Entre les mois de mai et d’octobre 1917, la Très Sainte Vierge Marie est apparue à trois petits enfants bergers près de Fatima, au Portugal, leur livrant un message pour le monde, lequel est connu depuis lors sous le nom de « Plan de Paix venu des Cieux ». Notre Dame a averti l’humanité : si les hommes ne se repentent pas, Dieu sera forcé de les punir au moyen de guerres et d’autres désastres. Les paroles de l’Ange du Portugal qui apparut aux enfants à trois reprises en 1916, un an avant les apparitions de Notre Dame, sont également une partie importante du message de Fatima.
Première apparition de l’Ange du Portugal
« N’ayez crainte. Je suis l’ange de la paix. Priez avec moi. »
L’ange se mit à genoux, il se prosterna jusqu’à ce que son front touche le sol. Nous l’avons alors imité, conduits par une inspiration surnaturelle et avons répété les mots que nous l’avons entendu dire :
« Mon Dieu, je vous crois, je vous adore, j’espère en vous et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’espèrent pas en vous, qui en vous aiment pas ».
Après qu’il ait répété cela deux fois, il se leva et dit :
« Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications ».
Puis il disparut.
Deuxième apparition de l’Ange du Portugal
« Que faites-vous ? Priez ! Priez beaucoup ! Les Cœurs de Jésus et de Marie ont de grands desseins de miséricorde vous concernant. Offrez constamment des prières et des sacrifices au Très-Haut ! »
« Comment devons-nous offrir des sacrifices ? », ai-je demandé.
« Offrez en sacrifice à Dieu tout ce que vous pouvez offrir comme acte de réparation pour les péchés contre lesquels Il est offensé et comme supplique pour la conversion des pécheurs. Attirez la paix sur votre pays en faisant ainsi. Je suis son ange gardien, l’Ange du Portugal. Surtout, acceptez et endurez avec soumission toutes les souffrances que le Seigneur vous enverra ».
Puis il disparut.
Troisième apparition de l’Ange du Portugal
Dès lors que nous fumes arrivés, nous nous mirent à dire la prière de l’Ange à genoux, avec nos faces contre terre. « Mon Dieu, je Vous crois, je Vous adore, j’espère en Vous et je Vous aime… ». J’ignore combien de fois nous avions dit cette prière, lorsque nous vîmes une lumière inconnue brillant au-dessus de nos têtes. Nous nous sommes alors levés pour voir ce qui se passait et nous avons alors vu l’ange portant un calice dans sa main gauche. Des gouttes de sang tombaient dans le Calice, provenant d’une Hostie qui était suspendue au-dessus de celui-ci. Laissant le Calice et l’Hostie suspendues dans les airs, l’ange se prosterna lui—même à nos côtés et répéta trois fois la prière suivante :
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, je Vous adore profondément et le Vous offre le Très précieux Corps, Sang, Esprit et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des injures, des sacrilèges et de l’indifférence par lesquels Il est offensé. Et par les mérites infinis de Son Cœur Très Sacré et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous implore pour la conversion des pauvres pécheurs ».
Après cela, se levant, il prit à nouveau le Calice et l’Hostie dans sa main. Il me donna l’Hostie et donna à boire le contenu du Calice à Jacinta et à Francisco, en disant :
« Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, qui est horriblement insulté par l’ingratitude des hommes. Faites réparation pour leurs crimes et pour apaiser votre Dieu ».
Il se prosterna à nouveau au sol et répéta avec nous la même prière à trois reprises :
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit… »
Puis il disparut.
Poussés par la force surnaturelle qui nous enveloppait, nous avons alors imité l’ange en tout, c’est-à-dire, en nous prosternant à sa manière et en répétant les prières qu’il avait dites. La puissance de la Présence Divine était si intense Qu’Elle nous absorba et nous annihila presque totalement. La paix et la joie que nous ressentions étaient immenses, mais intime, car nos âmes étaient entièrement concentrées vers Dieu.
