Il y a quelques temps, nous vous parlions de ce député centriste ayant déposé un amendement pouvant potentiellement mettre fin aux messes en latin sous prétexte d’atteinte aux valeurs républicaines. Il se pourrait que la racaille politique de la 5e République et la hiérarchie moderniste française trouvent un arrangement dans le futur.
En effet, un document de la « Conférence des évêques de France », relayé par Notre-Dame de Chrétienté, synthétise les « résultats de la consultation sur l’application du motu proprio Summorum Pontificum demandée par la Congrégation pour la doctrine de la foi en avril 2020 ». En clair, les conclusions de ce document sont extrêmement critiques à l’endroit du « rite en forme extraordinaire » ainsi qu’à l’endroit des communautés et des individus qui, au sein du Novus Ordo, fréquentent la messe traditionnelle « ré-autorisée » par Benoit XVI.
Un document de travail très intéressant de la #CEF @Eglisecatho, relayé par @ndchretiente, montre toute l'affection de l'Eglise de France pour le #SummorumPontificum, à travers inversions accusatoires et mesquineries terminologiques. >> https://t.co/C4WLk2Vw2v pic.twitter.com/HCKfxpqPQG
— 𝕝𝕪𝕤𝕖𝕟𝕗𝕝𝕖𝕦𝕣 (@lysenfleur) January 22, 2021
Cette enquête a concerné tous les diocèses français sous occupation moderniste, à l’exclusion des diocèses d’Avignon, de Beauvais, du Mans, de Nice et de Vannes.
Comme nous l’avons dit, les conclusions de cette enquête sont clairement orientées idéologiquement et sont largement à charge contre la faction tradi-conservatrice de l’église moderniste. Ces conclusions sont à prendre très au sérieux par les intéressés.
En voici un résumé. Nous plaçons nos commentaires derrière l’intitulé « Commentaire ». La partie en italique est la conclusion des rapporteurs du texte.
- Pas de participation à la vie diocésaine. Difficultés à les associer aux célébrations diocésaines. « Des catholiques en marge du diocèse ». Faible engagement dans la vie du diocèse. Pas de relais d’informations diocésaines. Expérience d’une séparation au cœur de l’unité diocésaine. Commentaire: Voici qui n’est pas surprenant. Il est évident que les personnes qui fréquentent les « paroisses personnelles » et autres groupes indultistes le font parce qu’ils s’imaginent pouvoir trouver une niche traditionnelle légale au sein de diocèses largement dirigés et dominés par les modernistes et les charismatiques. Il va de soi que ces deux factions de l’église moderniste peuvent difficilement cohabiter, ne serait-ce que dans le cadre d’une messe, ou dans le cadre de quelque autre activité diocésaine (prières et réunions œcuméniques, colloques sur l’accueil des migrants ou l’inclusion des homosexuels, etc).
- Difficultés liées à l’usage d’un autre calendrier liturgique et d’un autre lectionnaire. Harmoniser le sanctoral. Commentaire: De mémoire, il me semble que la plupart des messes modernistes « en rite extraordinaire » se basent sur le missel de 1962. Il est clair que ce missel est en l’état, entièrement incompatible avec la liturgie Paul VI.
- Accès limité à la parole de Dieu. Commentaire: Mépris moderniste typique pour les catholiques traditionalistes, lesquels sont accusés de ne pas connaitre la Sainte Écriture. Quelle sinistre farce doublée d’une inversion accusatoire. Aux dernières nouvelles, c’est bien le « pape » moderniste François qui nie les fondements bibliques de la peine de mort, par exemple.
- Nourrit une forme d’incompréhension et de flou entre ce qui se vit selon chacune des formes du rite romain. Commentaire: Cette remarque est objectivement pertinente et pour le coup, ce sont les conciliaires traditionalistes qui sont en tort. Pourquoi en effet refuser de fréquenter le rite universel de « l’Eglise », promulgué par Paul VI ? Pourquoi lui préférer le rite latin ? Les conciliaires traditionalistes auraient-ils l’audace d’affirmer que le rite Paul VI est entaché par quelque tare ou quelque défaillance ? Ce serait là une chose impossible, si un vrai pape avec promulgué ce rite. Or, la bonne conclusion est que le rite Paul VI est non seulement entaché de modernisme, mais il est surtout intrinsèquement invalide, ce qui prouve que Paul VI n’était pas un vrai pape.
