Vie et Oeuvres du Père Dimitri Augustin Galitzine

Découvrons aujourd’hui la vie exemplaire du Père Dimitri, prince né dans l’illustre famille Galitzine et devenu plus tard l’un des premiers prêtres missionnaires aux États-Unis. Contrairement à la plupart des célèbres convertis russes que nous présentons dans cette série, le Père Galitzine a la particularité de n’avoir jamais vécu dans son pays d’origine, mais comme nous allons le voir, c’est en Amérique qu’il s’illustrera comme l’une des gloires du catholicisme russe. Par ailleurs, nous aurons l’occasion, dans le futur, de raconter l’histoire de bien d’autres membres de la famille Galitzine, tant cette famille compte de convertis au catholicisme.

Le prince Dimitri Dimitrievitch est né le 22 Décembre 1770 à La Haye, aux Pays-Bas, où son père, le prince Dimitri Alexeievitch, était l’ambassadeur de l’empire Russe. Sa mère était Adélaïde Amélie Von Schmettau, une princesse prussienne et fille du Maréchal Samuel Von Schmettau.

En 1772, l’impératrice Catherine visita la famille de l’ambassadeur Galitzine à La Haye, et en voyant le prince Dimitri, qui était âgé de deux ans à peine, elle décida de le nommer comme futur officier de la garde impériale, en conséquence de quoi, le jeune prince sera dès lors orienté vers une carrière militaire.

Dans sa jeunesse, le plus proche ami du prince Dimitri était nul autre que le prince Guillaume-Frédéric, fils de Guillaume V d’Orange-Nassau, qui était alors le stathouder des Provinces-Unies. Cette amitié d’enfance se poursuivit bien plus tard, lorsque le prince Guillaume-Frédéric devint roi des Pays-Bas et Duc du Luxembourg sous le nom de Guillaume Ier.

Bien que le prince Dimitri soit né dans la religion russe, ses parents étaient loin d’être pieux. Au contraire, l’atmosphère philosophique et spirituelle au sein du foyer était plutôt celle du rationalisme et du mépris pour les dogmes religieux, qu’ils soient catholiques ou orthodoxes. En effet, le père de Dimitri, avant sa nomination dans les Provinces-Unies, avait été ambassadeur russe à Paris, et c’est à cette époque que l’ambassadeur s’est lié d’amitié avec les philosophes des Lumières et de la Franc-maçonnerie. Ainsi, durant toute son enfance et une partie de son adolescence, la famille du prince Dimitri était très liée avec plusieurs grandes figures littéraires de cette époque, et plus particulièrement Voltaire et Diderot.

La mère du prince Dimitri, la princesse Amélie, avait été élevée dans la piété du catholicisme, mais dès l’âge de 9 ans, elle perdit progressivement la foi à cause de l’influence d’un mauvais précepteur. Son mariage avec l’ambassadeur ne fit que la conforter dans son rejet de la foi chrétienne. Cet environnement familial fait que le jeune prince Dimitri fut presque totalement étranger à toute influence religieuse jusqu’à ses 14 ans.

Dans ses mémoires, le prince Dimitri, alors devenu prêtre, se rappellera de cette période :

J’ai vécu quinze ans dans un pays catholique, sous un gouvernement catholique, au sein duquel les pouvoirs spirituels et temporels étaient réunis dans une même personne. Pendant tout ce temps, je ne fus pas un membre de l’Église catholique ; l’intimité qui existait entre notre famille et un certain philosophe français avait produit chez nous un mépris pour la religion révélée.

Cependant, une suite d’événements providentiels vont changer le cours de la vie du jeune prince et le mener petit à petit vers la conversion au catholicisme. Vers 1773, sa mère, la princesse Amélie, est frappée par une maladie. Durant sa guérison, celle-ci fait alors la promesse d’étudier sérieusement la doctrine catholique. Fidèle à cette promesse, trois ans plus tard, la princesse Amélie reçut sa première communion et renoua définitivement avec la foi de son enfance. Elle passa alors ses journées à prier et à méditer amèrement sur les erreurs de sa vie passée. L’un de ses plus grands regrets était bien sûr d’avoir trop longtemps négligé l’éducation religieuse de son fils Dimitri.

