La kippa, également appelée « yarmulke » est un petit couvre-chef usuellement porté par les juifs talmudiques. Il est capital de comprendre que le port de ce chapeau ne repose sur absolument aucune tradition biblique, mais surtout, qu’il est un signe extérieur et public de rejection de Jésus Christ comme Dieu et Messie. Les juifs talmudiques admettent sans peine que la kippah n’était pas du tout portée par les Hébreux et les Judéens de l’Ancien Testament :
Typiquement, l’une des différences classiques entre les lieux de cultes chrétiens et juifs, est que les hommes chrétiens y découvrent leur tête, tandis que les juifs y portent un chapeau. Mais contrairement au tallit et aux tefillin, tous deux mentionnés dans la Torah, la kippah n’est fondée sur aucune loi biblique ou rabbinique. Il s’agit d’une coutume rapportée originellement dans le Talmud par un rabbin qui affirmait n’avoir jamais marché plus de quatre cubites (quelques mètres) sans un couvre-chef. Or, la kippah ne devint normative qu’à partir du 17e siècle, lorsqu’un érudit, David Halevy, originaire d’Ostrog en Russie, déclara que les hommes juifs devaient se couvrir la tête pendant la prière, afin de différencier la prière juive du culte chrétien. – Ari L. Goldman, Being Jewish : The Spiritual and Cultural Practice of Judaism Today, p. 218
Les rabbins talmudiques ont imposé des lois vestimentaires dans leurs communautés pour une raison bien précise : rejeter le monde non juif, mais plus particulièrement, le monde catholique, considéré comme maudit dans le judaïsme talmudique :
Les Juifs devraient s’habiller de telle manière à rejeter le monde non juif. « Nous résidons, écrit le Rabbi Israel dans la Moravie du 15e siècle, parmi les nations qui vont tête nue » (Woolf 2000-1 : 55). Pour s’en tenir à l’écart, les Juifs doivent donc porter des chapeaux et cherchent à ancrer cette pratique dans la Torah, contrairement à l’Eglise. A partir de la culture, pour citer Lauterbach, les rabbins justifient les couvre chefs dans la défiance, puis dans la Loi (1928). Toutefois, les rabbins ne firent pas encore tourner les yarmulkes. Les manuscrits hébraïques enluminés du moyen âge tardif montrent que les Juifs portaient une grande variété de chapeaux (Metzger and Metzger, 1982). Or, de nombreux Juifs, notamment en France et en Allemagne, continuaient à aller tête nue, y compris pendant la prière. Au 14e siècle, le rabbi David ben Judah le pieux, condamna durement tout juif qui irait prier avec une tête non couverte, déclarant : « malheur à son âme…ceci est une pratique propre aux nations maudites au sein desquelles ils se sont assimilés…ils se conduisent d’une façon dégradante, en se présentant tête nue, hautement et avec orgueil, devant Dieu tout puissant » (Zimmer 1992 : 333). Mais, en dépit de la sévérité de cette condamnation, les Juifs ne percevaient pas unanimement la pratique de se couvrir la tête, comme une obligation masculine. Pas avant la publication, au 16e siècle, du Shulchan Aruch, la codification de la loi juive par le rabbin Joseph ben Ephraim Caro. Malgré cela, beaucoup d’hommes ashkénazes continuèrent à prier tête nue. Même le rabbin Solomon Luria, un contemporain du rabbin Caro, admit : « Je ne connais aucune interdiction contre le fait de prier avec une tête non couverte » (Lauterbach 1928 : 236). Au 18e siècle encore, le rabbin Elijah ben Shlomo Zalman, le célèbre Gaon de Vilna, ne put justifier les couvre-chefs dévotionnels que sur la base des « bonnes manières » (Zimmer 1992 : 335). Dans ce cas, comment et quand est-ce que le yarmulke est-il devenu un attribut vestimentaire incontournable de la masculinité juive ? – Eric Silverman, A Cultural History of Jewish Dress, p. 162
Le judaïsme talmudique est intrinsèquement anti-biblique et anti-chrétien. Pour Maïmonide, la foi catholique est fausse et les juifs doivent donc à tout prix se différencier des chrétiens, jusque dans leurs vêtements :
Maimonides décrète : « Le juif devrait se différencier des Chrétiens, y compris dans son vêtement et dans ses actes, de même qu’il diffère d’eux dans ses connaissances et son savoir ». La halacha veut que toutes les pratiques que les chrétiens utilisent dans leur « faux culte » (avodah zara) sont interdites aux Juifs, même si les Judéens utilisaient ces mêmes pratiques avant l’avènement du christianisme. En d’autres termes, même si la Bible –ou même le Talmud- valide telle ou telle pratique, les rabbins interdisent aux juifs de continuer à l’observer si cette pratique fut adoptée par les chrétiens. – Hoffmann, Judaism Discovered, From its own texts : A study of the anti-biblical religion of racism, self-worship, superstition and deceit, p.591
De là, prier avec une tête découverte est un acte impie, propre aux chrétiens :
Avec le temps, la coutume de se couvrir la tête pendant la prière devint de plus en plus obligatoire. Au fur et à mesure que les persécutions de l’Eglise s’intensifiaient (sic), l’aversion des juifs pour tout ce qui était chrétien devenait plus profonde. Le fait de se découvrir la tête fut alors associé avec la pratique de l’Eglise et devint donc répugnant aux yeux des Juifs. Prier, ou même se déplacer avec une tête non-couverte était considéré comme une imitation des Chrétiens et un acte d’irrévérence envers Dieu. Ainsi, le fait de se couvrir la tête devint un acte de piété juive. Pour des raisons pratiques, la kippah, ou yarmulke, fut adoptée. – My Jewish Learning, Kippot (Head Coverings) in Synagogue
