1ère question : Il y a un an aujourd’hui, Monsieur l’abbé, que vous ne nommez plus « Benoît XVI » au Canon de la Messe. Bien que vous ayez exposé une partie des raisons pour lesquelles vous avez quitté la Fraternité Saint-Pie X, pourriez-vous nous éclairer sur certaines particularités des actes d’apostasie, erreurs et sacrilèges du « deuxième » Concile du Vatican, y compris ceux de « Benoît XVI », lesquels vous ont amené à agir comme vous l’avez fait le 25 juillet 2009, en la fête de saint Jacques le Majeur ?
Abbé Soliman : Comme on le sait pertinemment, certains traditionnalistes anti-sédévacantistes conviennent eux-mêmes que les trois principales erreurs du deuxième Concile du Vatican sont la collégialité, l’œcuménisme et la liberté religieuse. Ces trois erreurs principales ont déjà eu des conséquences désastreuses : la collégialité détruit l’autorité au sein de l’Église ; l’œcuménisme détruit la nécessité de l’Église catholique pour le salut, ce qui a débouché sur la création de la nouvelle messe pour faire plaisir aux protestants ; enfin, la liberté religieuse détruit la doctrine de la Royauté sociale de Jésus-Christ, ce qui a conduit à la destruction des États catholiques. Ratzinger défend ces erreurs tout en nous disant – avec son « herméneutique de la continuité » – qu’il n’y a pas de rupture avec la Tradition. J’ai appris au séminaire [de la FSSPX, à Goulburn, Australie] que Vatican II n’était pas infaillible parce qu’il s’agissait d’un concile uniquement pastoral, et non pas dogmatique, quoique œcuménique. C’est ainsi qu’on nous l’a expliqué, de même qu’aux fidèles confiants. Or, je me suis rendu compte l’an dernier seulement de la fausseté de cette explication « pastorale ». C’est à cause d’elle que certains traditionnalistes acceptent Vatican II avec des réserves ou à la lumière de la Tradition au lieu de le rejeter in toto parce qu’il a été non pas un concile œcuménique, mais un brigandage, donc qu’il n’était ni infaillible, ni contraignant en conscience.
La question de savoir si Vatican II est infaillible ou non doit trouver sa réponse dans la doctrine catholique que l’on peut vérifier dans les manuels de théologie d’avant ce concile, ou même dans un bon catéchisme catholique, et non pas dans l’échappatoire du « concile pastoral ». Or, la doctrine catholique nous enseigne qu’un concile œcuménique est infaillible et contraignant une fois promulgué par le pape, parce qu’il constitue un exercice du magistère extraordinaire, qui est infaillible. Paul VI a solennellement promulgué les décrets de Vatican II, et si nous le reconnaissons pour être un vrai pape, nous devons nous soumettre à Vatican II. En revanche, si nous savons que Vatican II comporte des erreurs et des hérésies, nous devons inévitablement en conclure que Paul VI n’était pas un vrai pape, mais un antipape, car il est impossible qu’un vrai pape promulgue des erreurs et des hérésies à l’issue d’un concile œcuménique dans la mesure où cela irait à l’encontre du dogme de l’infaillibilité pontificale. Si Vatican II n’a pas bénéficié de la protection du Saint-Esprit, c’est parce que ce n’était pas un concile œcuménique, mais un brigandage conduit par un antipape. Il y a eu dans l’histoire de l’Église plusieurs cas de conciles équivalant à des brigandages justement parce qu’ils n’avaient pas été approuvés par un vrai pape.