Ces regrets et ces inquiétudes de mère se retrouvent dans la correspondance entre la princesse Amélie et son fils. Dans une lettre qu’elle lui adresse pour son 14e anniversaire, on peut lire les choses suivantes :

En ce jour, je suis à la fois emplie de joie et de terreur. En me réveillant ce matin, ma première pensée fut une pensée de joie et de gratitude envers Dieu, car Il t’a donnée à moi et m’a permis, peut-être, de faire naître un grand homme. Mais aujourd’hui, je me dis à moi-même : quatorze ans ont passé Seigneur, et Dimitri est encore sans volonté et sans énergie, soumis à l’influence d’autres personnes. Cette douloureuse pensée en amena une autre : un doute terrible. Est-ce que cet enfant, que j’ai porté en mon cœur, sera un jour agréable à Dieu et béni pour l’éternité ? Ou continuera-t-il à courir vers la perdition, en dépit de mes supplications, de mes avertissements et de mes prières ? Cher Dimitri, dans cette espérance, cher enfant, je me jette aux pieds de notre Créateur et je crie du fond de mon être : Ayez pitié de lui et ayez pitié de moi.

La supplique émouvante de sa mère eut un impact extrêmement puissant sur Dimitri. A partir de ce moment-là, il décida d’imiter sa mère et d’étudier lui aussi la religion. Le Père Dimitri rapporte ainsi dans ses mémoires les étapes de sa conversion :

Très rapidement, je ressentis la nécessité d’étudier à fond les différents systèmes religieux afin de déterminer lequel était le vrai. Bien que j’étais né membre de l’église grecque et bien que tous les hommes de ma connaissance étaient soit orthodoxes, soit protestants, j’étais résolu à n’embrasser que la religion qui, après une enquête impartiale, m’apparaîtrait comme la vraie religion de Jésus-Christ. Mon choix se porta sur l’Église catholique.

La conversion du prince Dimitri est donc aussi magnifique que providentielle. Étant donné son éducation, son milieu et ses fréquentations, il pouvait sembler improbable qu’un si jeune homme se convertisse au catholicisme avec l’ardeur qu’on va lui connaître.

C’est donc à l’âge de 17 ans que le prince Dimitri fut formellement reçu dans l’Église catholique, une nouvelle qui mécontenta grandement son père. En effet, l’ambassadeur avait prévu pour son fils une grande carrière militaire ou diplomatique. Or, comme nous l’avons vu précédemment, le fait, pour un russe, de se convertir au catholicisme, était passible de lourdes sanctions économiques et financières. Dans un premier temps, l’ambassadeur Galitzine voulut envoyer Dimitri au régiment de la garde impériale à Saint-Pétersbourg, dans l’espoir de le détourner de sa vocation catholique. Toutefois, c’est finalement en Europe occidentale que le jeune Dimitri sera envoyé. En 1792, alors que la Révolution Française fait rage, Dimitri devient l’aide de camp du général autrichien Van Lilien. Néanmoins, l’assassinat du roi de Suède Gustave III, ainsi que la mort soudaine de l’empereur Léopold, força la Prusse et l’Autriche a interdire la présence de tout étranger dans leurs armées.

Dimitri ayant été démis de ses fonctions, ses parents décidèrent de l’envoyer poursuivre ses études aux États-Unis. Une décision dont ils ne mesuraient pas les heureuses conséquences.

Il partit donc de Rotterdam le 18 août 1792 et arriva à Baltimore, le 28 octobre de la même année, accompagné de son tuteur, le père Brosius, qui devint plus tard un grand missionnaire catholique aux États-Unis. Arrivé en Amérique, le prince Dimitri, afin d’éviter les problèmes qu’auraient pu lui attirer sa qualité de prince russe et la célébrité de son nom, se fit connaître officiellement sous le nom d’Augustin Schmettau, et plus tard, sous le nom d’Augustin Smith. Ce pseudonyme était évidemment un hommage à sa mère. Lors de son entrée dans l’Église Catholique, Dimitri avait choisi le nom d’Augustin, en référence à sa mère qui était née et s’était mariée un 28 aout, c’est à dire le jour de la fête du célèbre évêque d’Hippone.