Première apparition de Notre Dame, 13 Mai 1917
Notre Dame : « Ne craignez point, je ne vous ferai aucun mal ».
Lucie : « D’où venez-vous ? »
Notre Dame : « Je viens du Ciel ».
Lucie : « Et que désirez-vous de moi ? »
Notre Dame : « Je suis venue pour vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13e jour de chaque mois, à la même heure. Plus tard, je vous révèlerai qui je suis et ce que je désire. Ensuite, je reviendrai ici une septième fois ».
Lucie : « Est-ce que j’irai au paradis ? »
Notre Dame : « Oui, tu iras ».
Lucie : « Et Jacinta ? »
Notre Dame : « Elle aussi ».
Lucie : « Et Francisco ? »
Notre Dame : « Lui aussi, mais il doit dire beaucoup de rosaires ».
Lucie : « Est-ce que Maria Das Neves est déjà au ciel ? »
Notre Dame : « Oui, elle y est ».
Lucie : « Et Amélia ? »
Notre Dame : « Elle demeurera au purgatoire jusqu’à la fin du monde. Voulez-vous vous offrir à Dieu afin d’endurer toutes les souffrances qu’Il vous enverra, comme acte de réparation des péchés contre lesquels Il est offensé et comme acte de supplication pour la conversion des pécheurs ? »
Lucie : « Oui, nous le voulons ».
Notre Dame : « Ainsi, vous aurez beaucoup à souffrir. Mais la grâce de Dieu sera votre consolation ».
En disant ces derniers mots, « La grâce de Dieu … », pour la première fois, elle ouvra ses mains, lesquelles émirent une très intense lumière qui pénétra nos poitrines, atteignant la partie la plus intime de nos âmes et nous faisant nous voir nous-mêmes en Dieu, Qui était cette Lumière, plus clairement que si nous nous étions vus dans le meilleurs de tous les miroirs. Puis, pressés par une profonde inspiration, nous nous sommes mis à genoux et avons répétés en nous-mêmes : « O, Très Sainte Trinité, je Vous adore ! Mon Dieu, Mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint Sacrement ».
Un moment après cela, Notre Dame ajouta :
« Priez le rosaire tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre ».
Elle se mit immédiatement à lentement monter vers l’Est, jusqu’à ce qu’elle disparaisse au loin. La lumière qui l’enveloppait, pour ainsi dire, lui ouvrait la voie jusqu’au firmament des étoiles.
Deuxième apparition de Notre Dame, 13 juin 1917
Lucie : « Que désirez-vous de moi ? »
Notre Dame : « Je désire que tu vienne ici le 13e jour du mois prochain, que tu pries le Rosaire tous les jours et que tu apprennes à lire. Plus tard, je te dirai ce que je désire ».
Lucie demanda de guérir une personne malade.
Notre Dame : « S’il se convertit, il sera guéri au cours de l’année ».
Lucie : « Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel ».
Notre Dame : « Oui, je vais bientôt emmener Jacinta et Francisco, mais toi, Lucie, tu resteras ici un peu plus longtemps. Jésus désire se servir de toi afin que je sois connue et aimée. Il désire établir dans le monde, la dévotion à Mon Cœur Immaculé. Je promets à salut à tous ceux qui embrasseront cette dévotion. Ces âmes seront chéries de Dieu, telles des fleurs disposées par moi afin d’orner Son Trône.
Lucie : « Est-ce que je vais rester ici toute seule ? »
Notre Dame : « Non, ma fille. Est-ce que tu souffres beaucoup ? Ne perds pas courage. Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et la voie qui te mènera à Dieu.
Tandis que Notre Dame prononça ces dernières paroles, elle ouvra ses mains et pour la seconde fois, elle nous communiqua les rayons de cette même lumière intense. Nous nous sommes alors vus nous-mêmes dans cette lumière, comme si nous étions immergés en Dieu. Jacinta et Francisco semblaient être dans cette partie de la lumière qui s’élevait vers le ciel, et moi, dans cette partie de la lumière qui était répandue sur terre. Sur le devant de la paume de la main droite de Notre Dame se trouvait un cœur encerclé de ronces qui le perçaient. Nous comprenions alors qu’il s’agissait du Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité, et demandant réparation.
