J’aimerais aujourd’hui faire une critique d’un problème assez répandu dans nos milieux au sens large. Ce problème, qui est une erreur philosophique et politique, touche diverses catégories de personnes au sein de la nouvelle opinion publique, de la droite dissidente, mais aussi un certain nombre de catholiques, en particulier les catholiques de sensibilité royaliste.
Pendant des années, j’ai entendu de nombreuses mises en garde contre les dangers de l’activisme politique, notamment dans certains milieux catholiques. Ces mises en garde étaient en grande partie justifiées, lorsqu’il s’agissait de prévenir non seulement contre les compromissions politiques inacceptables par principe, mais aussi contre le risque de se passionner pour la chose publique au point d’en faire une cause plus importante ou supérieure aux devoirs spirituels.
Mais je me suis aperçu, au fil du temps, que cette critique dissimulait aussi bien souvent, chez certaines personnes, des sentiments tout aussi dangereux et non-catholiques, qui conduisaient finalement à une forme de quiétisme temporel et de surnaturalisme excessif.
Ces sentiments, ces attitudes, comme je l’ai dit, ne sont pas exclusives à certains catholiques. On les retrouve partagées chez beaucoup de personnes dans le spectre plus général de la droite dissidente et de la nouvelle opinion publique, pour des raisons compréhensibles, mais cependant répréhensibles.
En somme, un certain nombre de personnes dans nos milieux considèrent désormais que toute action ou même toute réflexion politique est vaine, inutile, voire moralement condamnable, au motif que le système politique actuel serait totalement vicié et donc qu’il serait de toutes façons absolument impossible d’y produire ou d’y espérer le moindre bien.
Cette vision très pessimiste du cadre politique institutionnel actuel se comprend aisément, pour toute personne ayant un peu conscience des réalités de ce système fondé sur les principes anti-chrétiens et antinaturels du libéralisme révolutionnaire. Cependant, cette vision essentialiste conduit de nombreuses personnes vers plusieurs écueils assez dangereux, tels que le désespoir, l’inertie, le fatalisme, le quiétisme et le surnaturalisme.
Comme nous l’enseigne la philosophie chrétienne, la Vérité se trouve souvent entre deux erreurs opposées. La saine action politique du catholicisme, qui se soumet organiquement au réel et à la hiérarchie entre ordre surnaturel et naturel, s’oppose ainsi aux deux erreurs que sont le naturalisme et le surnaturalisme.
Premièrement, en suivant les enseignements de l’Église, il faut clairement condamner le naturalisme politique qui conduit bon nombre d’individus à rompre les hiérarchies organiques de la pensée et de l’action politique, en plaçant systématiquement les causes purement temporelles (telles que la race, l’État, l’économie, l’idéologie, etc) au-dessus des causes spirituelles. Tel fût généralement le sens des condamnations de l’Église contre certaines idéologies politiques modernes ou du moins certains de leurs aspects, telles que le libéralisme, le socialisme, le communisme, la démocratie dite chrétienne, le national-socialisme ou encore le fascisme.
Mais de la même façon, et toujours selon l’enseignement de l’Église, il faut aussi condamner ceux qui vont dans l’excès inverse et qui, sous des prétextes divers, en arrivent à séparer la cause spirituelle de la cause temporelle, comme si elles n’étaient pas liées, comme si l’une était si élevée qu’elle ne pouvait pas toucher l’autre, comme si, en somme, nous pouvions échapper aux réalités de l’ordre naturel. Telle est l’erreur du surnaturalisme.
Ce problème a été fort bien identifié et condamné par Me Adrien Abauzit dans une récente émission sur Radio Athéna en compagnie de M. Olivier Rouot et Mme. Raphaëlle Auclert, auteurs du livre « Tu ne voteras point ».
Je cite Adrien Abauzit, en substance :
Le discours de l’inertie ou de l’inaction de principe au motif qu’il ne faut pas se salir les mains, est un discours anticatholique. Les catholiques doivent faire de la politique, mais faire de la politique ça ne veut pas dire voter pour n’importe qui.