En arrivant aux États-Unis, Dimitri réalisa à quel point cette nouvelle nation était encore très étrangère à la foi catholique. Très vite, avec la bénédiction de Mgr. Carroll, le premier évêque de Baltimore, Dimitri prit la deuxième plus importante décision de sa vie : devenir prêtre. Il entra alors le 5 Novembre 1792 au séminaire Sulpicien qui venait tout juste d’être fondé à Baltimore. Cette décision stupéfia et horrifia son père, l’ambassadeur Galitzine, qui, désespéré, alla jusqu’à demander à l’impératrice Catherine de lui adresser personnellement l’ordre de se rendre à Saint-Pétersbourg pour intégrer la garde impériale. Naturellement, ces requêtes n’eurent aucun effet sur la décision ferme du jeune séminariste.

Ainsi, Dimitri fut ordonné prêtre le 18 mars 1795 par Mgr. Carroll. Il devint ainsi le tout premier prêtre catholique a avoir fait toutes ses études théologiques aux États-Unis et le second prêtre à y avoir été ordonné. Par humilité autant que par souci de discrétion, le père Dimitri décida de conserver l’usage du nom de sa mère dans son apostolat. Il fut alors connu comme le Père Smith.

Alors qu’il désirait d’abord demeurer au sein de la congrégation des Sulpiciens et de s’y consacrer à l’étude et à la contemplation, le Père Dimitri comprit rapidement qu’il devait quitter l’ordre pour répondre aux exigences de sa nouvelle mission. En effet, en 1796, Mgr. Carroll reçut un message d’une certaine Madame Burgoon, membre de la colonie Maguire, en Pennsylvanie. Cette dame était mourante et, désirant se convertir au catholicisme avant de mourir, elle demandait à l’archevêque de Baltimore qu’il lui envoyat un prêtre. C’est ainsi que Mgr. Carroll confia cette tâche urgente au Père Dimitri, qui découvrit alors la région montagneuse des Allegheny, qui deviendra sa terre de mission.


C’est ainsi qu’en 1799, dans les montagnes Allegheny ; le père Dimitri établit la colonie de Loretto, laquelle est devenue une ville qui compte aujourd’hui environ 1300 habitants. Loretto était en fait la continuité de la colonie Maguire, laquelle avait été établie en 1788 par le capitaine Michael Maguire. Ce dernier, mort en 1793, avait légué 160 hectares de terrain à Mgr. Carroll afin d’y fonder une communauté catholique disposant d’un clergé résident. Le petit village de Loretto devint de cette manière, la première ville catholique de langue anglaise en dehors de la côte est des Etats-Unis. Là, le père Dimitri consacra la paroisse à Saint Michel Archange, aussi bien en l’honneur de l’origine russe des Galitzine, qu’en mémoire du capitaine Maguire. Cette église est aujourd’hui devenue la basilique Saint Michel Archange. En 1802, le père Dimitri devint officiellement un citoyen des États-Unis.

L’établissement de Loretto fut loin d’être facile. Dans ses débuts, il n’y avait là que quelques familles catholiques, éparpillées dans un vaste périmètre et très éloignées les unes des autres. Le père Dimitri dépensa également beaucoup d’argent pour acheter davantage de terres, afin d’attirer davantage de familles. Ses biographes estiment qu’il dépensa près de 150.000 dollars pour acheter près de 80 kilomètres carrés de terrain, qu’il donnait ou vendait ensuite à des prix dérisoires aux nouveaux colons catholiques.