Depuis qu’il a été élu, Benoît XVI maintient son engagement en faveur de Vatican II : il continue à violer les premier et deuxième Commandements en allant visiter des lieux de faux culte tels les synagogues et les mosquées ; il a prié à la manière des musulmans dans la Mosquée bleue d’Istanbul, en Turquie, le 30 novembre 2006 ; le 19 août 2005, il a pris une part active au culte juif dans une synagogue de Cologne, en Allemagne ; l’an dernier, il s’est rendu à nouveau dans une synagogue et une mosquée lors de son pèlerinage au Proche-Orient. Je ne m’étendrai pas davantage sur les hérésies et les actes d’apostasie de Ratzinger. Les lecteurs pourront consulter sur votre site la liste des offenses que ce précurseur de l’Antéchrist a commises et malgré lesquelles certains membres du groupe qui prétend « résister tout en reconnaissant » osent dire de lui qu’il est un « homme droit » et un « restaurateur de la Tradition ». Sachant cela, j’ai donc fini par ne plus nommer Benoît XVI au Canon de la Messe en la fête de saint Jacques le Majeur, le 25 juin de l’an dernier, alors que j’officiais seul.
2ème question : Vous avez été membre de la Fraternité Saint-Pie X en tant que séminariste, puis prêtre pendant seize ans, de 1992 à 2008. Vous y êtes donc resté assez longtemps pour être le témoin direct des changements intervenus dans la mentalité de vos évêques et de vos confrères depuis la rencontre du 29 août 2005 entre Mgr Bernard Fellay et Josef Ratzinger-Benoît XVI. Pourriez-vous décrire certains de ces changements (refus de critiquer le Novus Ordo, outrages commis pendant les messes « papales » – comme en Australie durant les « Journées Mondiales de la Jeunesse » de 2008 –, promotion constante de la liberté religieuse et de la séparation de l’Église et de l’État, visites dans les synagogues et les mosquées, qu’il appelle des lieux « sacrés », etc.) ?
Abbé Soliman : Le changement des mentalités n’est devenu évident à nos yeux qu’après la publication du Motu proprio [Summorum Pontificum] du 7 juillet 2007 et la prétendue levée des excommunications intervenue l’an dernier. Il m’est impossible d’accepter que ces deux événements puissent être qualifiés de « miracles » de la très Sainte Vierge, ainsi qu’on nous l’a dit [Mgr Bernard Fellay et d’autres membres de la FSSPX], en ajoutant qu’ils constituaient une réponse aux deux précédents croisades du Rosaire. Point n’est besoin d’être sédévacantiste pour comprendre qu’il est condamnable d’attribuer de faux miracles à Notre Dame. Ratzinger déclare, dans son Motu proprio, que la nouvelle messe est la forme ordinaire, et l’édition de 1962 en latin la forme extraordinaire de la Messe et qu’elles constituent seulement deux variantes du même rite. Quiconque est au courant de ce qu’est la Messe perçoit la fausseté de ce que Ratzinger dit là. Or, on nous raconte que c’est un miracle de Notre Dame que la vraie Messe soit à présent « libérée » au moyen duMotu proprio.
Il en va de même de la levée des excommunications. Le Vatican a prétendu que la peine d’excommunication était remise aux quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, alors que les dirigeants de cette dernière ont toujours souligné, depuis le prononcé de ces « excommunications » par Jean-Paul II le 2 juillet 1988, l’invalidité de la censure correspondante. Or, cette affirmation selon laquelle la censure était invalide et n’avait donc aucune force contraignante s’est trouvée contredite par les dirigeants de la FSSPX lorsque ceux-ci ont déclaré que le décret levant les excommunications n’était autre qu’une réponse « miraculeuse » de la très Sainte Vierge à la deuxième croisade du Rosaire. Benoît XVI nous est maintenant présenté par les dirigeants et les publications de la Fraternité comme étant « persécuté », comme un « restaurateur de la Tradition », comme un « homme droit ». Et malheureusement, la plupart des fidèles croient encore que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X n’est pas en train de changer.
3ème question : Dans votre interview recueillie par le frère Pio Francis, qui s’est ré-affilié depuis à la Fraternité Saint-Pie X, vous avez dit que vous étiez le premier Philippin ordonné prêtre par cette dernière et que vous aviez été son prieur à Manille, en République des Philippines. Vous avez déclaré aussi que vous aviez une sœur qui était oblate de la Fraternité Saint-Pie X en Suisse. Puis-je vous demander comment votre famille a réagi à votre décision de quitter la Fraternité ?
