Le Coran prétend être la révélation finale, venant compléter les Saintes Écritures de l’Ancien et du Nouveau Testament. De là, le Coran prétend enseigner la même religion que celle d’Abraham, d’Isaac, de Jacob et de Jésus Christ. En réalité, le Coran nie et contredit explicitement les enseignements de la Sainte Ecriture. Le cas de la moralité sexuelle en islam est un exemple parmi tant d’autres.
Introduction : Le Coran rejette l’enseignement biblique et l’enseignement de Jésus Christ concernant le mariage et la polygamie
La plupart des musulmans s’imaginent que l’islam est une religion où la morale et la vertu sont portées en très haute estime. Beaucoup de musulmans modernes et libéraux, toutefois, surtout dans le monde occidental, répugnent naturellement à l’idée de la polygamie ou de la tromperie dans le cadre du mariage. Pourtant, en pensant ainsi, ils rejettent implicitement l’enseignement du Coran, qui permet effectivement la polygamie et le concubinage, c’est-à-dire les relations sexuelles hors du cadre du mariage. C’est ce qu’on lit dans la Sourate An Nisâ’ (les femmes).
Si vous craignez, en épousant des orphelines, de vous montrer injustes envers elles, sachez qu’il vous est permis d’épouser en dehors d’elles, parmi les femmes de votre choix, deux, trois ou quatre épouses. Mais si vous craignez encore de manquer d’équité à l’égard de ces épouses, n’en prenez alors qu’une seule, libre ou choisie parmi vos esclaves. C’est pour vous le moyen d’être aussi équitables que possible. – Coran 4 ; 3
Quelques musulmans objecteront que cela n’est permis que si le mari en question est certain de ne pas manquer d’équité envers ces épouses, s’il est certain de pouvoir les assumer financièrement et que la cohabitation ne causera pas de querelles, de jalousies et d’injustices. Or, les musulmans modernes, du moins les plus raisonnables, admettent aisément qu’il est déjà assez dur de ne pas voir naître de jalousie dans un mariage monogame. Mais en réalité, la question n’est pas là. Le Coran prétend enseigner la même religion que Jésus Christ. Or, Jésus Christ a explicitement condamné la polygamie et l’a assimilé à de l’adultère.
N’avez-vous pas lu que celui qui, au commencement, les fit mâle et femelle, et qu’il dit : A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. – Matthieu 19 ; 4-6
Les pharisiens lui dirent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce et de la répudier ? » Il leur dit : « C’est à cause de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes : mais, au commencement, il n’en fut pas ainsi. Or je vous dis que celui qui répudie sa femme, si ce n’est pour adultère, et en épouse une autre, commet un adultère ». – Matthieu 19 ; 7-9
Quelques musulmans objecteront en affirmant que de nombreux saints patriarches de l’Ancien Israël avaient pourtant plusieurs femmes, et que la Bible des chrétiens ne semble pas condamner cela. Ils prennent ce prétexte pour justifier les pratiques enseignées par leur Coran et par leur « prophète » Mohammed. Les musulmans qui objectent ainsi prouvent à quel point ils sont rebelles à la Sainte Révélation et combien l’abomination islamique a brouillé leur intelligence.
Tout chrétien bien instruit sait que le vaste projet de Rédemption de l’humanité par le Fils de Dieu se déroule depuis le péché originel de nos premiers parents. C’est pourquoi Jésus Christ, le Messie, c’est-à-dire Dieu incarné et descendu parmi les hommes comme l’ont annoncé tous les prophètes, est venu tout restaurer en Lui. C’est pourquoi le Nouveau Testament est la clôture de cette révélation, et qu’il ne peut rien avoir de révélé à sa suite. C’est pourquoi, enfin, sur la question du mariage et de la fidélité conjugale, le Seigneur Jésus Christ fit cette réponse si simple et divine aux pharisiens : « C’est à cause de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes : mais, au commencement, il n’en fut pas ainsi. Or je vous dis que celui qui répudie sa femme, si ce n’est pour adultère, et en épouse une autre, commet un adultère ». Pour mieux comprendre la raison pour laquelle certains de nos ancêtres en religion purent prendre plusieurs femmes, il est crucial de se reporter à l’ouvrage majeur de l’abbé Fleury sur les Mœurs des Israélites :
« Nous ne devons donc pas trouver étranger que Dieu tolérât la polygamie, qui s’était introduite dès avant le Déluge, quoiqu’elle fut contraire à la première institution du mariage. Car quand il fut institué dans le paradis terrestre, il n’y avait pas encore de concupiscence : et depuis que par la Loi nouvelle il a été élevé à la dignité de Sacrement, il est accompagné de grâces très fortes, mais dans l’intervalle, lorsque la grâce était beaucoup moindre et que le péché régnait, il était digne de la bonté de Dieu d’user d’une plus grande indulgence. La polygamie était donc comme le divorce que Jésus-Christ dit aux Juifs ne leur avoir été souffert que pour la dureté de leur cœur. Au reste, bien loin que cette licence rendit le mariage plus commode, le joug en était bien plus pesant. Un mari ne pouvait partager si également son cœur entre plusieurs femmes, qu’elles fussent toutes contentes de lui. Il était réduit à les gouverner avec une autorité absolue, comme font encore les Lévantins ; ainsi il n’y avait plus dans le mariage d’égalité, d’amitié et de société. Il était encore plus difficile que les rivales puissent s’accorder entre elles : c’était continuellement des divisions, des cabales et des guerres domestiques. Tous les enfants d’une femme avaient autant de marâtres, que leur père avait d’autres femmes : chacun épousait les intérêts de sa mère, et regardait les enfants des autres femmes comme des étrangers ou des ennemis. De la vient cette manière de parler si fréquente dans l’Ecriture : « c’est mon frère, et le fils de ma mère ». On voit des exemples de ces divisions dans la famille de David, et encore bien pire dans celle d’Hérode ».