- Ces fidèles se privent d’une richesse liturgique liée à la réforme. Commentaire: Les conciliaires traditionalistes voient comme nous que les soi-disant « abus liturgiques » massivement observés depuis le début des années 1970 ne sont en rien des exceptions, mais bien la norme au sein de la secte moderniste. Loin d’être des richesses, ce sont là des abominations et des scandales qui ont largement contribué à faire de nos paroisses de véritables déserts, ravivés de temps en temps par des chorales de charismatiques ou de « prêtres » africains. Cependant, les auteurs du rapport marquent un point : cette situation de bi-ritualisme au sein des diocèses modernistes n’a aucun sens et les conciliaires traditionalistes devraient donc préférer le rite Paul VI ou du moins le fréquenter régulièrement.
- Pas de passage entre les deux formes de l’unique rite qui pouvait être attendu. Commentaire: Les rapporteurs constatent que le motu proprio de Benoit XVI n’a pas eu les résultats espérés. En effet, chacun sait que tandis que les séminaires sous occupation moderniste se sont complètement dépeuplés en France depuis Vatican 2, ceux des communautés indultistes ne cessent de recevoir des vocations et leurs églises se remplissent. Une situation assurément intolérable pour les autorités modernistes, sans compter qu’il ne s’agit pas seulement d’une opposition liturgique, mais surtout idéologique et doctrinale, comme on va le voir.
- Affaiblit la dimension communautaire de la célébration. Commentaire: On voit ici la haine des modernistes envers la Très Sainte Messe. En effet, chacun sait que le rite Paul VI, dont les origines sont diverses, mais tout sauf catholiques, met l’accent sur la participation active de l’assemblée de façon idéologique et très nettement anthropocentrique. Cependant, cette erreur moderniste est également motivée par leur ignorance crasse, comme si la Sainte Messe, la vraie, n’était pas le regroupement des fidèles et comme si elle n’impliquait pas de participation de leur part, par leur présence, par leur réponse et par la communion.
- L’Esprit Saint est peu mentionné. Commentaire: Là encore, sinistre blague et inversion accusatoire. On peut affirmer sans crainte que l’Esprit Saint ne se trouve assurément pas dans les pseudo-messes Paul VI, doublement invalides.
- Des introductions malheureuses de rites d’une forme dans l’autre. Commentaire: Les rapporteurs évoquent peut-être ici la tendance de certains prêtres modernistes diocésains qui font du bi-ritualisme à leur sauce. Cependant, cette observation est là encore proprement risible quand on sait que les modernistes intègrent dans leurs messes toutes sortes de rites de fausses religions : ici, un imam qui vient clamer l’adnan, là des danses hindoues, là encore, la présence d’un « pasteur » protestant.
- Difficile « enrichissement mutuel ». Commentaire: Ce serait hilarant si la situation n’était pas aussi triste. On voit mal en quoi la fameuse pastorale moderniste pourrait spirituellement enrichir les conciliaires traditionnalistes et vice-versa, ces derniers, bien que passablement libéraux, gardant encore souvent de bons réflexes intégralistes, là où le reste de la plèbe novusordite est généralement plus franchement indifférentiste et progressiste.
- Tension sur la pastorale sacramentelle. Difficultés pour la catéchèse (parcours différents). Commentaire: Idem. Rajoutons cependant que ce sont les communautés conciliaires tradis qui sont en tort. Elles devraient en effet préférer suivre la pastorale et la catéchèse de leur diocèse plutôt que celle proposée par l’un ou l’autre institut indultiste.
- Favorise le tourisme liturgique. Commentaire: Les rapporteurs évoquent peut-être le fait que des personnes venues d’autres paroisses ou diocèses se rendent spécialement dans les messes d’indults pour y trouver le rite latin. Ou bien considèrent-ils que le rite « extraordinaire » attire des curieux ? Quoiqu’il en soit, cette observation ne manque pas de culot venant de la part de hiérarchies ayant transformé les cathédrales et les vieilles églises en parc d’attraction à touristes. Venez faire un tour à la cathédrale de Strasbourg pour vous en rendre compte.