Abbé Soliman : Les membres de ma famille ne se sont pas opposés à ma décision. Je leur avais dit qu’ils pouvaient continuer d’assister à la messe au prieuré [celui de la FSSPX à Manille] chaque fois que je serais hors de la ville durant les premiers mois ayant suivi mon départ, en septembre 2008, mais ils ont décidé ensuite de ne plus y aller, bien que je ne fusse pas encore sédévacantiste à l’époque. En revanche, ma sœur, qui est une oblate de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, n’est pas d’accord avec moi.
4ème question : Avez-vous actuellement des contacts avec l’un ou l’autre de vos ex-confrères de la Fraternité ?
Abbé Soliman : Aucun contact depuis que je suis devenu sédévacantiste.
5ème question : Vous attendez-vous à ce que beaucoup de prêtres (si toutefois il s’en trouve) quittent la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X au cas où une « conclusion heureuse » viendrait couronner les « discussions doctrinales » qui ont eu lieu avec les représentants du « cardinal » William Levada, préfet de la Congrégation conciliaire pour la Doctrine de la Foi ?
Abbé Soliman : Je ne pense pas qu’ils seront nombreux dans ce cas, même si les « discussions doctrinales » aboutissent à une « conclusion heureuse ». La ligne du parti imprègne tant les mentalités au sein de la FSSPX que beaucoup de prêtres ne se rendent même pas compte qu’il y a quelque chose d’aberrant à prétendre exposer la Tradition devant ceux qui disent incarner le Magistère, à prétendre « convertir le pape ».C’est au pape qu’il appartient d’enseigner, et il n’a pas à être enseigné, c’est à lui qu’il appartient de confirmer les fidèles, et il n’a pas à être confirmé par eux. Cette idée de « convertir le pape » est purement aberrante, puisqu’elle donne à entendre que le Magistère de l’Église peut être corrigé par ses sujets comme s’ils étaient ses enseignants.
6ème question : J’ai remarqué qu’il existait au sein de la FSSPX une sorte d’aveuglement volontaire, dont témoigne le refus de nombreux prêtres et fidèles de regarder en face les contradictions entre la position antérieure et la position actuelle de leurs dirigeants. Le mot d’ordre semble y être devenu, en quelque sorte : « Extra Societatis, nulla Salus ». L’avez-vous remarqué aussi ?
Abbé Soliman : Oui, votre observation est très juste. Ils nieront sûrement faire leur ce mot d’ordre « Extra Societatis, nulla Salus », auquel ils adhèrent pourtant bel et bien, comme en témoigne leur attitude vis-à-vis des personnes qui ont cessé d’assister aux offices célébrés dans la FSSPX parce qu’elles acceptent le sédévacantisme et que cette doctrine s’applique à notre époque. Les prêtres et la plupart des fidèles de la Fraternité croient que l’on se « perd » en devenant sédévacantiste. C’est presque comme s’ils estimaient – peut-être sans même s’en rendre compte – qu’il n’est point de salut hors de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X. L’un d’eux, qui m’a adressé une lettre imprégnée de cette mentalité, cite à mon propos la parabole de la vigne et des sarments : il m’écrit que je suis le sarment qui s’est lui-même coupé de la « vigne » (la Fraternité), à laquelle il me supplie de retourner.
7ème question : Un jeune auteur catholique a tenté de discréditer la doctrine sédévacantiste, qui fait pourtant partie des enseignements canoniques de l’Église, en prétendant que si elle était vraie, elle aurait des conséquences « désastreuses » pour l’Église. Que pensez-vous de cette assertion ?
Abbé Soliman : La Vérité ne saurait être un désastre en elle-même, puisque Dieu est Vérité.
Notre Seigneur nous dit dans l’Évangile que la Vérité rend libre. Si l’auteur dont vous parlez veut donner à entendre que le sédévacantisme ne peut être fondé parce que ses conséquences seraient « désastreuses » et que la vraie Église elle-même s’en trouverait détruite, il a manifestement tort, car cela signifierait que les portes de l’enfer ont prévalu contre notre Mère la Sainte Église, ce qui ne saurait se produire en aucun cas.
