Ce qui suit est un extrait augmenté tiré du livre « Mystères de la Révolution » de Guillaume Von Hazel, publié en 2019 aux éditions Verus Isräel et distribué par le CSRB. Commandez-le ici.
Évoquons maintenant ce qu’enseigne le judaïsme talmudique concernant la très importante question de l’avortement. Le lecteur s’en doute déjà, une religion aussi dégénérée et apostate que celle-ci doit certainement mépriser la vie des innocents de la même manière que les païens de l’antiquité. C’est en effet le cas. La Sainte Écriture (de même que la science, nous y reviendrons) enseigne clairement que la vie humaine commence dès la conception. On lit ainsi dans Jérémie 1 ; 4-5 :
La parole de Jéhovah me fut ainsi adressée : Avant de te former dans le sein de ta mère, Je te connaissais.
Il est attendu que les rabbins impies du Talmud aient trouvé le moyen de renier l’enseignement biblique par leurs systèmes irrationnels. Plutôt que de plonger à nouveau dans les profondeurs du Talmud lui-même, il sera plus simple de nous référer aux sommités rabbiniques les plus récentes. Un article du Jewish Journal of Greater Los Angeles cite deux rabbins orthodoxes qui résumeront pour nous les considérations talmudiques relatives à la vie qui se développe dans le ventre de la femme :
Le rabbin Elliot Dorff, recteur et professeur de philosophie à l’Université du Judaïsme dit que dans la tradition juive [ndt. Le Talmud], l’embryon de moins de quarante jours est considéré comme « un simple liquide ». A ceux qui pensent que la recherche sur les cellules souches outrepasse le domaine de Dieu, le Rabbin orthodoxe Yitzchok Adlerstein, professeur de droit talmudique à la Loyola Law School, objecte : « L’idée selon laquelle nous n’avons pas le droit de bricoler (sic) l’oeuvre de Dieu est une idée fondamentalement anti-juive ».
En fait, la déconsidération du foetus chez les rabbins talmudiques est encore plus claire lorsqu’on apprend par quel terme ils le définissent. Selon un article coécrit par le rabbin Daniel Judson : « Un concept central dans le judaïsme est celui du ‘rodef’. L’idée étant qu’on est en droit de se défendre si on est menacé. Le mot ‘rodef’ signifie littéralement ‘prédateur’. Pour les rabbins, il est acceptable d’interrompre une grossesse dans la mesure où le foetus est perçu comme un prédateur ». Par rodef ou prédateur, les rabbins nous expliquent donc en somme que l’enseignement du Talmud a précédé de plusieurs siècles le discours féministe qui consiste à dire que l’avortement peut se justifier en raison d’une grossesse « non-désirée », c’est-à-dire, pour le dire clairement, d’une grossesse contractée à la suite de rapports non-maritaux et/ou inchastes. Selon le discours féministe, la grossesse serait alors vue comme un poids injuste pour la femme, dont elle pourrait alors renier la responsabilité, au prix d’une vie innocente. En fait, la similitude entre le discours talmudique et le discours féministe est encore plus frappant lorsqu’on apprend que selon les docteurs du Talmud, le foetus, l’enfant non encore né, n’est tout simplement pas considéré comme un être humain, il n’est pas un individu, il n’est « personne », lav nefesh hu. Dans un excellent article, très synthétique[1], le magazine juif américain Moment (fondé par Elie Wiesel et Leonard Fein) nous fournit les opinions de tous les « sages » du Talmud, ainsi que les considérations des différentes tendances du judaïsme actuel.
Ainsi, selon le Talmud, plus spécifiquement le Midrash, la vie commence seulement « à partir du moment où le foetus sort du ventre » (Rabbi Yehuda HaNassi, Midrash Bereichit Rabbah, 34 ; 10). Selon le célèbre Rashi, c’est-à-dire le rabbin Shlomo Yitzchaki : « Le foetus dans le ventre de la femme n’est pas considéré comme une personne tant qu’elle n’est pas née » (Talmud Bav’li, Sanhedrin 72b).
De façon stupéfiante, le Rabbin Gershon Winkler, qui a contribué à la rédaction de cette compilation de sources talmudique, commente ainsi :
L’enseignement juif classique relatif à l’avortement repose principalement sur le sentiment de la femme et cette enseignement affirme que jusqu’à ce que le foetus émerge du ventre, il demeure une part intégrale du seul corps de la femme.