- Lire son missel bilingue ne favorise pas une union des cœurs. Commentaire: On croirait entendre l’un de ces boomers modernistes, prétendant qu’avant Vatican 2, le peuple était trop bête pour suivre la messe en latin et qu’il n’y comprenait rien. Nous savons tous que ce genre d’argument contribua grandement à introduire le vernaculaire dans le monde latin. Cependant, c’est là encore une imbécilité typique des modernistes.
- Forme liturgique qui demeure hermétique. Commentaire: Idem. Mensonges et bilvesées. Et même blasphème potentiel : la Sainte Messe de toujours aurait donc été une sorte de rite ésotérique pendant 2000 ans ?
- Les fidèles de la forme extraordinaire du rite romain sont marqués par une vision singulière du monde et par un choix politique (forte influence monarchique). Groupe marqué sociologiquement, souvent intransigeant. Commentaire: Nous y sommes. En résumé, les conciliaires tradis sont d’affreux bourgeois d’extrême-droite, royalistes, intransigeants sur la doctrine. Ne croirait-on pas que ce rapport a été écrit par un commissaire franc-maçon ou par un éditorialiste gauchiste et laïcard ? Hé bien non, c’est le rapport officiel de la prétendue conférence des prétendus évêques de France. Il serait peut-être temps que nos amis de la FSSP ou de l’ICR se rendent compte de la situation.
- La pauvreté des prédications. Commentaire: Pour avoir fréquenté il y a quelques années la FSSP (avant de faire le constat de la vacance du siège), nous devons avouer que les sermons et autres prédications étaient toujours un curieux mélange de doctrine catholique et de concessions à Vatican 2, rendant le tout assez fade et indigeste. Cela n’est que notre avis et il n’est surement pas représentatif. Nous avons aussi pu écouter ou lire des clercs conciliaires tradis très éloquents, très pertinents et parfois même très orthodoxes sur bien des sujets. Et pour avoir également fréquenté une paroisse sous occupation moderniste durant toute notre enfance, nous ne pouvons que considérer comme proprement ridicule et clairement diffamatoire le commentaire des rapporteurs. Il n’y a rien de plus hérétique, de plus barbant, de plus soporifique, de plus confus et de plus spirituellement pauvre que la prédiction d’un clerc moderniste.
- La difficulté de confier une mission ailleurs à des prêtres devenus des « spécialistes » de la forme extraordinaire. Commentaire: Comme vu plus haut, les autorités modernistes semblent très inquiètes du retour vers la tradition opéré par un certain nombre de jeunes prêtres Novus Ordo. Tout est donc fait pour éviter de les envoyer dans des paroisses ou dans des ministères où ils risqueraient de diffuser la vraie doctrine catholique. A l’inverse, la secte moderniste fera venir des pseudo-prêtres progressistes venus de l’autre bout du monde et ne manquera pas de reconduire ici et là des pédophiles et autres détraqués notoires.
- Des communautés qui font pression pour obtenir ce qu’elles veulent. Commentaire: Forcément, ces communautés sont les seules à se manifester dans la société, pour la défense de la loi naturelle, par exemple. De plus, vu leur dynamisme général, il est évident qu’elles sont souvent en relative position de force dans certains diocèses. Les autorités modernistes veulent assurément se débarrasser de ces gêneurs.
- Risque d’identification de la messe en forme extraordinaire à la seule « vraie » messe. Commentaire: Normal, le rite de Saint Pie V est la seule vraie messe, tandis que la messe Paul VI est invalide. Seul problème : peu de conciliaires traditionnalistes veulent l’admettre, bien que leurs actes parlent pour eux. Pourquoi en effet se rendre au rite « extraordinaire » et non pas au rite universellement promulgué par le « pape » Paul VI ?
