons de toi. – Ibn Sa’d, p. 252

Il est donc vraiment stupéfiant de voir que Coran 69 ; 38-47 décrive avec une pareille précision la façon exacte dont est mort Mohammed.


Mohammed piégé par le Coran

Que nos amis musulmans ne nous en tiennent pas rigueur : il est évident que pour nous autres Catholiques, le Coran ne peut pas être une révélation divine. Nous considérons son origine comme humaine, ou peut-être même diabolique.

Cependant, que l’on soit catholique ou musulman, les versets et les hadiths que nous venons d’étudier doivent tous nous interroger, tant cette histoire est stupéfiante.

En effet, nous voyons ici une annulation mutuelle des prétentions du Coran à être une révélation divine, ainsi qu’une annulation des prétentions prophétiques de Mohammed.

Car, si le Coran est la révélation divine et si Mohammed est le prophète de Dieu, comment se fait-il qu’il soit mort exactement de la façon dont meurent les faux prophètes selon le même Coran ?

Or, si Mohammed est un faux prophète, il faut donc nécessairement conclure que le Coran lui-même est une fausse révélation.

Dans de précédentes études, nous avons clairement pu vérifier que, toujours selon les mêmes sources islamiques, antiques et orthodoxes, Mohammed était loin d’être un mystique fiable :

  • Mohammed fut trompé par de fausses révélations apportées par un démon déguisé sous l’apparence de « l’ange Gabriel ». C’est le cas notoire du contexte de la révélation des « versets sataniques » de la Sourate 53 que nous allons examiner plus loin.
  • À d’autres occasions, Mohammed reçut des révélations soudaines qui lui permettaient opportunément de justifier ou de débloquer une situation à l’instant T. C’est un peu ce qu’on observe dans l’étrange histoire du divorce de Zaynab et Zayd dans la Sourate 33 ou encore dans le contexte de la révélation des versets sur le voile islamique, dans la même sourate.

Un autre exemple se trouve dans la Sourate 81 qui de manière très appropriée, se nomme At-Takweer, c’est-à-dire « L’obscurcissement ».

Aux versets 22 à 25 de cette sourate, l’inspirateur du Coran se lance dans une litanie destinée à défendre la fiabilité de Mohammed, dans un style fort analogue à ce que nous avions pu voir précédemment dans Coran 69 ; 38-47.

Il s’agit ici de défendre une nouvelle fois la mission prophétique de Mohammed face à des personnes qui la remettent en question.

Aux versets 22 à 25 de la Sourate 81, on lit ainsi :

Votre compagnon (Muhammad) n’est nullement fou ; il l’a effectivement vu (Gabriel), au clair horizon ; et il ne garde pas avarement pour lui-même ce qui lui a été révélé. Et ceci [le Coran] n’est point la parole d’un diable banni. Coran 81 ; 22-25

Mohammed recevant la première révélation coranique d’une entité se présentant comme « l’ange Gabriel », illustration extraite du Jami’ Al-Tawarikh, 1307.

Pourquoi est-ce que l’inspirateur du Coran insiste ici encore une fois sur le fait que « Mohammed n’est pas un fou » et que « le Coran n’est pas la parole du diable » ?

De notre point de vue Chrétien, il est clair que celui qui parle ici, ce n’est ni Dieu, ni l’ange Gabriel, mais plutôt un démon qui cherche à se défendre et à tromper ses victimes.

En d’autres endroits, toujours sur le même mode défensif, l’auteur du Coran affirme que le diable a toujours tenté d’altérer le sens des révélations reçues par les prophètes, mais que « Dieu » « avait toujours aboli les suggestions du diable et rétabli le vrai sens des versets en question ».

Nous n’avons envoyé avant toi aucun messager ni prophète sans que le diable ait tenté d’altérer le sens des versets qui leur étaient révélés. Mais Dieu a toujours aboli les suggestions du diable et rétabli le sens véritable de Ses versets. Dieu est Omniscient et Sage. – Coran 22 ; 52

Selon le Coran, donc, il est possible que le sens de la « révélation divine » soit temporairement altéré ou mal transmis, à cause des intrigues du diable, mais que « Dieu » vient toujours rétablir la révélation d’origine dans son sens véritable.