Troisième apparition de Notre Dame, 13 Juillet 1917
Lucie : « Que désirez-vous de moi » ?
Notre Dame : « Je désire que tu viennes ici le 13e jour du mois prochain, que tu continues de réciter le Rosaire chaque jour en l’honneur de Notre Dame du Rosaire, afin d’obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre, car elle seule, peut t’aider ».
Lucie : « J’aimerais vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que vous apparaissez devant nous ».
Notre Dame : « Continue de venir ici tous les mois. En Octobre, je révélerai qui je suis et ce que je désire, et je réaliserai un miracle afin que tous puissent voir et croire ».
Lucie présenta alors quelques requêtes qui lui avaient été confiées. Notre Dame dit qu’elle guérirait certaines personnes, mais d’autres non, et qu’il était nécessaire de dire le Rosaire afin d’obtenir ces grâces au cours de l’année.
Notre Dame : « Offrez-vous en sacrifice pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, tout spécialement lorsque vous faites un sacrifice : « O Jésus, c’est pour l’amour de Toi, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie ».
Tandis que Notre Dame prononça ces dernières paroles, elle ouvrit ses mains une fois encore, comme elle l’avait fait au cours des deux mois précédents. Les rayons de lumière semblaient pénétrer la terre et nous vîmes comme une mer de feu. Plongés dans le feu, se trouvaient des démons et des âmes sous formes humaines, qui étaient comme de la braise ardente et transparente, toutes noircies ou comme du bronze brulé, flottants dans la conflagration, là, soulevés dans les airs par les flammes qui sortaient d’elles-mêmes, ici, retombant de toutes parts comme des étincelles dans un grand feu, sans poids ni équilibre, tout ceci au milieu de hurlements et de gémissements de douleur et de désespoir ; ce qui nous horrifia et nous fit trembler de peur. (Ce dut être cette vision qui provoqua chez moi un cri, car les gens dirent ensuite qu’ils m’entendirent). Les démons pouvaient être différenciés à cause de leur horrible et répugnante apparence d’animaux épouvantables et inconnus, noirs et transparents comme des charbons ardents. Cette vision dura un moment seulement, grâce à notre bonne Mère du Ciel, qui, lors de la première apparition, avait promis de nous emmener au Ciel. Sans cela, je crois que nous serions morts de peur et de terreur.
Terrifiés et comme pour demander secours, nous regardions alors vers Notre Dame, qui nous dit, avec beaucoup de tendresse et de tristesse :
« Vous venez de voir l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu désire établir dans le monde, la dévotion à Mon Cœur Immaculé. Si ce que je vous dis est fait, beaucoup d’âmes seront sauvées et il y aura la paix. La guerre va se terminer. Mais si les gens ne cessent d’offenser Dieu, une guerre encore pire éclatera sous le règne de Pie XI. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que ceci est le grand signe que Dieu vous donne pour vous avertir qu’Il est sur le point de punir les crimes de ce monde, au moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et contre le Saint Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à Mon Cœur Immaculé, et la Communion de Réparation tous les premiers samedis du mois. Si l’on répond à mes demandes, la Russie sera convertie et il y aura la paix. Sinon, la Russie rependra ses erreurs dans le monde, causant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Les justes connaitront le martyr, le Saint Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront annihilées. A la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint Père me consacrera la Russie et la Russie sera convertie, puis une période de paix sera accordée au monde. Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé, etc. Ne dites cela à personne. Oui, tu peux le dire à Francisco.
Lorsque vous priez le Rosaire, dites, après chaque mystère : O mon Jésus, pardonnez-nous, sauvez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin ».
Lucie : « Désirez-vous quelque chose d’autre de moi ? »
Notre Dame : « Non, je ne désire rien d’autre de toi aujourd’hui ».