- Faible dimension missionnaire. Commentaire: Encore une fois, hypocrisie et mensonge sont les deux piliers du discours moderniste, en particulier lorsqu’il se fait aussi haineux. Même nous autres, sédévacantistes, reconnaissons que certaines communautés indultistes se sont particulièrement distinguées dans les activités missionnaires, certes, très imparfaitement, en raison de leur obstination à vouloir catholiciser les hérésies de Vatican 2, mais tout de même avec un état d’esprit catholique, c’est-à-dire avec une volonté d’annoncer les vérités évangéliques, de dénoncer les erreurs de fausses religions et donc de pousser le prochain à la conversion. Il faut aussi considérer que le clergé de ces communautés est souvent très actif auprès de diverses mouvances politiques ou de personnalités de droite. Tout ceci est évidemment considéré comme du prosélytisme par la secte moderniste, chose officiellement condamnée par le pseudopape François, dont la méthode « d’évangélisation » consiste principalement à justifier les fausses religions et à prier avec leurs représentants, qu’ils soient talmudistes, musulmans, schismatiques, protestants, sans jamais bien sûr, les inviter formellement à se convertir.
- Beaucoup de prêtres qui célèbrent exclusivement selon la forme extraordinaire du rite romain pensent que la messe selon la forme ordinaire est illégitime. Commentaire: Voici qui est une très bonne nouvelle. Il faudrait que ces admirables messieurs aillent cependant au bout de leur logique, en conformité avec la doctrine catholique. Si cette messe Paul VI est illégitime (elle l’est), elle est aussi objectivement invalide. De là, l’Eglise ne pouvant en aucune façon proposer des faux sacrements ou des rites invalides, il faut nécessairement conclure que Paul VI et ses successeurs ne sont pas de vrais papes.
- Certains prêtres d’institut célébrant selon la forme extraordinaire du rite romain se sentent aux ordres des fidèles qui les surveillent (fonctionnement protestant). Commentaire: Nous n’avons pas d’information à ce sujet, mais dans tous les cas, cette remarque est assez risible quand on connait la mainmise des « conseils paroissiaux » dans certains endroits.
- Impossibilité d’organiser des temps de prière communs (vêpres ou adoration). Commentaire: Là encore, aucune surprise. Les conciliaires tradis ne veulent pas prendre part aux célébrations désordonnées et impies qu’on trouve dans beaucoup de diocèses occupés. Cependant, la chose n’est pas normale et l’incohérence, de ce point de vue, se trouve du côté des tradis. Il faut préciser aussi que, de notre expérience, la situation peut varier d’un lieu à l’autre. Ainsi, certaines églises indultistes pratiquent allègrement le bi-ritualisme. C’est notamment le cas, semble-t-il, pour les fameuses « paroisses personnelles », lesquelles sont souvent beaucoup plus sous le contrôle du diocèse moderniste et acceptent promptement toutes les concessions pour garder leur maigre prébende. Un bon exemple pourrait être la paroisse de la Croix Glorieuse, à Strasbourg. Fondée par un vrai prêtre venu de la FSSPX et ayant très tôt rejoint la FSSP à l’époque du motu proprio « Ecclesia Dei », cette paroisse était l’un des rares lieux où l’on pouvait trouver le rite traditionnel dans la région. Mais au fil des années, les concessions sur la doctrine semblent avoir rapidement trouvé des applications concrètes, puisque le bi-ritualisme y est la règle et qu’aux dernières nouvelles, on peut même y voir des « danses liturgiques ».
- La formation liturgique dans ces communautés est rituelle et non pas théologique. Commentaire: Comme si le public des messes modernistes ordinaires connaissait quoi que ce soit à la vraie doctrine catholique. Quelle mauvaise blague. Cependant, nous pouvons effectivement regretter chez beaucoup de conciliaires tradis (y compris de fidèles de la FSSPX) une grande ignorance, ou du moins une certaine indifférence, vis-à-vis de la théologie dogmatique. Un défaut qui les empêche le plus souvent de comprendre vraiment les conséquences de la révolution moderniste de Vatican 2 et de tirer les bonnes conclusions. D’un autre côté, les simples laïcs ne sont pas censés être des docteurs en droit canon ou en théologie, mais simplement connaitre leur catéchisme et leur missel, ce qui est généralement le cas même dans les communautés indultistes, et ce qui n’est absolument pas le cas chez les modernistes, qui suivent une toute autre religion, et donc de toutes autres doctrines.