De l’aveu du rabbin sépharade Joshua Maroof, qui utilise une dialectique digne d’Hegel, « la loi juive ne soutient ni la position pro-vie, ni la position prochoix ». D’autres contributeurs de l’article expliquent correctement que selon le Talmud, jusqu’à 30 ou 40 jours, l’embryon n’est que considéré comme de l’eau. Selon le Rabbi Gil Steinlauf, « nos sages s’accordent pour dire que la vie de l’être humain ne commence que quand la majorité du corps de l’enfant (c’est-à-dire la tête) est apte à respirer ». En fait, pour les rabbins, peu importe leur tendance, libérale ou orthodoxe, le fœtus n’est qu’une entité en formation et sa vie ne commence concrètement que lorsqu’il sort du ventre de la mère. Ainsi, selon eux, l’infusion effective de l’âme n’a lieu qu’à ce moment-là. Avant cela, le corps et l’âme de l’enfant à naitre sont comme séparées. Enfin, le rabbin Simcha Tolwin nous offre les considérations des juifs hassidiques, qui sans surprise, distinguent entre trois stages de l’apparence de la vie : « L’étape de la conception est le moment où l’âme vient dans le monde (Sanhédrin 91b) et où le potentiel est défini (Niddah 16b, Tanchuma). A ce stade, le foetus est appellé maya b’alma, c’est-à-dire simple matière (Yevamoth 69b) et non être humain. Le second stade débute à 40 jours. Le foetus est alors considéré comme un être humain, mais la vie de la mère prévaut alors et le foetus peut être avorté s’il risque d’être une menace sanitaire pour la mère. Le troisième stade est celui de la naissance. La naissance est le moment où la tête émerge…à partir de ce moment, la vie de l’enfant et la vie de la mère deviennent des vies séparées d’égale importance ».
Dans un article du site My Jewish Learning[2] (une bibliothèque numérique de ressources talmudiques et juives de premier plan dans le monde anglophone), le Docteur Fred Rosner (l’article est en fait tiré de son livre Biomedical Ethics and Jewish Law) n’y va pas par quatre chemins :
Un foetus non-né, selon la loi juive, n’est pas considéré comme une personne tant qu’il n’est pas né. Le foetus est considéré comme une partie du corps de la mère et non comme un être à part, jusqu’à ce qu’il émerge du ventre au cours de l’accouchement. En fait, pendant les 40 premiers jours suivant la conception, l’ovule fertilisé est considérée comme un « simple fluide ». Ces faits constituent la base de la législation juive concernant l’avortement.
Le Docteur Rosner poursuit ensuite en citant quantité de hautes autorités talmudiques pour confirmer ces éléments. En bref, le lecteur l’aura compris : le judaïsme talmudique permet largement l’avortement et non pas seulement pour de simples inquiétudes concernant la santé de la mère, mais bien au-delà, étant donné que, selon les écoles, le foetus, l’enfant à naitre, n’est tout simplement pas considéré comme un être humain à part entière. Sa suppression n’a donc pas de conséquences morales. Le Dr. Rosner continue :
Les lois relatives au meurtre sont fondées sur Exode 21 ; 12 où il est écrit : « Celui qui frappe un homme à mort doit être mis à mort ». Le mot « homme » est interprété par les sages comme signifiant un homme, et non un foetus. Ainsi, la destruction d’un foetus n’est pas considérée comme un meurtre. […] Rabbi Yom Tov Lippman Heller, connu sous le nom de Tosafot Yom Tov, dans son commentaire sur ce passage de la Mishnah (Mishnah Ohalot 7 ; 6), explique que le foetus n’est pas considéré comme un nefesh (ndt. un être humain) tant qu’il n’a pas respiré l’air du monde et, par conséquent, il est permis de le détruire pour sauver la vie d’une mère. Un raisonnement similaire se trouve dans les commentaires de Rashi sur la discussion talmudique relative à ce passage de la Mishnah. Rashi affirme que tant que l’enfant n’est pas venu au monde, il n’est pas appellé un être vivant, c’est-à-dire un nefesh.
En effet, pour le judaïsme talmudique, comme nous l’avons vu avec le rabbin Daniel Judson plus haut (le connaisseur aura compris qu’il se fonde sur Mishnah Oholot 7 ; 6), le foetus est considéré comme un rodef, c’est-àdire littéralement un prédateur, un persécuteur, quelqu’un qui vous poursuit. Comment est-il possible de qualifier ainsi un enfant innocent qui n’a pas encore vu le jour ? C’est bien simple, dans le talmud, par exemple dans Sanhedrin 73a, un rodef est une personne qui en poursuit une autre dans le but de la tuer. Selon le même traité, un tel individu doit et peut être tué par n’importe qui après un premier avertissement. Notons d’ailleurs que ce terme est fréquemment employé par les rabbins et les hommes politiques dans l’état sioniste, principalement pour qualifier les non-juifs, ou plus spécialement les palestiniens. Ainsi, le très influent rabbin Avigdor Nebenzahl déclara en 2005 que « quiconque cherche à abandonner la terre d’Israel est un rodef ».