Que le diable cherche à tromper le coeur et la raison de l’homme pour le détourner de la Révélation, nous autres Chrétiens en convenons sans problèmes. Cependant, le problème se pose très différement pour l’islam.

Premièrement, ce problème d’interprétation du sens de tel ou tel passage du Coran est un problème insoluble dû à la nature même de l’islam. Comme toutes les religions non-révélées, l’islam ne peut pas revendiquer de principe d’unité, contrairement au Catholicisme, qui possède un pape et un magistère garantis par l’infaillibilité donnée par Jésus-Christ Lui-même dans l’Evangile. Ainsi, les musulmans s’écharperont toujours sur le sens de tel ou tel verset, les uns utilisant telle ou telle tradition, les autres suivant telle ou telle école théologique, d’autant plus que le Coran est rempli de sentances très obscures qui n’auraient littéralement aucun sens, sans utiliser les hadiths pour en découvrir le contexte, à défaut d’en découvrir le sens.

Deuxièmement, le vrai problème est plutôt celui de l’identité exacte de l’auteur du Coran et donc de la validité du ministère prophétique de Mohammed.

Mohammed contre le Sheytan : Les Versets Sataniques

Le cas des fameux versets sataniques, à savoir les versets 19 à 23 de la sourate 53, apportent la preuve définitive, à la fois contre le Coran, ainsi que contre Mohammed. Dans ces versets, on lit la chose suivante :

Que vous en semble [des divinités], Lât et Uuzzâ ainsi que Manât, cette troisième autre ? Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille ? Que voilà donc un partage injuste ! Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de leurs âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur.Coran 53 ; 19-23

Lus ainsi, on pourrait croire que ces versets sont une condamnation ferme des divinités païennes bien connues dans l’Arabie du temps de Mohammed.

En réalité, on consultant les sources les plus authentiques de la Tradition islamique, on apprend que ces versets ne sont pas les versets originaux du Coran. Ils sont venus en remplacer d’autres, à savoir les fameux versets sataniques.

Tout ceci est confirmé par une chaîne de transmission tout à fait authentique, puisqu’elle remonte à Ibn Abbas, qui était l’un des plus proches fidèles de Mohammed :

Ibn Abbas a dit : Un diable nommé « le blanc » (Al Abiyad) vint auprès du messager d’Allah (Mohammed) sous l’apparence de Gabriel et il plaça dans sa récitation (c’est-à-dire sa récitation du Coran) : « En effet, ces idoles sont d’illustres divinités, dont l’intercession doit être espérée » et le prophète les récita. Al-Qurtubi, Shams al-Din, al-Jami‘ li-Ahkam al-Qur’an, Le Caire, Dar al-Kutab al-Misriyya, 1964, Volume 12, p.84

Ainsi donc, selon Ibn Abbas, en au moins une occasion, Mohammed fut trompé par un démon qui lui affirma qu’il était bon de prier et d’espérer en l’intercession de divinités païennes.

L’authenticité de cet évènement de fait aucun doute, puisqu’il est rapporté par les plus grands biographes de Mohammed, à savoir Ibn Hisham, Ibn Ishaq, Ibn Sa’d, Al-Waqidi ou encore Al-Tabari.

Pire encore, après avoir reçu cette révélation, Mohammed la récita et se prosterna, juste après avoir affirmé qu’on pouvait espérer dans l’intercession de ces idoles païennes :

Satan lui fit répéter ces deux phrases : « ces idoles sont d’illustres divinités, dont l’intercession doit être espérée ». L’apôtre d’Allah les répéta, puis il récita la sourate complète et se prosterna, et les gens qui étaient là se prosternèrent avec lui. – Ibn Sa’d’s « Kitab al Tabaqat al Kabir » (Book of the Major Classes), Volume 1, parts 1 and 2, pp. 236 – 239, translated by S. Moinul Haq, published by the Pakistan Historical Society

Il faut savoir qu’à cette occasion, se prostèrent aussi bien des partisans de Mohammed que des païens qui étaient présents et qui se rejouirent d’ailleurs de la proposition syncrétiste que Mohammed venait de leur faire, par les paroles et par les actes.

