C’est pourquoi nos pères firent bien, à l’époque où cette hérésie impie (le priscillianisme, une secte gnostique) parut pour la première fois, de travailler avec ardeur à expulser de l’Église ces fureurs sacrilèges ; et le pouvoir séculier aussi conçut une si grande horreur de cette profonde démence, qu’il frappa du glaive de la justice publique le chef et plusieurs des disciples de la secte ; car on voyait que toute sollicitude pour le maintien des mœurs deviendrait inutile, que les liens du mariage se relâcheraient, que les lois divines et humaines seraient également renversées si des hommes, professant de semblables croyances, pouvaient continuer à vivre. Cette conduite a été pendant longtemps utile à la clémence de l’Église ; car, bien qu’elle se contente de porter ses arrêts spirituels et repousse toute vengeance sanglante, elle ne laisse pas néanmoins d’être aidée par la sévérité des lois que rendent les princes chrétiens, puisque, ceux qui craignent un châtiment corporel ont souvent recours, pour se sauver, au remède spirituel.
Pape Saint Léon le Grand, 21 juillet 447, Lettre XV à l’évêque Turribius, « Quam laudabiliter ». NB. On trouve aussi dans cette lettre une annonce du Filioque.
[…] des déportations : les déplacements de populations néfastes hors de la société catholique est un droit et même un devoir de toute nation chrétienne. Lorsque l’hérésie islamique ou celle de la Kabbale influença si négativement l’Espagne, ou […]