De la même manière, le très réputé historien juif Geoffrey Aldermann, dans une discussion avec le rabbin David J. Goldman, parue dans The Guardian[3], doit être considéré comme un rodef le palestinien qui voterait pour le parti Hamas : « Il est entièrement légitime de tuer un rodef, c’est-à dire, celui qui met en danger la vie de l’autre, et cela est vrai, même si le rodef en question n’a pas encore atteint à la vie d’autrui. […] Il me semble clair et de bon sens qu’en lisant ce passage du Talmud (Sanhédrin 73b), le concept de rodef s’applique à ceux qui promeuvent ou incitent au meurtre des juifs. Tout citoyen de Gaza qui a voté pour le Hamas tombe sans aucun doute dans cette catégorie, car le Hamas, en tant que mouvement, est explicitement engagé à la destruction, non seulement d’Israël, mais aussi du peuple juif ». En bref, le foetus, selon la loi talmudique, n’est guère différent d’un terroriste palestinien « antisémite » et peut donc être tué s’il est considéré comme un rodef, étant donné qu’il n’est pas un être humain. Ces considérations sont encore plus effrayantes, pour le lecteur qui se rappelle que, comme nous l’avons vu dans le chapitre Noahisme et Franc-Maçonnerie, l’âme du non-juif n’est pas considérée comme humaine, mais animale, selon les docteurs de la Kabbale. De là, l’avortement, comme nous l’avons vu, n’est tout simplement pas considéré comme un meurtre en tant que tel par la loi talmudique. Quant aux cas qui permettraient l’avortement en raison d’une menace à l’état mental ou physique de la mère, il ne fait aucun doute que l’interprétationnisme et le subjectivisme moral des docteurs du talmud ou des médecins juifs permettront d’ouvrir une large fenêtre de possibilités pour commettre l’avortement.
Et c’est effectivement ce que constate Daniel Schiff en examinant l’enseignement de Rashi sur la question :
Après tout, si la mère en tant que vraie nefesh (être humain) affirme que sa vie est supérieure à celle du foetus non-nefesh, sa position supérieure en tant que nefesh n’implique-t-elle pas que sa santé ou son bien-être prévalent sur le droit de vie du foetus non-nefesh ? L’enseignement de Rashi rend cette dernière considération possible.[4]
En effet, il est clair qu’une religion qui enseigne clairement qu’un foetus n’est pas un être vivant ou un être humain, mais une simple entité en formation, il va de soi que la corruption de la foi et la raison juive conduisent à la négation de la nature et de la vie. Pour finir, citons tout simplement l’enseignement d’une immense autorité rabbinique du 20e siècle, qui n’est autre que le Rabbi Ben-Zion Ouziel, qui fut le Rishon (chef-rabbin) de la communauté sépharade de Jérusalem dans les années 1940 et 1950. Son enseignement résume à lui seul la double-éthique permanente du judaïsme talmudique :
Il est clair qu’il n’est pas permis de procéder à un avortement sans raison. Cela serait aurait un effet destructeur et contraignant vis-à-vis de la possibilité de la vie. Mais s’il existe une raison, même si c’est une raison légère (ta’am kalush), telle que prévenir le nivul (souillure), nous savons que les autorités et les précédents le permettent[5].
Le lecteur qui souhaitera se pencher plus à fond sur les enseignements rabbiniques concernant l’avortement se reportera avec profit à ce document très officiel du Commitee on Jewish Law and Standards (autorité halakhique centrale du rabbinat conservateur orthodoxe juif), reprenant lui-même le précédent arrêté publié sous la direction du Rabbi Kassel Abelson et adopté à la majorité le 23 Octobre 1983. Le document remarque :
Rabbi Uziel considère la douleur de la femme comme un facteur déterminant pour décider d’un avortement. Il ne distingue pas entre les situations qui peuvent engager la vie de la femme et celles qui engagent simplement sa santé. Ainsi, les angoisses mentales, un sentiment de honte, la peur du regard des autres ou même une raison aussi bégnine que la peur d’un changement physiologique suffisent à autoriser un avortement. La plupart des autorités suivent cet avis et considèrent que le bien-être physique et mental de la mère sont les facteurs déterminants dans la décision de procéder à un avortement.