Cependant, une fois rentré chez lui, Mohammed reçut la visite de « l’ange Gabriel ». On lit ainsi, toujours chez Ibn Sa’d :

Il était assis dans sa maison et, au soir, Gabriel vint à lui et révisa la sourate. C’est alors que Gabriel lui dit : « Ai-je apporté ces deux versets ? » L’apôtre d’Allah dit : « J’ai attribué à Allah, ce qu’il n’a pas dit ». C’est alors qu’Allah lui révéla les versets suivants (Sourate 17, versets 73 à 75) :  Ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, [dans l’espoir] qu’à la place de ceci, tu inventes quelque chose d’autre et (l’imputes) à Nous. Et alors, ils t’auraient pris pour ami intime. Et si Nous ne t’avions pas raffermi, tu aurais bien failli t’incliner quelque peu vers eux. Alors, Nous t’aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n’aurais pas trouvé de secoureur contre Nous.Ibid

Lorsqu’on lit ces versets tout en ayant connaissance de tout ce qui s’est passé auparavant, il me semble qu’on peut affirmer avec certitude que le prétendu ange Gabriel et le démon Al-Abiyad ne sont qu’une seule et même entité démoniaque.

Quoiqu’il en soit, cette histoire a été transmise dans la tradition islamique la plus ancienne et la plus authentique. Naturellement, un grand nombre de théologiens et d’apologistes musulmans ont par la suite tenté de diminuer, de dissimuler, voire de nier ces faits. Et pour cause : ils remettent radicalement en cause la mission prophétique de Mohammed, qui est sensé être le transmetteur infaillible des commandements divins.

Comment peut-on imaginer que le prophète de l’islam ait pu être dupé par une tromperie aussi grossière ? Si un prétendu ange vient vous annoncer que Dieu veut qu’on se prosterne et qu’on prie des divinités païennes, il n’y a vraiment pas besoin d’être un prophète pour comprendre que ce message ne vient clairement pas de Dieu et que cet ange ne peut être autre chose qu’un démon.

De plus, cette histoire détruit complètement le dogme du Coran incréé ou même la simple croyance en la préservation parfaite du Coran, puisque nous apprenons ici de la bouche même des plus antiques témoins de l’islam, qu’un verset entier du Coran fut un jour falsifié par Mohammed lui-même.

Beaucoup d’apologistes musulmans ultérieurs ont cherché à relativiser cette histoire, voire à affirmer qu’elle n’avait jamais eu lieu, en qualifiant les témoignages de la tradition islamique de mursal, c’est à dire de fabrications pures et simples.

Ces apologistes musulmans voudraient donc nous faire croire que les très nombreux savants musulmans des premières décennies de l’islam se seraient tous accordés pour rapporter un mensonge aussi énorme vis-à-vis de leur propre prophete.

Comme souvent lorsqu’il s’agit de sources islamiques embarassantes, les apologistes musulmans se bornent à affirmer que l’isnaad, c’est à dire la chaine de transmission, ne permet pas de certifier de l’authenticité de ce récit. Mais cette position n’est pas tenable lorsque l’on sait que le récit des versets sataniques remonte à des autorités aussi illustres et antiques telles que :

  • Ka’b al-Qurazi, l’un des premiers théologiens musulman
  • Urwah Ibn Al-Zubayr, l’un des premiers historiens de l’islam et neveu d’Aisha la femme de Mohammed
  • Abu Bakr Ibn Al-Rahman Ibn Al-Harith, l’un des premiers grands juristes du premier siècle de l’islam
  • Abou Al-Aliyah Al-Basri, également un grand théologien musulman du premier siècle de l’islam
  • Ou encore Al-Suddi, Muhammad Ibn Al-Sa’ib al-Kalbi, Qatadah Ibn Di’amah, al-Dahhak Ibn Muzahim Al-Balkhi, Ikrimah, Sa’id Ibn Jubayr et bien sûr, Ibn Abbas, l’un des plus proches compagnons de Mohammed.