Dès lors, comment les mahométans, qui prétendent honorer Jésus Christ tout en le méprisant en réalité au profit du misérable Mohammed, peuvent-ils expliquer que ce dernier ait institué des pratiques définitivement condamnées, non seulement par l’évidence de la raison et de la loi naturelle, mais plus encore, par la parole de Dieu le Fils Lui-Même ?
Le Coran de Mohammed permet l’adultère, la fornication et le viol
En effet, l’islam ne permet pas seulement la polygamie maritale, mais bien plus encore, l’islam permet très concrètement l’adultère et la fornication.
Et, parmi les femmes, (vous sont proscrites) les femmes qui ont un mari, sauf si elles sont vos esclaves (que votre main droite possède) en toute propriété. Prescription d’Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d’elles, donnez-leur leur mahr comme une chose due. Il n’y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr Car Allah est, certes, Omniscient et Sage. – Coran 4 ; 24
Ce verset de la sourate 4 enseigne explicitement qu’il est permis à l’homme musulman de prendre pour femme ou concubine, une esclave qu’il aurait en sa possession, ceci peu importe d’ailleurs si cette esclave est mariée ou non. Il s’agit là d’une permission explicite de l’adultère : au-delà du fait détestable de prendre des esclaves comme concubines, puisqu’il sera probablement évident qu’aucun consentement moral n’aura été exigé de la part de l’esclave, le Coran permet de prendre pour épouse ou concubine une esclave qui est déjà mariée.
Disposez donc de ce qui vous est échu en tant que butin licite et pur, et craignez Dieu. En vérité, Dieu est Clément et Compatissant. – Coran 8 ; 69
Dans le cadre de la vraie religion, une telle chose serait impensable : même si un ancien israélite ou un chrétien possédait une esclave à son service, ni la Loi mosaïque, ni la Loi de l’Eglise ne pourrait permettre que le propriétaire ait un quelconque commerce charnel avec l’esclave qui ne devienne point sa légitime épouse, et encore moins qu’il l’a prenne pour femme si celle-ci avait un mari.
Les mahométans, spécialement les modernes qui ignorent tout de leur propre doctrine, seront peut être tentés de dire que nous lisons et interprétons ces versets à notre guise. Il n’en est rien, puisque nous ne faisons que suivre l’exégèse classique des antiques savants de l’islam. Le verset 24 de la sourate 4 a été « révélé » lors d’un évènement bien précis dont nous avions déjà parlé dans un précédent article. Ce verset fut effectivement « révélé » à l’issue d’une expédition des bandes armées de Mohammed à Awtas, dans le cadre de la bataille de Hunain. A l’issue d’un affrontement, les combattants de Mohammed ayant capturé un certain nombre de femmes, constatent que leurs maris sont encore vivants et sur les lieux, eux aussi vaincus. Ils se trouvent alors face à un dilemme. Ou bien ils se laissent aller à leurs pulsions et se livrent au viol sur ses femmes, qu’ils considèrent dès lors comme leurs esclaves sexuelles. Ou bien ils contrôlent leurs pulsions afin de pouvoir exiger une rançon auprès des familles de ces femmes, qu’ils auront soigneusement évité de souiller. La Sunan Abou Dawoud, l’une des plus antiques et plus authentiques compilation des actes de Mohammed, rapporte cela :
Abou Sa’id al-Khudri a dit : L’apôtre d’Allah envoya une expérition militaire à Awtas à l’occasion de la bataille d’Hunain. Ils recontrèrent l’ennemi et se battirent contre lui. Ils vainquirent et les firent captifs. Certains des compagnons de l’apotre d’Allah étaient réticents à avoir des rapports sexuels avec les femmes captives en présence de leurs maris, lesquels étaient des mécréants. C’est ainsi qu’Allah, l’exalté, fit descendre le verset du coran : « Et, parmi les femmes, (vous sont proscrites) les femmes qui ont un mari, sauf si elles sont vos esclaves (que votre main droite possède) en toute propriété ». – Sunan Abou Dawoud, Livre 5, Chapitre 711, n°2150
Ce hadith est également rapporté dans bien d’autres sources islamiques de la plus haute autorité, chez Sahih Muslim (Livre 8, n°3371, 3373, 3374, 3375, 3376, 3377) ou encore dans la Muwatta de Malik (Section « Coitus Interruptus, Livre 29, n°29, 32, 95). La redondance exceptionnelle avec laquelle l’imam Muslim rapporte cet évènement montre l’authenticité certaine de l’évènement. Cela montre également que Mohammed, au lieu d’exhorter ses hommes à ne point commettre de péché mortel à l’égard de ces femmes mariées et sans défense, leur donna au contraire une prompte caution :
Abou Sa’id Al-Khudri rapporta : Nous prirent des femmes captives et nous voulions pratiquer ‘azl [ndt : pratiquer un coït] avec elles. Nous avons alors demandé conseil au messager d’Allah, et il nous répondit : En vérité, faites-le, en vérité, faites-le, en vérité, faites-le, mais l’âme qui doit naître jusqu’au jour du jugement doit naître. – Sahih Muslim, Livre 8, n°3374
Mohammed permit par une triple confirmation à ses hommes de violer ces femmes captives, et il en profita également pour dire que si ces femmes devaient tomber enceintes, ses hommes n’auraient commis là aucun mal, car ces naissances auront été une volonté divine pré établie, comme le confirment les hadith 3373, 3374, 3375, 3376, 3377 du même livre 8 du Sahih Muslim, ainsi que la Mawatta de Malik à la source indiquée précédemment.