Plutôt que de nous infliger plus longtemps les abominations mentales des rabbins talmudiques, consultons quelques faits qui donnent raison à notre démonstration. Tout d’abord, il convient d’informer le lecteur que l’entité sioniste possède l’une des législations les plus libérales au monde en matière d’avortement. Comme le remarque cet article très complet du Times of Israël[6] :
En dépit de ses tendances conservatrices, le gouvernement israélien approuve l’avortement entièrement pris en charge par l’état à presque toutes les femmes et cette politique ne cause pas le moindre débat.
Comme le remarque Elena Maryles Sztokman et Ariella Zeller, pour le magazine féministe juif Lilith[7], « le gouvernement paye les avortements des femmes qui font leur service dans l’armée ou celles qui ont moins de 20 ans, sans qu’elles aient besoin d’en informer leurs parents. En fait, l’avortement est la seule procédure médicale en Israël qui ne requiert par l’autorisation des parents pour des mineurs ».
Mais dans l’état sioniste et conformément à toute société païenne, la politique de l’avortement est également un business juteux, ainsi qu’un instrument eugéniste, ce qui se comprend pour un peuple entièrement fondé sur une religion fondamentalement raciste et suprématiste. Ainsi, comme le rapporte une effrayante enquête d’Haaretz[8], un grand nombre de parents juifs procèdent à des avortements, non par confort, mais afin d’être certains d’obtenir un enfant sans aucune déformation, maladie ou autre imperfection mentale ou physique. C’est loin d’être une nouveauté juive, puisque le document du Committee on Jewish Law and Standards cité plus haut évoque longuement l’opportunité de procéder à des avortements justifiés par des motivations eugéniques.
Dans l’enquête d’Haaretz, on remarque d’ailleurs que « certains pays n’autorisent pas l’avortement au-delà de la 12e semaine, d’autres pays envisagent de porter ce délai jusqu’à 20 ou 24 semaines. Israël est l’un des rares pays dans le monde où la loi autorise explicitement l’interruption de grossesse au-delà de la 24e semaine pour des motifs de défauts potentiels ». L’article signale aussi que « les israéliens optent pour de tels avortements [eugéniques] plus fréquemment que dans n’importe quel autre pays occidental ». Ironiquement, le rédacteur se moque à juste titre des protestants évangéliques soi-disant pro-vie, vils esclaves des juifs talmudiques : « Chut ! Ne dites pas aux évangélistes qui soutiennent Israël que l’avortement y est légal et le plus souvent gratuit ».
Naturellement, il serait absurde et faux d’affirmer que les intellectuels juifs du 20e siècle seraient eux seuls à l’origine des premières politiques de légalisation de l’avortement en Occident. Clairement, les occidentaux dégénérés n’ont pas attendu l’influence juive pour militer pour l’avortement et mettre en place ces politiques de mort. Nous avons vu à travers d’autres exemples, que l’avortement était considéré comme tolérable par toutes les sociétés païennes, et clairement, les juifs entrent dans cette catégorie, tout spécialement l’état sioniste. Toutefois, on ne peut ignorer l’importance de certaines figures juives dans l’établissement de ces abominables législations. C’est le cas notoire en France. La loi Lucien Neuwirth autorisant la contraception médicale fut adoptée le 19 décembre 1967 et la sinistre loi Simone Veil fut adoptée le 17 janvier 1975, soit deux ans après l’arrêt Roe vs. Wade rendu le 22 janvier 1973 par la cour suprême des Etats-Unis, légalisant ainsi l’avortement dans les deux pays. En conséquence, la France apostate a rendu des hommages démesurés à la sorcière Simone Veil lors de sa mort en 2017. Naturellement, loin de condamner Veil comme une horrible libérale, tout le rabbinat français, ainsi que l’ensemble des associations juives de France se sont répandues comme un seul homme en louanges envers cette criminelle.