Quatrième apparition de Notre Dame, 19 aout 1917
Lucie : « Que désirez-vous de moi ? »
Notre Dame : « Je désire que tu continues de venir à la Cova da Iria le 13e jour, que tu continues de prier le Rosaire tous les jours. Lors du dernier mois, je réaliserai un miracle, afin que tous puissent croire. S’ils ne t’avaient pas emmenée à la ville, le miracle aurait été encore plus grand. Saint Joseph viendra avec l’Enfant Jésus, afin de donner la paix au monde. Notre Seigneur viendra pour bénir les gens. Notre Dame du Rosaire et Notre Dame des Douleurs viendront aussi ».
Lucie : « Que désirez-vous qu’ils fassent de l’argent que les gens laissent à la Cova da Iria ? »
Notre Dame : « Faites fabriquer deux civières. Tu en porteras une avec Jacinta et deux autres filles vêtues de blanc ; l’autre sera portée par Francisco et trois garçons, qui seront comme lui, vêtus de blanc. Ceci sera pour la Fête de Notre Dame du Rosaire. Ce qui restera en plus servira à la construction future d’une chapelle ».
Lucie : « J’aimerais vous demander de guérir quelques personnes malades ».
Notre Dame : « Oui, je guérirai certaines d’entre elles au cours de l’année ».
Puis, semblant plus triste, Notre Dame dit : « Priez, priez beaucoup, et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en enfer, parce qu’elles n’ont personne pour faire des sacrifices et pour prier pour elles ».
Comme d’habitude, Notre Dame se mit à monter vers l’orient. Depuis ce jour, les trois enfants cherchèrent des moyens de faire plus de sacrifices. Lucie en raconte un exemple :
« Quelques jours plus tard, nous étions sur un chemin avec nos moutons et je trouva un morceau de corde, tombé d’un chariot. Je l’ai pris et me suis amusée à l’attacher à l’un de mes bras. Il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte que la corde me faisait mal. J’ai alors dit à mes cousins : « Regardez, cela fait mal. Nous pourrions l’attacher autour de nos tailles et offrir ce sacrifice à Dieu ». Ils acceptèrent mon idée immédiatement et nous avons alors décidé de nous partager cette corde entre nous trois. Une pierre coupante, placée sur une autre, servit de couteau. Que ce soit à cause de la taille et de la rugosité de la corde, ou parce que parfois, nous la serrions trop fort, cet instrument nous faisait souffrir horriblement. Parfois, Jacinta versait quelques larmes à cause du désagrément que la corde lui causait. Je lui ai dit à plusieurs occasion de l’enlever, mais elle répondait : « Non ! Je veux offrir ce sacrifice à Notre Seigneur en réparation et pour la conversion des pécheurs ».
Cinquième apparition de Notre Dame, 13 septembre 1917
Lucie : « Que désirez-vous de moi ? »
Notre Dame : « Continue de prier le Rosaire afin d’obtenir la fin de la guerre. En Octobre, Notre Seigneur viendra, de même que Notre Dame des Douleurs et Notre Dame du Carmel. Saint Joseph apparaitra avec l’Enfant Jésus pour bénir le monde. Dieu est content de vos sacrifices, mais Il ne veut pas que vous dormiez avec votre corde, seulement que vous la portiez pendant la journée.
Lucie : « On m’a dit de vous demander bien des choses, la guérison de personnes malades, d’un sourd-muet… »
Notre Dame : « Oui, j’en guérirai certains, mais d’autres non. En Octobre, je réaliserai un miracle afin que tous puissent croire ».
Puis, Notre Dame se mit à monter vers les cieux comme d’habitude, puis disparut.
Sixième apparition de Notre Dame, 13 Octobre 1917
Lucie : « Que désirez-vous de moi ? »
Notre Dame : « Je souhaite te dire que je veux qu’une chapelle soit construite ici en mon honneur. Je suis la Dame du Rosaire. Continue de prier le Rosaire chaque jour. La guerre va bientôt finir et les soldats retourneront bientôt dans leurs foyers.