Le problème et sa solution est ici résumé en quelques mots. La cause de ce problème, comme nous l’avons dit, est bien souvent identifié dans ce surnaturalisme excessif qui conduit à un quiétisme malsain, tout à fait étranger à la doctrine catholique. Ce surnaturalisme excessif, je l’ai souvent observé notamment dans divers milieux, les uns se réfugiant dans le métapolitique à outrance, les autres dans l’égoïsme utopique du libertarisme, ou encore chez certains catholiques ou certains français animés d’un royalisme exacerbé. Ces derniers, confondant régime politique et forme politique, considèrent qu’en tout état de cause, l’actuelle République est totalement viciée, non pas tellement en raison de sa constitution mais de sa forme elle-même, et par conséquent, ils considèrent qu’il serait quasiment un péché de participer de près ou de loin à son activité, en particulier de participer aux suffrages. Il résulte de cette attitude, une forme de quiétisme qui aboutit le plus souvent à une sorte de fatalisme bien malheureux. On retrouve particulièrement cet état d’esprit chez certains légitimistes et plus encore chez les providentialistes. On retrouve des sentiments similaires chez ceux qui optent pour le sécessionnisme libertarien, et qui en viennent à confondre régime politique et État, et rejettent par conséquent ce dernier, le considérant vicié par nature.
Le magistère de l’Église condamne clairement ces deux erreurs que sont le surnaturalisme politique, ainsi que cette confusion entre régime politique et forme politique.
Par exemple, dans son discours aux participants du Congrès International de « Pax Christi » le 13 Septembre 1952, le pape Pie XII enseignait :
Un surnaturalisme, qui s’écarte, et surtout, qui écarte la religion, des nécessités et des devoirs économiques et politiques, comme s’ils ne concernaient pas le chrétien et le catholique, est une chose malsaine, étrangère à la pensée de l’Église.
En fait, il est assez paradoxal de constater que le surnaturalisme, dans son approche la plus excessive, aboutit factuellement aux conséquences du libéralisme et du laïcisme, c’est à dire à la séparation radicale de l’Église et de l’État, de la Religion et de la Cité, de la foi et de la politique, sous prétexte que la Cité actuelle est aux mains des ennemis de la religion.
Dans un discours devant les groupes de Renaissance Chrétienne, le 22 Janvier 1947, le pape Pie XII déclarait :
Vouloir tirer une ligne de séparation entre la religion et la vie, entre le surnaturel et le naturel, entre l’Église et le monde, comme si l’une n’avait rien à faire avec l’autre, comme si les droits de Dieu ne s’appliquaient pas à toute la réalité multiforme de la vie quotidienne, humaine et sociale, est parfaitement contraire à la pensée chrétienne, et nettement antichrétien.
Or, précisément, afin que la Cité revienne aux mains des amis de la Sainte Religion, encore faut-ils que ces derniers le méritent, qu’ils revendiquent le pouvoir sur la Cité et surtout la primauté de la Sainte Religion sur les lois civiles. Prier et agir, tel est le sens du combat pour le Règne du Christ-Roi. Ainsi, vouloir rendre l’action politique catholique vaine sous prétexte que le régime actuel est antichrétien et antinaturel, c’est à la fois une erreur et une faute morale. C’est également une injure à nos ancêtres, à nos martyrs, à nos saints qui par leurs actes spirituels aussi bien que temporels, ont permis de transformer l’empire romain païen en un empire chrétien.