Ces hommages sont trop nombreux et trop écœurants pour que nous les rapportions ici. Le lecteur en trouvera la teneur dans cet article du Point que nous plaçons en notes[9]. D’une manière générale, l’avortement étant devenu un business considérable, on ne sera pas surpris de retrouver un certain nombre de médecins juifs à la tête de véritables usines à tuer. Un exemple typique est celui du juif canadien Henry Morgentaler, qui possédait jusqu’à sa mort près d’une dizaine de cliniques abortives. Né juif polonais, libéré d’Auschwitz, il se lance dans des études de médecine en Allemagne, puis à Montréal. Au Canada, dès les années 1960, il commence une activité d’avortements clandestins et milite avec ferveur pour la légalisation de la pratique. En 1973, il affirme avoir déjà pratiqué plus de 5000 avortements. Il sera à plusieurs fois envoyé devant les tribunaux, mais constamment acquitté. A la suite d’un nouveau procès en 1983, la cour suprême du Canada casse définitivement tout jugement à son égard et déclare que l’interdiction de l’avortement est anticonstitutionnelle. C’est l’origine de l’arrêt Morgentaler vs. Sa Majesté La Reine de 1988. Depuis lors, l’avortement est déclaré légal au Canada. A la fin de sa vie, il estime avoir formé une centaine de médecins spécialisés dans l’avortement et avoir procédé lui-même à près de 100000 meurtres d’enfants au cours de sa carrière[10]. Il est curieux que ces juifs libéraux ayant connu les vexations de l’Allemagne nazie, comme Morgentaler ou Veil, soient largement représentés parmi les grands militants pro-avortements des années de l’après-guerre. Dans un entretien en 1988, Morgentaler avouait entretenir un fort ressentiment à l’égard des allemands[11]. Faut-il mettre ce ressentiment, éventuellement compréhensible, en rapport avec les déclarations qu’il fournit en 2003 pour justifier son long combat pro-avortement ? Que le lecteur en juge :
Si j’aide les femmes à avoir des enfants au moment de leur vie où elles peuvent donner de l’amour et de l’affection, ils ne deviendront pas des violeurs ou des assassins. Et ils ne construiront pas des camps de concentration[12].
En somme, le Docteur Morgentaler tuait des enfants innocents en masse, de peur qu’ils ne deviennent des rodef. Il y aurait encore mille choses à dire sur les rapports entre juifs et politique ou business abortif, mais ces éléments suffiront amplement pour comprendre les enseignements immoraux et antibibliques de la religion talmudique sur cette question si grave aujourd’hui.
Encore une fois, ce qui nous intéresse ici est d’étudier les rapports de cause à effet entre les fausses religions ou les fausses philosophies et les applications sociales de ces doctrines. Les juifs sont loin d’être les seuls à participer à ce grand crime contre l’humanité, à ce génocide ignoré de tous, qu’est le meurtre banalisé de dizaines de millions d’enfants depuis maintenant près de 60 ans. A ce titre, il n’y a pas plus de responsabilités juives que de responsabilités d’apostats ou de mécréants, comme la raciste Margaret Sanger, fondatrice du Planning Familial et pionnière de la propagande contraceptive ou comme l’abominable Emma Bonino en Italie, une meurtrière de masse qui n’a rien à envier au sinistre Morgentaler. De plus, le temps et le cadre de notre étude nous contraignent à ne pouvoir parler davantage du business horrible et extrêmement profitable, non seulement des cliniques abortives, mais de la récupération des cadavres des foetus avortés, lesquels sont vendus à prix d’or à des entreprises et des laboratoires de recherche sur les cellules-souches. Pour être brefs, l’holocauste de dizaines de millions d’enfants sert à alimenter l’industrie du transhumanisme qui vient.
[1] Moment Magazine, ‘Ask the Rabbis : When Does Life Begins’, parution de Septembre-Octobre 2009, pp.22-23
[2] Dr. Fred Rosner, The Fetus in Jewish Law in My Jewish Learning, archivé, https://www.myjewishlearning.com/article/the-fetus-in-jewish-law/
[3] The Guardian, Geoffrey Alderman v David Goldberg : Can Israeli actions in Gaza be justified on the basis of Jewish scripture ?, 12 Janvier 2009
[4] Daniel Schiff, Abortion in Judaism, Cambridge, 2002, p.59
[5] Rabbi Ben-Zion Ouziel, Mishpetei Uziel, volume 3, H.M., n°47
[6] Times of Israel, Israel’s abortion law now among world’s most liberal, 6 Janvier 2014
[7] Lilith, Abortion in Israel : When the Nation enters the womb, archives, Hiver 2011-2012 (consultable en ligne).
[8] Haaretz, The Abortion Conundrum : How Far Israelis Go to Make Sure Their Babies Are Born Perfect, 13 Juin 2019
[9] Le Point, Mort de Simone Veil, Réactions dans la communauté juive, 30 juin 2017
[10] Sun Media, Henry Morgentaler : Terminé les avortements, entretien avec Ann Marie McQueen, 17 décembre 2007
[11] Canadian Jewish News, Duty to relieve suffering motivates Morgentaler, entretien avec Sheldon Kirshner, 25 février 1988, p.10
[12] Entretien au Globe and Mail, cité dans La Presse, Merci Docteur Morgentaler, 30 mai 2013