En un certain sens, toutefois, le sédévacantisme a effectivement des conséquences « désastreuses » pour l’Église, car c’est bien un désastre que le Siège de Pierre soit occupé depuis des dizaines d’années par une série d’antipapes. À cause de cela, en effet, de nombreux fidèles authentiquement catholiques – dispersés dans le monde malgré leur petit nombre – se retrouvent divisés entre eux à cause de leurs controverses intestines sur divers points, parce qu’il n’y a pas eu pendant longtemps de pape légitime auquel on puisse avoir recours pour régler la question selon le célèbre dicton « Roma locuta est, causa finita est ».
La Fraternité Saint-Pie X se soumettra-t-elle aux décisions et enseignements de Benoît XVI ? Pour autant que je sache, elle poursuit son apostolat, bien que Benoît XVI ait publié deux documents soulignant qu’en l’état actuel des choses, elle n’a pas de ministère légitime à exercer. La hiérarchie de la FSSPX l’ignore purement et simplement, tout comme elle ignore les évêques conciliaires qui, selon elle, exercent une autorité légitime au sein de l’Église catholique.
Beaucoup de traditionnalistes sont divisés sur le point de savoir si Benoît XVI est un vrai pape ou non. Certains anti-sédévacantistes pensent qu’il nous faut absolument un vrai pape, parce que sans cela, nul n’aurait autorité pour régler les controverses entre nous. Toutefois, beaucoup de ces mêmes anti-sédévacantistes – notamment au sein de la Fraternité Saint-Pierre – croient en même temps que l’on peut avoir confiance en ce que « Rome » dit à l’heure actuelle. Il n’est pas catholique de croire que le dicton « Roma locuta est, causa finita est » est recevable seulement si l’on est d’accord avec les décisions du Vatican, mais peut être ignoré dans le cas contraire ; cette idée est en effet contraire à la doctrine catholique, et le pape Pie VI l’a condamnée dans l’encyclique Auctorem Fidei du 28 août 1794.
Cette fausse vision de la manière dont on peut traiter un vrai pape et ses décisions est bel et bien un désastre. Jusqu’à l’époque de Pie XII, les catholiques se soumettaient aux décisions du Souverain Pontife, que celles-ci leur plussent ou non. Aujourd’hui, en revanche, certains tenants de la formule « résister tout en reconnaissant » ne se soumettent à celui qu’ils pensent être le « Pape » et qu’ils reconnaissant comme tel que lorsqu’ils sont d’accord avec lui.
Notre Dame de La Salette a prophétisé en 1846 que Rome perdrait la Foi et deviendrait le siège de l’Antéchrist, et que l’Église subirait une éclipse. Ce sont bien là des conséquences désastreuses pour l’Église. Notre Seigneur Lui-même se demandait s’Il trouverait encore la foi sur terre à Son retour. Donc, si le sédévacantisme s’avère fondé, l’auteur dont vous parlez ne peut se permettre d’ignorer cette doctrine au motif qu’elle a des conséquences « désastreuses » pour l’Église. Il ferait mieux de garder présents à l’esprit les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ lui imposant de connaître la vérité et lui promettant qu’elle le rendra libre.
8ème question : Quelles lectures (livres, sites Internet, articles) recommanderiez-vous aux catholiques désireux d’étudier le véritable état actuel de notre chère Église ?
Abbé Soliman : Je recommanderais l’ouvrage Mystère d’Iniquité, en français et en anglais, que l’on peut télécharger sur les sites Internet Resistance-Catholique.org, Catholique-Sedevacantiste.org, Christorchaos.com, CMRI.org, Fourmarks.com, Daily_Catholic.org et Traditional_Mass.org.
