Le seul moyen d’être chrétien, c’est d’être catholique, c’est-à-dire d’appartenir non seulement par les sympathies et par les croyances, mais encore par la pratique ouverte …
Actualités du monde occidental en général
Textes
A. Bost : Le miracle de l’Eglise antique
Le même fait de l’étendue étonnante des succès du christianisme à l’époque où nous sommes parvenus, est abondamment attesté par les déclarations positives de plusieurs …
R.P. Jean-Baptiste Aubry : Les Principes et les Hommes
Ce qu’il nous faut, ce sont des chrétiens et des prêtres radicaux dans le bien. Lorsque les idées régnantes, les désertions et les scandales, auront enlevé …
Mgr. Joseph Lemann : la fin de l’islam et la conversion des musulmans
Le relèvement de l’Orient doit présenter aussi un caractère extraordinaire, en rapport avec l’homme extraordinaire et le peuple extraordinaire. Comment cela ? A part les …
Jean Vaquié : La bataille de Vouillé
En 325 de notre ère, l’Empereur Constantin, récemment converti, convoque le Concile de Nicée pour statuer sur l’affaire de l’arianisme. Trois cents évêques condamnent l’hérésie …
Clovis et la fondation de la Chrétienté en Europe
Clovis est fait consul et il se met solemnellement en possession de cette dignité. Des motifs qui avoient engagé Anastase empereur d’orient à la conferer …
Les laudes impériales, un chant catholique antique
Les acclamations impériales sont une forme de laudes héritées de l’antiquité tardive catholique romaine, entonnées au cours d’une célébration liturgique confirmant la légitimité de tel …
Voile des jeunes catholiques autrichiennes de Styrie, milieu-fin XIXe
Vêtements usuels des jeunes autrichiennes catholiques de Styrie, milieu du XIXe siècle. Extrait du Deutsche Volkstrachten (German folk costumes), écrit et illustré par Albert Kretschmer, …
Veille des 500 ans de l’hérésie luthérienne : la basilique Saint-Benoît détruite par un tremblement de terre en la fête du Christ-Roi
Aujourd’hui vers 7h40 du matin, un tremblement de terre d’une magnitude de 6.6 a frappé la localité de Nursie en Italie centrale. Et plus spécialement …
« In hoc signo vinces » : La bataille du pont Milvius et la conversion de Constantin
Il y a plus de 1700 ans, au IVe siècle après Notre Seigneur jésus Christ, la division et la guerre civile gagnaient Rome. On appela cette période de crise, les guerres civiles de la Tétrarchie. La veille du 28 octobre 312, l’empereur Constantin marchait vers le pont Milvius à Rome pour y affronter son ennemi Maxence. Sur son chemin, Constantin eut une vision : il vit un signe dans le ciel et entendit une voix divine lui parler.
La voix de Dieu lui dit : « In hoc signo vinces », c’est-à-dire, par ce signe, tu vaincras », promettant à Constantin et à ses soldats la victoire, s’ils utilisaient le signe du Christ sur leurs boucliers. Constantin et son armée obéirent au Dieu des chrétiens et vainquirent en effet les armées de Maxence sur le pont du Milvio. Ce fut le début de la conversion de Constantin au catholicisme, ce qui changea à jamais la face de l’Europe et du monde entier.
Par ce symbole exceptionnel, qui est une marque de vraie excellence, j’ai restauré la cité de Rome, qui fut sauvée du joug d’un tyran, comme le furent le Sénat et le peuple romain, rétablis dans leur libertés et privilèges naturels. – Constantin Ier, empereur romain.
Il dit que, dans l’après-midi, alors que le soleil commençait déjà à décliner, il vit de ses propres yeux le trophée d’une croix de lumière dans les cieux, au-dessus du soleil qui portait l’inscription « Par ce signe, tu vaincras ». (« In hoc signo vinces ») A cette vue, il fut frappé de stupeur de même que l’ensemble de l’armée qui l’accompagnait au cours de cette expédition et qui fut témoin du miracle. Il ajouta qu’il douta en lui-même de la signification à donner à cette apparition. Tandis qu’il continuait à s’interroger et à spéculer sur son sens, la nuit tomba brutalement. Ensuite, le Christ de Dieu lui apparut dans son sommeil avec le même signe que celui vu dans les cieux et lui ordonna de réaliser l’image de ce signe qu’il avait vu dans les cieux et de s’en servir comme image lors de tous ses engagements contre ses ennemis.
(Eusèbe, « Vie de Constantin », 1, 27-28.)