C’est d’ailleurs exactement le constat que faisait déjà le pape Léon XIII, dans son encyclique Immortale Dei :
Ainsi fut-il fait aux premiers âges de l’Eglise. Rien n’était plus éloigné des maximes et des mœurs de l’Évangile que les maximes et les mœurs des païens ; on voyait toutefois les chrétiens incorruptibles, au milieu de la superstition païenne, et toujours semblables à eux-mêmes, entrer courageusement partout où s’ouvrait un accès. D’une fidélité exemplaire envers les princes et d’une obéissance aux lois de l’Etat aussi parfaite qu’il leur était permis, ils jetaient de toute part un merveilleux éclat de sainteté ; s’efforçaient d’être utiles à leurs frères et d’attirer les autres à suivre Notre-Seigneur, disposés cependant à céder la place et à mourir courageusement s’ils ne pouvaient pas garder les honneurs, les magistratures, et les charges militaires sans blesser leur conscience. De la sorte, ils introduisirent rapidement les institutions chrétiennes non seulement dans les foyers domestiques, mais dans les camps, la Curie, et jusqu’au palais impérial. Tertullien disait en son temps : « Nous ne sommes que d’hier et nous remplissons pourtant déjà tout ce qui est à vous, vos villes, vos îles, vos forteresses, vos municipes, vos conciliabules, vos camps eux-mêmes, les tribus, les décuries, le palais, le sénat, le forum ». Aussi lorsqu’il fut permis de professer publiquement l’Evangile, la foi chrétienne apparut dans un grand nombre de villes, non vagissante encore, mais forte et déjà pleine de vigueur. Dans les temps où nous sommes, il y a tout lieu de renouveler ces exemples de nos pères.
Ainsi donc, la difficulté de cette tâche en notre temps où le nouveau paganisme mondial règne en maître, ne devrait certainement pas être un prétexte pour se réfugier dans le confort hypocrite du quiétisme et du surnaturalisme. D’ailleurs, le pape Pie XII, qui avait parfaitement prophétisé et décrit avant tout le monde ce nouvel ordre mondial, n’ignorait rien de ces difficultés. Dans le même discours cité précédemment (22 Janvier 1947), il déclare aussi :
Par conséquent, plus les puissances des ténèbres accentuent leur pression, plus elles s’efforcent de bannir l’Église et la religion du monde et de la vie, plus il est nécessaire que l’Église elle-même s’emploie avec ténacité et persévérance à reconquérir et à soumettre tous les domaines de la vie et de l’activité humaines à l’empire bienfaisant du Christ, afin que son esprit y souffle plus largement, que sa loi y règne plus souverainement, que son amour y triomphe plus victorieusement. Voilà ce que l’on doit entendre par le règne du Christ. Ce devoir de l’Église est bien ardu ; mais ils ne seraient que des déserteurs inconscients ou illusionnés, ceux qui, au nom d’un surnaturalisme mal compris, voudraient enfermer l’Église dans le domaine « purement religieux », comme ils disent, faisant ainsi le jeu de ses adversaires.
Là encore, cette dernière phrase du regretté saint père résume toute la critique catholique vis-à-vis des quiétistes et des surnaturalistes exagérés. En se refusant aux réalités actuelles et à toute action politique sous des prétextes souvent douteux, ils enferment effectivement la foi catholique dans une sphère strictement religieuse et ne se rendent même plus compte qu’ils accomplissent ainsi exactement les projets de nos ennemis libéraux et laïcistes.
Maintenant, il convient bien sûr de modérer notre critique vis-à-vis des personnes qui adoptent ce genre d’attitude. Premièrement, il y a des personnes qui ont des raisons absolument légitimes de vouloir se retirer des turpitudes de ce monde, et en particulier du monde politique. Nous pensons bien sûr aux personnes consacrées, dont l’état de vie consiste précisément à se consacrer à une vie de prière et d’adoration. Cependant, il ne faudrait pas croire qu’en raison de leur état éminemment supérieur et plus admirable que le nôtre, ils ne contribuent pas eux aussi aux causes naturelles, par leurs prières, par leur sacrifice, par le service si essentiel qu’ils rendent aux chrétiens, aux pauvres et aux nécessiteux.