- Manque de déploiement des vertus théologales. « Le rite passe avant la charité ». Commentaire: L’hypocrisie de ce rapport est de plus en plus infernale. Selon les rapporteurs, les conciliaires tradis (lesquels, malgré leurs erreurs, font au moins l’effort d’adhérer à la vraie doctrine) manquent de foi, d’espérance et surtout de charité, parce qu’ils ne sont que des intégristes d’extrême-droite uniquement intéressés par le rite. Ce genre de remarque est une fois encore typique des modernistes, ces agents du démon qui usurpent le sacerdoce, les paroisses, les diocèses, la curie et le trône papal. Ils sont si aveuglés et enorgueillis par leur hérésie qu’ils en oublient qu’il est impossible d’avoir la charité sans avoir la foi. Par conséquent, les conciliaires tradis, malgré tous leurs défauts, sont assurément plus proches de la vraie foi que ne le seront jamais les modernistes. Du reste, cette remarque exprime tout le mépris des modernistes pour l’anthropologie catholique. Or, ceux qui se sont constamment soulevés contre le mariage homosexuel ou qui se sont mobilisés massivement pour les catholiques d’Orient, ce sont en très grande partie ces mêmes intégristes et autres traditionalistes, et non pas les modernistes qui n’ont d’yeux que pour Pachamama et Joe Biden.
- Difficulté à manifester l’unité du rite romain. Commentaire: Nous avons déjà répondu à cela plus haut.
- Laisse penser que la liturgie est affaire de gout personnel. Commentaire: Observation fondamentalement vraie et qui, là encore, montre les limites cognitives, voire spirituelles et doctrinales, des conciliaires tradis. Car, nous savons pertinement que pour un certain nombre de fidèles de ces communautés indultistes, l’attrait pour le rite traditionnel est bien souvent en effet, une affaire de gout, une question esthétique. Certes, c’est en général un réflexe qu’on trouve chez les jeunes désireux de se ré-enraciner et de bénéficier d’une certaine élévation spirituelle qu’ils trouvent évidemment dans ces messes. De ce point de vue, cet attrait n’est pas forcément mauvais dans la mesure où il peut contribuer à catholiciser ou re-catholiciser des personnes issues de familles d’apostats. Cependant, cet attrait trouve une limite logique à un certain point, surtout lorsqu’on est suffisamment conscient de certains principes dogmatiques. Mais nous avons déjà parlé de tout ceci.
- L’autorité de l’évêque sur ces communautés est quasi-nulle. Commentaire: C’est bien probable, surtout dans les endroits où lesdites communautés pèsent face à des paroisses modernistes déplumées. Il est clair que la hiérarchie moderniste cherche à faire plier ces groupes afin d’éliminer toute source de contestation dans leur juridiction usurpée. C’est une réaction logique. Si ces individus étaient de vrais évêques catholiques et légitimes, nous serions tous derrière eux. Mais comme ils ne sont que des imposteurs modernistes, les conciliaires tradis sont réticents à leur obéir comme il le faudrait. De la part de ces derniers, c’est toutefois une attitude problématique, illogique et potentiellement schismatique.
- Un droit revendiqué. Commentaire: Les autorités modernistes cherchent visiblement à pousser François à retoquer le motu proprio de Benoit XVI sur lequel s’appuient les communautés pratiquant la « forme extraordinaire ».