Ainsi, tous les premiers grands savants de l’islam, dont certains avaient connu Mohammed personellement, ont tous rapporté cette histoire.

Plusieurs siècles plus tard, les compilateurs de hadiths comme Bukhari ne rapportaient plus cette histoire que de façon extrêmement tronquée. Chez Boukhari, par exemple, on lit le rapport suivant :

Rapporté par Ibn Abbas : Le Prophète se prosterna après avoir fini de réciter la sourate An-Najm (Sourate 53) et tous les musulmans et les Mushrikun (polythéistes, païens, idolâtres et mécréants) ainsi que les djinns et les êtres humains se prosternèrent avec lui.Sahih Boukhari, n°4862

On voit ici clairement que le récit original a été complètement expurgé de ces élements les plus troublants, d’autant plus que Boukhari rattache ce hadith, non pas à aux versets 19 à 23, mais au seul verset 62, ce qui donne évidemment un sens tout à fait différent.

D’autres s’appuient sur l’exégèse d’Ibn Kathir, qui fait mention de cet incident qu’il appelle « l’histoire d’Al-Gharaniq » (Al-Gharaniq désigne les divinités païennes en question). Dans son commentaire des versets 52 à 54 de la sourate 22, Ibn Kathir parle en effet de « comment le Shaytan a inséré certains mensonges dans les paroles des prophètes et comment Allah les a abolies« . Dans ce commentaire, Ibn Kathir semble implicitement faire mention des versets sataniques, mais il soutient que la plupart des anciens exégètes ne considéraient pas que ce récit était authentique. Mais ce qui est interessant, ce sont les versets commentés ici par Ibn Kathir. On lit en effet aux versets 52 et 53 de la sourate 22 les paroles suivantes :

Nous n’avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n’ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le Diable n’ait essayé d’intervenir [pour semer le doute dans le cœur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage. Afin de faire, de ce que jette le Diable, une tentation pour ceux qui ont une maladie au cœur et ceux qui ont le cœur dur… Les injustes sont certes dans un schisme profond.Coran 22 ; 52-53

Ce verset du Coran affirme donc que le diable cherche à tromper les prophètes dans la transmission des révélations qu’ils reçoivent. Certes, nous pouvons convenir de cela en tant que Chrétiens.

Mais remarquez bien que ce passage du Coran affirme que « Allah abroge ce  que le diable suggère et Allah renforce ses versets…afin de faire, de ce que jette le diable, une tentation pour ceux qui ont une maladie au coeur et ceux qui ont le coeur dur« .

En ayant connaissance de l’authenticité de l’affaire des versets sataniques, nous pouvons donc déduire que l’auteur du Coran affirme qu’il a délibérément laissé Mohammed recevoir et enseigner une fausse révélation pour tester ses contemporains.

Mais si tel était le cas, pourquoi est-ce que « l’ange Gabriel » aurait fait des reproches à Mohammed en ce sens ? Et si tel était le cas, pourquoi est-ce que l’auteur du Coran déclare dans la sourate 69 qu’il punirait de mort Mohammed si ce dernier venait à lui attribuer des paroles non-révélées ? Il ne s’agit pas d’un test, mais plutôt d’une tromperie diabolique.

De plus, les efforts des apologistes musulmans pour démontrer que l’histoire des versets sataniques seraient une pure fabrication est totalement contredite par le témoignage du Coran lui-même. En effet, le passage que nous venons de lire, à savoir les versets 52 et 53 de la sourate 22, font clairement allusion à la tromperie dont Mohammed a été victime.