De plus, son travail de missionnaire dans cette région était extrêmement difficile, d’autant plus qu’il y travaillait seul, sans autre prêtre pour l’assister. En effet, les montagnes Allegheny, à cette époque, étaient un vaste territoire sauvage et largement inexploré, peuplé avant tout de bêtes sauvages. Malgré cet environnement hostile, le père Dimitri parcourait continuellement et sans relâche ces forets dangereuses pour aller dire une messe ou entendre une confession.

Pendant ce temps, d’autres épreuves allaient accabler le brave père Dimitri. En effet, en 1806, la mort de sa mère, la princesse Amélie, l’affectèrent durement, comme il le rapporte dans une lettre à Mgr. Carroll :

Je peux mieux ressentir que décrire mon état mélancolique et maussade, surtout depuis la mort de ma mère. Ma situation solitaire dans les espaces sauvages des Allegheny, les souffrances et les persécutions que je subis ici…tout ceci conspire pour me noyer dans la peine et dans la tristesse. Pour l’amour de Dieu, envoyez-moi un compagnon, un prêtre, afin de m’aider et de m’assister…un ami qui m’aidera à supporter ce fardeau.

De plus, une autre épreuve allait éprouver l’apostolat du père Dimitri. Il s’agissait cette fois-ci d’une épreuve financière. Pendant de nombreuses années, le Père Dimitri recevait de l’argent de la part de sa mère, en attendant de recevoir son héritage, lequel représentait une somme considérable, étant donné la fortune de la famille Galitzine. Toutefois, comme nous l’avons déjà vu dans de précédentes émissions, la loi russe interdisait à ses sujets convertis au catholicisme, et tout particulièrement aux prêtres, tout droit de propriété et tout droit d’héritage. Un arrangement avait été trouvé grâce à sa sœur Maria Anna qui avait accepté de recevoir l’héritage de son frère et de le lui faire parvenir. Cependant, la jeune princesse Maria Anna s’était mariée à un prince allemand endetté et une grande partie de l’héritage de l’ambassadeur fut englouti. Ceci n’empêcha pas la princesse de faire parvenir à son frère autant d’argent qu’elle pouvait lui envoyer. De plus, le roi Guillaume Ier n’avait pas oublié son ami d’enfance. Il acheta plusieurs biens de la famille Galitzine en s’assurant que les bénéfices de ces ventes aillent au père Dimitri. Malheureusement, là encore, le père Dimitri ne reçut qu’une faible partie de cet argent. En outre, le père Dimitri était isolé en Amérique. Refusant de quitter sa paroisse, il était contraint de laisser le traitement de ses affaires à des représentants qui, pour la plupart d’entre eux, n’étaient guère fiables.

Toutefois, le père Dimitri comptait beaucoup d’autres amis pour l’aider à financer sa communauté catholique. Mgr. Carroll l’aida souvent financièrement, ainsi que le cardinal Cappellari, qui devint plus tard le pape Grégoire XVI. De plus, l’ambassadeur russe aux États-Unis lui prêta lui-même la somme considérable de 5000$. Une fois la somme remise, l’ambassadeur alluma un cigare en brûlant la reconnaissance de dette, signifiant ainsi qu’il n’attendait pas que le père Dimitri lui rembourse quoi que ce soit.

L’œuvre et le zèle du père Dimitri avaient acquis une grande renommée, à tel point qu’on lui proposa successivement l’évêché de Philadelphie, de Bardstown, de Pittsburgh, de Cincinatti et de Detroit. Le père Dimitri refusa ces propositions, mais il accepta de devenir vicaire général pour la Pennsylvanie Occidentale.

Le père Dimitri n’était pas seulement un missionnaire intrépide. Il était également un orateur et un apologiste de haut rang. Malgré ses nombreuses missions, il trouva le temps de publier plusieurs essais en défense du catholicisme. Naturellement, dans le contexte américain, il s’agissait de répondre aux attaques des pasteurs protestants. C’est ainsi que le père Dimitri publia en 1815 une Défense des Principes Catholiques, qui fut réédité plusieurs fois. Il publia également une Lettre sur l’Ecriture Sainte, et un Appel aux Protestants. Ses écrits connurent beaucoup de succès et furent traduits en français, en allemand ou encore en italien.