Il y aurait encore bien d’autres choses à commenter dans ce rapport, mais nous en avons assez dit. Il nous semble que ce document ne devrait pas être pris à la légère par les concernés. Les modernistes gouvernent mal, mais ils se défendent bien. Durant le règne de François, des oppositions nouvelles, beaucoup plus ouvertes et franches qu’avant, sont apparues entre deux factions de la secte moderniste. D’un côté, ce que l’abbé Vigano appelle la « deep church », c’est-à-dire en somme le parti progressiste, en réalité l’élite effective depuis Vatican 2. De l’autre, un mouvement de conciliaires conservateurs, voire traditionalistes, incarné par des personnalités comme Robert Sarah, Raymond Burke, Athanasius Schneider ou plus récemment l’abbé Vigano, mais aussi par un certain nombre de prélats et de clercs de moindre envergure. Tous adhèrent plus ou moins aux doctrines de Vatican 2, mais ils en déplorent les effets et l’application toujours plus radicale, en particulier sous le règne de Bergoglio, bien ce que ce dernier soit un digne successeur du non moins hérétique Jean-Paul II.
Depuis plusieurs années, notamment depuis la fameuse dubia contre Amoris Laetitia, on agite régulièrement le spectre d’un schisme entre la faction de gauche et la faction de droite, au sein de l’église moderniste, entre les progressistes et les conservateurs. Ce schisme semble très improbable, formellement, mais n’est-il pas déjà largement consumé, dans les faits ? La situation de la FSSPX rentre dans ce cas de figure, cela semble évident, mais les communautés indultistes, quant à elles, sont des congrégations officiellement reconnues et approuvées par l’église moderniste. Dès lors, il n’est pas surprenant que la hiérarchie moderniste veuille s’en prendre à elles. Il ne s’agira peut-être pas de les supprimer d’un bloc, mais plutôt de les mettre au pas et de les faire péricliter en limitant strictement l’usage du rite « extraordinaire » (en agitant tous les prétextes vus plus haut) voire en supprimant tout bonnement l’usage de ce rite dans certains endroits.
Une telle offensive pourrait en surprendre beaucoup. En effet, si François ne manque jamais d’attaquer les traditionalistes, ces « psychopathes » « rigides », il a également autorisé la FSSP à pratiquer le rite pré-1955 « à titre expérimental » pour une durée de 3 ans et pour certains apostolats. C’était au début de l’année 2018 et la période d’essai s’achève bientôt. Ces actes contradictoires peuvent surprendre, mais il se peut qu’une manœuvre politique plus vaste soit à l’œuvre. En effet, un an après cette permission, François a supprimé la commission Ecclesia Dei établie 30 ans plus tôt par Jean-Paul II. Ainsi, c’est désormais la « Congrégation pour la Doctrine de la Foi » qui est directement en charge des communautés traditionalistes en communion avec l’église moderniste, ce qui concerne aussi bien la FSSP, l’ICRSP que la FSSPX. Et c’est la CDF qui examine actuellement le document analysé dans cet article. Document qui, comme nous l’avons vu, est entièrement à charge contre les communautés indultistes, très loin du ton relativement doucereux du motu proprio de François, il y a deux ans.
Il est certain que si François et la CDF décident d’abonder dans le sens des conclusions de la hiérachie moderniste de France, les communautés conciliaires tradis devront faire un choix. Ceux qui décideront de se soumettre encore un peu plus à la secte moderniste verront certainement leurs rangs se dégarnir et beaucoup de fidèles, voire de prêtres, rejoindront la FSSPX (si celle-ci ne se rallie pas totalement avant) ou mieux, beaucoup mieux, les chapelles et communautés sédévacantistes.
Cher Ami,
réjouissons nous: en France, la secte vaticandeuse n’aura plus AUCUN « pretre » dans 10 ans!
En effet, il y a environ 8000 « pretres » su sein de cette secte, dont 80% d’agés et de tres agés..
il en meurt 800 par an (et ca augmente d’année en année…), et on n’en n’ordonne qu’environ 80 par an (et ca baisse d’année en année..), dont plus de la moitié pour des « instituts » indultistes, soit, une disparition quasi complete en moins de dix ans!
Alleluia: bon débarras!
de toutes facons, beaucoup de choses graves vont advenir dans le sprochains mois et années: tenons ferme!
Sursum corda: le maitre d e l’histoire, et le Patron de l’Eglise.. c’est Dieu!