En ce qui nous concerne, les choses sont claires : l’auteur du Coran, s’il n’est pas humain, doit certainement être un ange démoniaque. Il n’y a pas d’autre explication possible.

Que les musulmans qui nous lisent méditent bien à ce sujet et qu’ils méditent encore davantage sur les paroles d’un vrai apôtre de Dieu, à savoir Saint Paul, qui enseigne la chose suivante dans l’épitre aux Galates :

Je m’étonne que si vite vous vous laissiez détourner de celui qui vous a appelés en la grâce de Jésus-Christ, pour passer à un autre Evangile : non pas qu’il y ait un autre Evangile ; mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent changer l’Evangile du Christ. Mais si nous-mêmes, si un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème  !Galates 1 ; 8

En ce qui me concerne, j’ai l’intime conviction que dès le début de sa prédication, Mohammed fut la victime d’un démon qui se présenta à lui comme étant l’ange Gabriel. Si Mohammed avait eu l’occasion de lire la Sainte Bible en son temps, il aurait médité sur les fameuses paroles de Saint Paul dans 2 Corinthiens 11. Cela lui aurait peut-être évité de devenir un ministre de l’erreur :

Ces gens-là sont de faux apôtres, des ouvriers astucieux, qui se déguisent en apôtres du Christ. Et ne vous en étonnez pas; car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres.2 Corinthiens 11 ; 13-15

Le grand érudit shiite médiéval Ibn Al Nadim, dans son Kitab Al Fihrust mentionne un livre (il s’agit en l’occurrence du livre kabbalistique pseudobiblique dit « Testament de Salomon », daté du 1e siècle de notre ère) dans lequel apparaissent 70 jinns, dont « sept rois jinns » qui sont chacun attachés à un jour de la semaine.

Or, le démon « Al Abiyad », celui qui aurait trompé Mohammed, est le jinn associé au lundi.

Al-Abyad, le démon qui s’est présenté à Mohammed sous l’aspect de l’ange Gabriel.

Les jinns en islam, sont à peu près l’équivalent des daimons des païens antiques : ils sont considérés comme des esprits angéliques, ni foncièrement bons, ni foncièrement mauvais. Or, on ne trouve aucune trace de telles entités dans la Sainte Bible. On voit ici une autre contradiction entre la Bible et le Coran.

À partir de là, la tradition ésotérique islamique a développé, à la suite des juifs kabbalistiques et des gnostiques, une épaisse littérature magique. L’érudit soufi Mohammed Al Tabasi, par exemple, a rédigé au 11e siècle un traité sur les méthodes pour contrôler ces démons au moyen d’incantations, de charmes, de combinaisons de lettres et de formules, en vue d’obtenir des pouvoirs surnaturels.

Comme nous l’avons dit, il apparaît, selon la démonologie islamique, que le démon « Al Abiyad » est constamment associé avec le lundi.

Or, selon le très éminent savant sunnite contemporain Ar-Raheeq Al-Makhtum, dans sa célèbre biographie de Mohammed, c’est précisément un lundi que Mohammed reçut la première révélation coranique de « l’ange Gabriel ».

Au mois de Ramadan, au cours de sa troisième année de solitude dans la grotte de Hira, la volonté d’Allah a désiré que sa miséricorde abonde sur terre et Mohammed fut honoré en tant que prophète, et c’est ainsi que la lumière de la révélation éclata sur lui par quelques verses du noble Coran. En ce qui concerne la date exacte de cet événement, un examen attentif des circonstances et des indices pertinents indique le lundi, 21e jour du mois de Ramadan, pendant la nuit, c’est-à-dire le 10 aout de l’année 610, c’est-à-dire au moment où Mohammed était exactement âgé de 40 ans, 6 mois et 12 jours, c’est-à-dire 39 ans, 3 mois et 22 jours selon le calendrier grégorien. – Ar Raheeq Al Makhtum, The Seal of Nectar, p. 68


Conclusion

En clair, l’affaire de Khaybar, de même que le cas des versets sataniques, démontre sans aucun doute que le Coran ne peut pas venir de Dieu, et que Mohammed n’est pas un vrai prophète. Tout ceci, nous l’avons prouvé uniquement par l’examen des sources islamiques elles-mêmes.