Il existe également, parmi les laïcs, des personnes qui, en se retirant de l’action ou de la réflexion politique, font œuvre de réalisme vis-à-vis d’eux-mêmes, ayant conscience qu’ils n’ont pas nécessairement les qualités, les connaissances, ou le temps, ou même le devoir moral de devoir s’impliquer particulièrement dans les questions politiques. Là encore, une telle attitude est absolument légitime et très louable. Nous n’avons pas tous les mêmes talents, ni les mêmes rôles, ni les mêmes devoirs d’état et ne sommes tous appelés à nous impliquer à un degré plus ou moins élevé dans la chose publique. Une fois encore, condamner le surnaturalisme ne doit évidemment pas conduire les catholiques à sombrer dans le naturalisme inverse, ni dans l’opportunisme, ni dans l’activisme imprudent, en somme, dans la compromission. Le pape Léon XIII enseigne ainsi, dans Immortale Dei que « il peut arriver que, pour les motifs les plus graves et les plus justes, il ne soit nullement expédient de participer aux affaires et d’accepter les fonctions de l’État ».
Quoiqu’il en soit, j’ai pu constater au fil des années que beaucoup de surnaturalistes et de quiétistes ne répondaient aux exigences d’aucune de ces deux catégories que je viens de décrire.
L’une des autres conséquences dangereuses de ce surnaturalisme et de ce quiétisme, c’est d’aboutir, non seulement au désespoir, mais également au fatalisme. Cette conclusion malheureuse amène alors un certain nombre de personnes à se réfugier dans des réalités alternatives, dans le confort de la critique stérile, dans le consumérisme de contenus les confortant dans ce même confort. En somme, ils préfèrent observer l’écroulement de la société au fond de leur chaise de bureau. Ce qui rend cette attitude peu excusable, c’est bien souvent, cette catégorie de personnes, malgré de profondes lacunes en termes de formation, ont conscience et connaissance de bien des maux essentiels de notre société. Mais, sous des prétextes divers, elles refusent de s’engager dans des actions utiles, réalistes et porteuses d’espoir, même à un degré minime.
Leur raison se limite en somme à des considérations superficielles, telles que : « de toutes façons, le système est pourri », « ça ne sert à rien », « les mondialistes ont gagné », « il faut attendre l’effondrement de la société », « il faut attendre que les gens n’aient plus rien dans le frigo et là, peut-être que je bougerai », etc.
Là encore, le pape Pie XII, dans un message radio-télévisé du 24 décembre 1954, a quelque chose à dire à propos de ce fatalisme :
Qu’un surnaturalisme unilatéral ne veuille point faire cas de semblable attitude sous prétexte que nous vivons dans le monde de la rédemption et sommes soustraits de ce fait à l’ordre de la nature ; ou bien qu’on prétende reconnaître comme « vérité historique » le caractère collectiviste de ce système, en ce sens qu’il correspond lui aussi au vouloir divin : ce sont là des erreurs auxquelles un catholique ne peut en aucun cas souscrire.
Comme je l’ai déjà mentionné précédemment, l’une des sources de ces attitudes erronées est un manque cruel de formation, ainsi qu’une confusion regrettable entre régime politique et forme politique. Chez les catholiques, cette dernière confusion se trouve particulièrement marquée chez des personnes qui se trouvent sous l’influence d’une certaine mythologie royaliste et surnaturaliste, individus que Florian Rouanet qualifie assez justement de « royc’autistes ». Cette attitude est tout spécialement marquée chez les catholiques français, pour des raisons historiques bien compréhensibles, et consiste à ne vouloir considérer comme moralement acceptable que la forme politique de la monarchie de type d’ancien régime. Cette attitude, si elle est compréhensible, devient inexcusable lorsqu’elle se fait au mépris total du réel immédiat et de l’enseignement de l’Église sur cette matière.