Des commentaires intéressants mais qui sont parfois un peu abscons et qui gagneraient à s’ouvrir à un public plus large en étant un peu explicités (même si ça vous paraît évident à vous qui êtes bien dedans et qui écrivez pour un lectorat assez au fait de ces questions et subtilités) ne serait-ce que par des liens vers des pages explicatives.
Ainsi je n’ai pas compris ce que sont les « paroisses personnelles » et autres groupes indultistes que fréquentent certaines personnes. DuckDuckGo est muet sur l’indultisme et Google renvoie du bruit.
La FSSP ? (Avec le X je comprends, mais sans, je ne comprends plus qui est qui, désolé.)
L’ICRSP ?
… »le rite Paul VI est (…) est surtout intrinsèquement invalide » => avez-vous une page sur laquelle vous expliquez ce point, ou une référence externe pour approfondir la question ?
… »l’Esprit Saint ne se trouve assurément pas dans les pseudo-messes Paul VI, doublement invalides ». => idem.
Merci d’avance, et bravo pour votre travail très intéressant. Quant aux ‘prêtres’ africains, oui… se faire enguirlander parce qu’on avait enlevé nos masques à la messe à Noël, après un sermon gretesque, ça vous passe l’envie d’y aller pour un moment…
Bonjour,
je ne suis pas l’auteur de ce blog, mais puis vous eclairer sur un certain nombre de points…
1/ les « paroisses personnelles » sont un des modes d’existence de certains pretre des groupes indultistes.. lesquels sont ceux qui critiquent les reformes de vaticanII(1962/1965) et le « nouveau rite » (novus ordo…novembre 1969) qui en est issu.. tout en voulant « reconnaitre » et « etre soumis » aux pseudos « pontifes » qui on fait et imposé ces « reformes »….
2/ on compte, dans leurs rangs, la FSSP = « Fraternité Sacerdotale Saint Pierre », qui est – historiquement – la premiere à etre partie de la « FSSPX »! fraternité sacerdotale saint pie dix (de mgr Lefebvre…)
3/ les autres sont , en resumé: FSM = Fraternité Saint Martin, icrsp »= Institut du Christ Souverain Pretre…
4/ l’invalidité du « rite de Paul Vi » est de deux ordres:
> intrinseque, parce qu’il lui manque la volonté d’exprimer un sacrifice propitiatoire, par de multiples points, et notemment par l’absence d’offertoire veritable, qui – traditionnellement, et dans tous le srites anciens, y compris orientaux, exprimaient cette intention sacrificielle; et ceci est confirmé par les « nouveaux rites » d’ordination des « pretres », qui, un an avant, stipulaient bien que le « nouveau pretre », n’ets qu’un « prsident d’assemblée, et on plus un « Sacrificateur »…
> extrinseque, par le fait que celui qui l’a « promulgué » n’en n’avait nullement le pouvoir, etant notablement invalide et illegitime lui meme…
L’etude la plus pertinente sur ce sujet, est celle (restée malheureusement à l’etat de manuscrit..) du rp guerard, en date de1970…
Concernant les « nouveaux sacres » l’etude la plus complete est celle de « rore sanctifica », sur le cite eponyme, et le resumé qu’en avait fait le defunt (pieux et brillant: prions pour son ame!) Abbé Cekada: « entierement nul et vain »…
Bien cher Ami, continuez à étudier tout celà: nous restons à votre disposition pour toute question: Dieu se laisse trouver par ceux qui le cherchent!
Merci beaucoup pour vos réponses et les sites Internet à consulter (même s’ils piquent les yeux sur la forme, le fond est là) !
[…] effet, dans un précédent article, nous avions analysé en profondeur l’enquête à charge de l’épiscopat moderniste de France con…. Comme on le sait, ces dernières rencontrent un succès incontestable auprès d’une large part […]
[…] effet, dans un précédent article, nous avions analysé en profondeur l’enquête à charge de l’épiscopat moderniste de France con…. Comme on le sait, ces dernières rencontrent un succès incontestable auprès d’une large part […]
[…] Janvier dernier, dans notre commentaire du violent rapport de la CEF contre les communautés indultistes de France, nous avions pressenti que la hiérarchie conciliaire se préparait à une offensive inédite […]