Ce n’est point seulement pour les peuples anciens qu’ont été formulées les promesses et les menaces du divin Législateur ; mais c’est aussi pour nous, peuples modernes, qui sommes gouvernés par la même Providence, régis par la même Justice ; pour nous surtout, nations chrétiennes, qui avons recueilli l’héritage de l’infidèle Israël, et sommes devenues par adoption, comme le dit saint Pierre, la race choisie, le nouveau peuple de Dieu[1]. Il nous importe donc de considérer comme adressés à nous-mêmes ces solennels avertissements donnés à son peuple. Nous avons le même Dieu ; il répandra ses richesses, ainsi que l’atteste l’Apôtre des gentils, avec la même abondance sur tous ceux qui l’invoqueront[2]. Mais aussi il châtiera avec la même sévérité les fautes de tous les violateurs de sa loi ; ou plutôt sa sévérité sera inexorable, parce que, selon les paroles de saint Pierre aux premiers chrétiens, nous aurons abusé de plus de grâces. « S’il n’a point épargné les anges qui ont péché, et s’il les a précipités dans l’abîme ; s’il n’a point épargné le monde à son origine, et s’il a répandu sur la société pervertie les eaux du déluge ; s’il a puni les villes de Sodome et de Gomorrhe, en ensevelissant sous les cendres de leurs ruines leurs impudicités, ne faut-il pas conclure que sa justice éclatera principalement contre ceux qui, pour satisfaire les impurs désirs, suivent les mouvements de la chair, qui méprisent les puissances, qui sont audacieux, pleins d’eux-mêmes, et qui, blasphémant contre la saine doctrine, ne craignent point d’introduire des sectes nouvelles ? Semblables à des animaux sans raison, ces hommes iniques blasphèment ce qu’ils ignorent, font de la volupté les délices de leur vie, ne sont qu’opprobre et infamie, regorgeant de délices et s’abandonnant à la dissolution de leurs festins. Ils ont quitté la voie droite pour s’égarer dans les sentiers de l’erreur. Parlant un langage vain et orgueilleux, ils attirent l’appât des voluptés sensuelles, ils promettent la liberté, étant eux-mêmes esclaves de la corruption ; mais leur propre corruption les fera périr. Il eût mieux valu pour eux qu’ils n’eussent point connu les sentiers de la justice que de retourner en arrière, après y avoir marché, et d’abandonner la loi sainte qui leur avait été donnée[3] ».
Abbé Louis Leroy, Philosophie Catholique de l’Histoire, Chapitre X, Malédictions prononcées contre l’impiété des peuples modernes, application des anathèmes lancés par les apôtres
Commentaires :
Dans l’histoire, on peut constater que Dieu a châtié les peuples décadents (Sodome et Gomorrhe, les plaies d’Egypte, la chute de l’empire romain, etc) :
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister. – Marc 3 ; 24
Un autre extrait de la Philosophie Catholique de l’Histoire (Tome 2, p. 330) parle encore de la façon dont Dieu châtia les romains impies :
La justice suprême se sert de la cruauté des empereurs pour châtier le peuple romain de cruautés semblables.
En regardant toutes les impiétés qui s’accumulent (avortement de masse, théorie du genre, sodomite, mariage contre nature, propagande antireligieuse, FEMEN), le châtiment est amplement mérité. Faisons pénitence pour calmer la colère de Dieu ! Que les gens qui ne sont pas encore Catholiques se convertissent ! Je terminerai avec un passage du Psaume 109, versets 5 et 6 :
Le Seigneur est à votre droite : il a brisé des rois au jour de sa colère. Il exercera ses jugements parmi les nations, qu’il remplira de ruines ; il écrasera la terre les têtes d’un grand nombre.
[1] S. Pierre, Epître, ch. 2, v. 9 et 10.
[2] S. Paul, Epître aux Romains, ch. 10, v. 12.
[3] S. Pierre, II Epître, ch. 2, passim.
bonjour. L’humilité abjecte pieusement acceptée est un dogme de la foi catholique. il nous appartient surtout de crier vers le Ciel pour notre Salut, plus que de calmer la colère divine, qui est la décision de Dieu seul. Toute colère divine est méritée. Deo gratias! à l’imitation de NSJC, acceptons la Croix, l’expiation, qui se traduit par des pénitences quotidiennes pour éviter la damnation.
Veillons et prions pour notre sanctification, colère de Dieu ou non. saint Carême!
« L’humilité abjecte » a sauvé Ninive et la présomption insolente a ruiné Sodome.
Car Sodome n’est as morte de ses crimes mais comme Judas de ne pas s’en être repenti.
[…] pour que ces infects mécréants voient leurs plans échouer et que tous ces enfants puissent venir au monde […]