Par exemple, le pape Léon XIII, dans Libertas, enseigne :
Préférer pour l’Etat une constitution tempérée par l’élément démocratique n’est pas en soi contre le devoir, à condition toutefois qu’on respecte la doctrine catholique sur l’origine et l’exercice du pouvoir public. Des diverses formes du gouvernement, pourvu qu’elles soient en elles-mêmes aptes à procurer le bien des citoyens, l’Eglise n’en rejette aucune ; mais elle veut, et la nature s’accorde avec elle pour l’exiger, que leur institution ne viole le droit de personne et respecte particulièrement les droits de l’Église.
De la même façon, le pape Saint Pie X, dans sa lettre de condamnation du Sillion, déclare :
L’Église a toujours laissé aux nations le souci de se donner le gouvernement qu’elles estiment le plus avantageux pour leurs intérêts. Ce que Nous voulons affirmer encore une fois après Notre prédécesseur, c’est qu’il y a erreur et danger à inféoder, par principe, le catholicisme à une forme de gouvernement ; erreur et danger qui sont d’autant plus grands lorsqu’on synthétise la religion avec un genre de démocratie dont les doctrines sont erronées.
Ainsi, la chose est simple à comprendre : nous devons nous opposer au régime actuel, non pas parce que sa forme politique est une République, mais parce qu’il repose sur des principes absolument erronés. Et notre devoir, du moins pour ceux qui y sont appelés, est de lutter pour la reconquête des esprits, de l’espace médiatique et enfin, de la cité elle-même, pour la plus grande gloire de Dieu.
Tel est l’enseignement du pape Léon XIII dans son encyclique Immortale Dei :
Refuser de prendre aucune part aux affaires publiques serait aussi répréhensible que de n’apporter à l’utilité commune ni soin ni concours ; d’autant plus que les catholiques, en vertu même de la doctrine qu’ils professent, sont obligés de remplir ce devoir en toute intégrité et conscience. D’ailleurs, si les catholiques s’abstiennent, les rênes du gouvernement passeront sans conteste aux mains de ceux dont les opinions n’offrent certes pas grand espoir de salut pour l’État. Ce serait, de plus, pernicieux aux intérêts chrétiens, parce que les ennemis de l’Église auraient tout pouvoir et ses défenseurs aucun. Il est donc évident que les catholiques ont de justes motifs d’aborder la vie politique; car ils le font et doivent le faire non pour approuver ce qu’il peut y avoir de blâmable présentement dans les institutions politiques, mais pour tirer de ces institutions mêmes, autant que faire se peut, le bien public sincère et vrai, en se proposant d’infuser dans toutes les veines de l’État, comme une sève et un sang réparateur, la vertu et l’influence de la religion catholique.
Je voudrais conclure en m’excusant par avance auprès des personnes qui pourraient se sentir visées ou blessées par mes propos. Cette critique n’est pas une simple démonstration doctrinale qui voudrait ignorer les sentiments des uns des autres. Comme je l’ai déjà dit, pour l’avoir observé depuis des années, les gens se réfugient dans des fausses espérances politiques, ou bien se réfugient au contraire dans le quiétisme et le refus du réel, pour des raisons très compréhensibles. La raison principale de ces turpitudes est l’absence actuelle d’autorité légitime, à double titre, comme vous le savez, aussi bien au Vatican qu’au sein de nos gouvernements temporels qui ont exclu Dieu et la sainte religion catholique de leurs constitutions. Les désordres spirituels et sociaux du monde présent sont donc un châtiment bien mérité, et comme nous l’avons déduit de la lecture du bien-aimé pape Pie XII, un châtiment ne saurait être une fatalité, mais une faute que l’humanité se doit de laver en revenant vers Dieu avec zèle et humilité.
Il faut aussi comprendre que les turpitudes du peuple s’expliquent en grande partie par la peur du vide, par ce sentiment d’une absence de solutions et de propositions politiques. Ainsi donc, à plus forte raison, nous avons le devoir de travailler à combler ce vide là où nous pouvons le faire légitimement, c’est à dire dans l’ordre temporel, pour la plus grande gloire de Dieu, pour le bien commun et pour l’amour de notre prochain.