Ajoutons que le sens ici présenté de Coran 4 ; 24 est également confirmé par d’autres versets du Coran, comme Coran 33 ; 50 (nos lecteurs commencent à bien connaitre cette sourate) où il est écrit :
O Prophète! Nous t’avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, – celles qui avaient émigré en ta compagnie -, ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle: c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que Nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu’ils possèdent, afin qu’il n’y eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. – Coran 33 ; 50
Nous reviendrons plus tard sur le fait étrange que Mohammed, qui est pourtant sensé être le modèle de vertu humaine le plus élevé possible par les musulmans, semble avoir très largement dérogé aux commandements « révélés » dans son Coran, en particulier sur tout ce qui avait un rapport avec les femmes, les épouses, le mariage, etc. Nous avons déjà vu dans une précédente étude comment Mohammed recevait des « révélations » soudaines à des moments très opportuns, lui permettant tout d’un coup de se tirer de situations fâcheuses ou d’accéder promptement à des désirs coupables. La sourate 33 est un cas d’école en la matière.
Pour clore cette brève étude, il faut signifier aux musulmans occidentaux modernes, ignorants et subjectivistes, que le « droit de cuissage » de combattants musulmans sur des femmes captives ou d’une peuplade vaincue, n’est pas qu’une vue de compilateurs médiévaux. C’est une véritable jurisprudence islamique, qui prend source directement dans la « révélation » coranique. Pour les musulmans, surtout ceux qui redessinnent à l’envi ce qu’ils croient être ou non l’islam selon leurs convenances et surtout selon leur gêne devant la réalité des faits, il sera utile de consulter l’avis d’une universitaire réputée de l’université égyptienne Al-Ahzar, la prof. Suad Saleh, qui en septembre 2014, sur la chaîne de télévision Al-Hayat TV, commentait de façon tout à fait conforme à l’orthodoxie exégétique islamique, de quelle manière il fallait interpréter Coran 4;24 :
Pour plus de précisions sur ce cas précis, nous renvoyons le lecteur vers notre précédente étude portant spécifiquement sur la permission du viol de guerre dans l’islam et dans le judaïsme talmudique.
Conclusion
Nous l’avons déjà dit. Comme c’est le cas pour d’autres fausses religions, il n’y a pas de meilleure réfutation à apporter à l’islam que la doctrine islamique elle-même, en particulier sur des questions morales. L’islam étant une fausse religion, son unité doctrinale est toute subjective, changeante et de fait, fondamentalement impossible. La seule constante est l’erreur et les projections de celle-ci dans la société et dans les âmes des pauvres musulmans captifs de cette abomination.
Du temps où la chrétienté était encore une réalité géopolitique active, tout chrétien tenait l’islam comme une abomination libérale et sensualiste. C’est à cause de l’immoralité fondamentale du Coran que les chrétiens de jadis, et les derniers chrétiens d’aujourd’hui, considéraient l’islam comme un cruel empire du diable. Tous les théologiens catholiques ayant étudié l’islam voyaient les choses ainsi. Ce n’est que depuis les temps de l’apostasie moderne, que les masses occidentales mécréantes et déchristianisées, en sont venues à un tel degré de barbarie qu’elles considèrent l’islam comme une religion traditionaliste, conservatrice, moralement réactionnaire, mettant en danger les licences usuelles de l’actuelle société néopaïenne. Mais de notre point de vue de catholiques, la société mécréante européenne aux prises avec le péril islamique, ce n’est rien d’autre que le royaume de Satan qui se confronte à lui-même.
Dans une prochaine étude, nous montrerons dans quelle mesure l’islam permet la prostitution, le divorce et l’adultère en général.