Lucie : « J’ai beaucoup de choses à vous demander : si vous pouviez guérir des personnes malades, et si vous pouviez convertir quelques pécheurs… »
Notre Dame : « Certains oui, d’autres non. Il est nécessaire qu’ils se repentent de leurs vies et demandent pardon pour leurs péchés. Qu’ils n’offensent pas plus Notre Seigneur Dieu, car Il est déjà très offensé ».
Le miracle du Soleil
Puis, ouvrant ses mains, Notre Dame projeta la lumière qui sortait d’elles vers le soleil, et tandis qu’elle s’élevait, son propre rayonnement continuait d’être projeté vers le soleil. À ce moment, Lucie s’écria : « Regardez le soleil ! »
Une fois que Notre Dame disparut dans le firmament, trois scènes se suivirent successivement, symbolisant d’abord les mystères joyeux du Rosaire, puis les mystères douloureux, et finalement, les mystères glorieux. Seule Lucie vit les trois scènes. Francisco et Jacinta ne virent que la première.
Première scène : Saint Joseph apparait à côté du soleil avec l’Enfant Jésus et Notre Dame du Rosaire. C’est la Sainte Famille. La Sainte Vierge était vêtue de blanc, avec une mante bleue. Saint Joseph était également vêtu de blanc et l’Enfant Jésus était vêtu d’un habit de rouge léger. Saint Joseph bénit la foule, faisait le signe de la croix à trois reprises. L’Enfant Jésus fit de même.
Deuxième scène : Cette première scène fut suivie par l’apparition de Notre Dame des Douleurs, sans épée transperçant sa poitrine, et par l’apparition de Notre Seigneur, accablé de tristesse, cheminant vers le Calvaire. Notre Seigneur fit le signe de la Croix pour bénir le peuple.
Troisième scène : Finalement, Notre Dame du Mont Carmel, couronnée Reine des Cieux et de la Terre, apparut dans une scène glorieuse, avec l’Enfant Jésus.
Tandis que ces apparitions se produisaient, une énorme foule d’environ 70000 personnes assistèrent au miracle du soleil.
Il avait plu pendant toute l’apparition. À la fin de la conversation entre Notre Dame et Lucie, c’est-à-dire au moment où la Très Sainte Vierge s’éleva et où Lucie s’écria : « Regardez le soleil », les nuages se dissipèrent, révélant le soleil sous la forme d’un immense disque d’argent. Il brillait avec une intensité inédite, mais n’aveuglait toutefois pas. Ceci dura seulement un instant. Soudain, cet immense disque se mit à « danser ». Le soleil se mit à tourbillonner rapidement, comme un gigantesque cercle de feu. Puis, il s’arrêta momentanément, puis recommença à tourner à toute vitesse. Ses bords devinrent rouges. En tourbillonnant, il lançait des flammes rouges à travers le ciel. Leur lumière se reflétait sur le sol, sur les arbres, sur les buissons, sur les visages et sur les vêtements des gens, lesquels prenaient des tons brillants et changeaient de couleur.
Après avoir produit par trois fois cet étrange phénomène, le globe de feu semblât trembler de toutes part. Puis, il plongea en zig-zag vers la foule, paniquée et terrifiée.
Tout ceci dura environ dix minutes. Finalement, le soleil revint à sa place originale et redevint calme et étincelant, rayonnant d’une façon normale. Le cycle des apparitions s’acheva ainsi. Dans la foule, les gens remarquèrent que leurs vêtements, qui étaient précédemment entièrement trempés par des heures de pluie, avaient soudainement complètement séché.
Le Message de Fatima, Congregatio Mariae Reginae Immaculatae, traduit de l’anglais par Fide Catholica.
13 juillet 1917 : « le Saint Père aura beaucoup à souffrir, »
JACINTHE : « Pauvre Saint- Père ! Nous devons prier beaucoup pour lui. »
LA SALETTE (1846) : « Le saint-Père aura beaucoup à souffrir, parce que pour un temps l’Église aura une crise affreuse »…
Où est ce pape ? qui doit souffrir au coeur même de la « crise affreuse de l’Église » ??