On trouve sur ces sites assez de lectures pour pouvoir étudier le véritable état actuel de l’Église, et l’ouvrage Mystère d’Iniquité est celle qui m’a vraiment aidé à conclure en faveur du sédévacantisme après avoir étudié les articles des sites Internet que je viens de mentionner, car il contient une enquête théologique, historique et canonique permettant de comprendre notre situation du moment. Les autres articles que je recommanderais sont les suivants : Story Time in Econe, Ratzinger’s War Against Catholicism, sur le site Christorchaos.com ; Absolutely Null and Utterly Void, par l’abbé Anthony Cekada ; enfin, Vatican II, the Pope and the Mass O & A, par Mgr Donald Sanborn.
9ème question : Avez-vous une remarque à adresser au frère Pio Francis, qui a dénoncé sa brève adhésion au sédévacantisme peu après que l’interview qu’il avait faite de vous eut été publiée sur le site Internet The Four Marks comme sur son propre blogue ? Avez-vous quelque chose à dire à ce religieux, qui n’a toujours pas expliqué pourquoi seraient invalides les raisons invoquées sur son blogue contre la légitimité du « pontificat » de Josef Ratzinger-Benoît XVI ?
Abbé Soliman : Je puis seulement dire que je prie pour lui. Bien qu’il ait changé de position aussitôt après la publication de mon interview, je l’ai remercié d’avoir réalisé cette dernière et d’avoir jugé bon de la publier.
10ème question : Avez-vous, pour finir, quelques mots d’encouragement à formuler à l’adresse de ceux qui sont dans les catacombes du catholicisme et qui souffrent d’être rejetés par leur famille et leurs amis au motif qu’ils reconnaissent en Josef Ratzinger-Benoît XVI un ennemi du Christ-Roi, donc du bien des âmes ?
Abbé Soliman : Pour ceux qui sont dans les catacombes du catholicisme, l’unique consolation réside dans la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ et la protection du Cœur Immaculé de Marie. Ne nous décourageons pas, même si le monde entier est contre nous. Nous sommes à l’époque de la grande apostasie, et nous devons livrer une lutte sans compromissions à la nouvelle religion de Vatican II. Notre Seigneur nous a mis en garde contre les faux prophètes, et il est évident pour ceux qui peuvent encore voir et aimer la vérité que Ratzinger est un faux prophète et un ennemi du Christ-Roi.
Interview de l’abbé Joven Soliman par Thomas A. Droleskey, publiée sur le site Internet Christ or Chaos[1]) 25 juillet 2010
Avant-propos de Droleskey : C’est il y a un an exactement aujourd’hui, en la fête de saint Jacques le Majeur, que l’abbé Joven Soliman, ordonné prêtre par Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, le 11 juillet 1998 en l’église Notre-Dame-des-Victoires (à Quezon City, République des Philippines), a commencé de ne plus nommer le « pape » conciliaire Benoît XVI au Canon de la Messe. Bien que l’abbé Soliman eût déjà accordé cette année au frère Pio Francis (né Dario Protomanni) une interview publiée par le site Internet The Four Marks et ayant brièvement paru sur le site Sede Vacante (que le frère Pio Francis a fermé depuis en se ré-affiliant à la FSSPX, quoique sans explication publique de la raison pour laquelle sa défense de la position sédévacantiste aurait été erronée), il a aimablement consenti à m’accorder une interview pour le site Christ or Chaos. L’abbé Soliman a pris tout son temps pour répondre à mes questions, et il s’est trouvé – selon la Sainte Providence de Dieu – que ses réponses dussent être publiées aujourd’hui, en la fête 2010 de saint Jacques le Majeur. Je remercie vivement l’abbé Soliman de m’avoir accordé cette interview et d’avoir répondu à mes questions avec tant de soin, et je veux l’assurer de nos prières, lui et ses fidèles de Manille, en République des Philippines. Son exemple est de ceux que devraient suivre tous les prêtres d’esprit traditionnel qui reconnaissent actuellement l’archi-moderniste Josef Ratzinger-Benoît XVI comme étant le successeur véritable, valide et légitime de saint Pierre.