Son dieu unique est un être immoral qui, après avoir célébré dans l’Evangile et fait éclore dans le monde régénéré la chaste inviolabilité du mariage et les évangéliques privations de la virginité, vient prêter dans le Coran les complaisances de sa parole aux turpitudes de la débauche, et consacre par son autorité ce que l’oreille d’une femme ne peut entendre et ce sur quoi l’imagination ne peut s’arrêter. Son Dieu unique, oh ! Seigneur ! Pourrai-je hasarder une expression qui, sans souiller mes lèvres et sans effaroucher vos oreilles, dise la mienne ! Mais je ne puis, je n’ose, mes frères. Il le faut, pourtant : eh bien ! Disons-le : le dieu de l’islam, c’est un vil entremetteur qui fait un paradis dont il n’est pas le charme suprême ; qui, pour récompenser ses élus, a recours aux créatures et change l’éternelle beauté du ciel en un lieu de prostitution, dont les orgies dépassent en lubricité multiple et stérile tout ce que l’idolâtrie elle-même, dans ses conceptions les plus abjectes, avait pu rêver. Le dieu de l’islam, c’est un être tellement immonde en sa complaisante faiblesse, que si l’autorité chargée de la garde des mœurs rencontrait dans nos rues quelque chose de semblable, elle devrait à l’instant le saisir et le dérober aux yeux d’un public, hélas ! Pourtant si facile ! Et ce serait là, le vrai Dieu ?
Mgr. Louis Antoine Augustin Pavy, Conférence sur l’Islam, Carême 1853, cité in Mgr. Alexandre Pons, La Nouvelle Eglise d’Afrique ou le catholicisme en Algérie, en Tunisie et au Maroc depuis 1830, Librairie Louis Namura, Tunis, 1930, pp.97-98
Commentaire de Mgr. Pons :
« Qu’on ne parle pas à Mgr. Pavy de la fameuse notion du dieu unique de l’Islam ».