Dans les dernières années de sa vie, le père Dimitri avait conservé tout son zèle et sa bonne humeur. Le père Lemcke, qui fut son successeur à Loretto, raconte ainsi leur première recontre :

Alors que nous avions marché plusieurs miles à travers les bois, j’aperçus un traîneau tiré par deux vigoureux chevaux, et dans le traîneau, un passager à moitié couché. Je me dis alors que quelque accident était arrivé à ce Monsieur, le contraignant à ce singulier moyen de transport. Je lui demandais alors : « Êtes-vous le pasteur de Loretto ? »

« Je le suis, Monsieur. Prince Galitzine, à votre service », répondit-il dans un rire chaleureux. « Vous êtres probablement surpris par mon équipage », continua-t-il. « Mais que voulez-vous ? Vous vous êtes certainement aperçu que dans ces contrées, vous ne trouverez pas de véritable route. Vous ne pourriez pas voyager plus de dix pas sans risquer un carambolage. Je ne suis plus capable de voyager à dos de cheval depuis une chute que j’ai faite, et il me serait impossible de cheminer à pied. De plus, je transporte tout le matériel nécessaire pour la célébration de la messe. Je suis en route pour une mission, où le Saint Sacrifice doit se tenir aujourd’hui. Allez à Loretto et faites comme chez vous, à moins que vous souhaitiez m’accompagner ».

Lui tenir compagnie ne pouvait pas me rendre plus heureux.

Un autre témoignage élogieux se trouve dans les mémoires de Mgr. Kenrick, évêque coadjuteur de Philadelphie :

Loretto, dans le comté de Cambria, est la résidence du célèbre missionnaire, le Prince Galitzine. Ce lieu est aujourd’hui très peuplé. Cela fait plus de trente ans que cet homme vénérable a choisi les sommets des Alleghenies comme lieu de sa retraite, ou plutôt, comme centre de sa mission. De là, il partait de temps à autre porter les suffrages de la religion aux catholiques éparpillés sur un immense territoire, sur lequel cinq prêtres sont maintenant établis. Lors de son arrivée dans le comté de Cambria, le nombre de fidèles était dérisoire. Sa persévérance, en dépit de toutes les difficultés qu’il fut affronter, fut couronnée par des bénédictions célestes. Les montagnes sont devenues fertiles et les forets florissantes. Beaucoup de protestants ont suivi son exemple, renonçant aux erreurs des sectes dans lesquels ils grandirent ; et les catholiques arrivèrent de tous les côtés afin d’aider eux-mêmes à l’apostolat d’un prêtre dont la vie pure et humble les incitent à l’observation des vertus évangéliques.

Après quarante années d’un apostolat exemplaire dans un environnement extrêmement dur, affecté par une double hernie, qu’il traînait depuis sa chute à cheval, le père Dimitri Galitzine mourut le 6 mai 1840, après avoir exécuté toutes les cérémonies de la Semaine Sainte. Lors de son arrivée dans le comté de Cambria, le Père Dimitri n’avait trouvé qu’une douzaine de catholiques. A sa mort, et grâce à son zèle infatigable, ils étaient plus de dix mille.

En 1899, le richissime industriel catholique Charles Schwab, fondateur des Aciers Bethlehem, fit construire sur la tombe du Père Dimitri, l’imposante basilique Saint Michel Archange, ainsi qu’une statue de bronze en l’honneur du missionnaire russe, fondateur de Loretto.

Dans le comté de Cambria, non loin de Loretto, se trouve également la ville de Galitzine, nommée ainsi en l’honneur du père Dimitri.

Notons enfin que l’une des cousines du Père Dimitri, la princesse Elizabeth Galitzine, se convertira également au catholicisme et entra en religion en fondant la Société du Sacré-cœur de Jésus. Mais ceci est une histoire que nous raconterons dans un prochain épisode de l’Histoire du Catholicisme en Russie.

Sources utiles :

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