Contrairement à Mohammed, les vrais prophètes et les vrais apôtres de Jésus-Christ n’ont jamais été trompés par un quelconque démon. Jamais ils n’ont enseigné le mensonge et jamais ils n’ont prophétisé autre chose que ce que Dieu leur a révélé. Une simple comparaison entre la vie héroïque des Patriarches, des Juges, des Prophètes et des Apôtres bibliques avec la vie et la prédication de Mohammed, suffit à montrer que ce dernier n’a jamais été envoyé, ni inspiré par Dieu.

Nous voyons aussi que Mohammed pouvait être facilement manipulé par le diable, même de la façon la plus grossière.

À linverse, l’Evangile nous montre que Jésus-Christ avait un contrôle total sur tous les démons, qui tremblaient de peur devant Lui, et ne pouvaient évidemment rien faire contre Lui.

Puis Il monta dans une barque, et Ses disciples Le suivirent. Et voici qu’il s’éleva sur la mer une si grande tempête, que la barque était couverte par les flots ; et Lui, Il dormait. Ses disciples s’approchèrent de Lui, et L’éveillèrent, en disant : Seigneur, sauvez-nous, nous périssons. Et Jésus leur dit : Pourquoi êtes-vous effrayés, hommes de peu de foi ? Alors Se levant, Il commanda aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme. Ces hommes furent dans l’admiration, et ils disaient : Quel est Celui-ci, à qui les vents et la mer obéissent ? Lorsqu’ils furent arrivés à l’autre bord, au pays des Géraséniens, deux possédés vinrent au-devant de Lui, sortant des sépulcres, si furieux que personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voici qu’ils se mirent à crier, en disant : Qu’y a-t-il entre Vous et nous, Jésus, Fils de Dieu ? Etes-Vous venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? Or, il y avait non loin d’eux un grand troupeau de porcs qui paissaient. Et les démons Le priaient, en disant : Si Vous nous chassez d’ici, envoyez-nous dans ce troupeau de porcs. Il leur dit : Allez. Et étant sortis, ils entrèrent dans les pourceaux ; et voici que tout le troupeau alla se précipiter avec impétuosité dans la mer, et ils moururent dans les eaux. Alors les gardiens s’enfuirent ; et venant dans la ville, ils racontèrent tout cela, et ce qui était arrivé aux possédés. – Matthieu 8 ; 23-33

Dieu incarné, Jésus Christ a tout pouvoir sur les démons, qu’Il chasse d’un seul regard.

Ajoutons enfin que la Sainte Ecriture condamne durement les faux prophètes.

On lit par exemple dans le 18e chapitre du Deutéronome :

Mais le prophète qui s’enorgueillira jusqu’à dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. – Deutéronome 18 ; 20

Ainsi, saint Moïse et le Seigneur Jésus Christ nous avaient depuis longtemps avertis contre les imposteurs comme Mohammed.

Il s’élèvera plusieurs faux prophètes qui en induiront un grand nombre en erreur. – Matthieu 24 ; 11

Pour finir, laissons encore parler Mohammed, puisqu’il a lui-même explicitement admis avoir inventé ou du moins relayé des fausses révélations :

J’ai fabriqué des paroles contre Dieu et je lui ai prêté des paroles qu’il n’a pas prononcées. – Al Tabari, Histoire, Volume 6, p.111

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1 commentaire

  1. […] croyance, omettent de remettre en cause la validité de la mission prophétique de Mohammed. Or, le seul exemple des fameux « versets sataniques » démontre aisément que la question du Coran créé ou incréé s’efface lorsque l’on constate […]

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