Ces considérations superstitieuses se retrouvent maintes fois confirmées dans la littérature talmudique et halachique :
Taz écrivit notamment que de nos jours, puisque les goyim, spécifiquement, allaient tête nue, le Juif qui marcherait avec la tête non couverte le ferait en violation de l’interdiction de la Torah de suivre les manières des goyim. – Daf Yomi Digest, Halachah Highlight, 31 mai 2013, p.2
Il s’en suit que le port de la kippah est non seulement une pratique radicalement anti-chrétienne, mais même intrinsèquement ségrégationniste :
Comme le pense le professeur Zimmer, la différentiation symbolique créée par la kippa permit de distinguer les juifs de leurs voisins de la gentilité. Quelques sources allemandes du 15e siècle, par exemple, indiquent que le fait de rester tête nue est une habitude inappropriée qui imite les manières des goyim et conduit à l’assimilation. De façon similaire, au 17e siècle, le rabbin David Halevi Segal ostracisait les juifs qui, comme leurs contemporains non-juifs, ôtaient leurs couvre-chefs en s’asseyant (Taz OC. 8 : 3). – Failed Messiah, Why Rabbi Akiva, Rebbe, Rabbi Eliezer and Rabbi Yehoshua All Went Bareheaded
Encore une fois, le judaïsme talmudique enseigne que les Juifs ne doivent jamais, sous aucun prétexte, imiter les chrétiens. C’est de là que vient le port de la kippa :
Dans un livre récent sur la force juridique des coutumes, intitulé Imrei Barukh: Tokef Ha-Minhag Ba-Halakhah, le rav Baruch Simon cherche à répondre à cette question. L’une des raisons expliquant la variété des coutumes est la prohibition biblique de suivre les pratiques des autres religions (chukos ha-goyim). A la suite de l’émancipation des Juifs, cette prohibition devint une thématique récurrente dans les débats autour de la complexe intégration des Juifs dans la société chrétienne. Qu’avons-nous le droit de faire et à partir de quand outrepasse-t-on les limites ? Avant cela, le Rav Shlomo Luria (Responsa Maharshal, n°72) conclura que le port du yarmulke n’était d’une coutume, et non pas une loi. Le Gaon de Vilna (Bi’ur Ha-Gra, Orach Chaim, 8 : 6) décréta qu’il n’était pas obligatoire de porter un yarmulke lorsque l’on prie. Toutefois, le Taz (Orach Chaim 8 : 3) ajouta à cela une considération sur chukos ha-goyim. Puisque les chrétiens retirent régulièrement leurs couvre-chefs, en particulier lorsqu’ils prient, les Juifs ne devaient point suivre cette pratique. Selon le Taz, s’assoir sans yarmulke, et plus surement, prier la tête non-couverte, est bibliquement condamnable. Le rav Simon cite le rav Moshe Feinstein (Iggeros Moshe, Orach Chaim 4 : 40 : 14), lequel fait la distinction entre s’assoir et prier la tête découverte. Les chrétiens s’assoient la tête découverte par convenance. Toutefois, ils prient la tête découverte par conviction religieuse. De là, le rav Feinstein décrète que prier la tête découverte, même par accident, est interdit et que cela invalide la prière. Si votre yarmulke tombe par accident pendant la prière, il vous faudra prier à nouveau, après vous être couvert la tête. – Torah Musings, What to do about a Yarmulke Fail
L’intention antichrétienne du port de la kippa est confirmée également par l’Assemblée Rabbinique des Rabbins Conservateurs :
Les raisons du port de la kippa sont doubles : Premièrement, c’était la façon juive de montrer de la révérence et du respect (B. Qid. 31a ; Maimonides, Hil. De’or 5 : 6). Deuxièmement, se découvrir la tête était la coutume des goyim. De là, cette pratique doit être évitée par les juifs (Encyclopedia Talmudit, 6 :117). Se couvrir la tête servait ainsi à la fois comme moyen d’identification et de barrière contre l’assimilation. – Rabbinical Assembly, « Non Jews and Kippah in the Synagogue »
Les lecteurs catholiques bien informés savent que lorsque le Talmud attaque les « gentils », il s’agit bien souvent d’attaquer les chrétiens. La nature antichrétienne de la kippa apparait mieux encore lorsqu’on apprend que le Juif talmudique n’a soudainement pas obligation de porter celle-ci en pays musulman (ces derniers étant considérés comme des Noachides par le judaïsme talmudique) :
Le RamBam interdit de prier le shemoneh esrei la tête découverte (Hilchos Tefillah 5 : 5), et il déclare aussi qu’il est approprié pour un talmid chacham de se couvrir la tête en tout temps (Hilchos Dei’os 5 : 6). Fondées sur les sources précédentes, la plupart des autorités halachiques s’accordent pour dire que dans les temps talmudiques, on se couvrait la tête pour des occasions spéciales, comme pendant la prière, la récitation de bénédictions, ou en présence d’un professeur de torah, mais que cela n’était pas observé en dehors de ces circonstances (Tur, Orach Chayim 8, expliqué par Darkei Moshe ; Shu’t Maharshal n°72 ; Gra sur Orach Chayim 8 : 2). Ces règles impliquent qu’une personne qui n’est pas un talmid chacham n’a pas l’obligation de se couvrir la tête, sauf lors de la prière. Comme nous le verrons bientôt, la plupart des savants concluent qu’aujourd’hui, il est obligatoire de se couvrir la tête pour des raisons qui n’existaient pas à l’époque de la Gemara. Certains auteurs remarquent que les raisons apportées par le Taz ne devraient que s’appliquer dans les pays d’Occident et dans d’autres lieux où les gentils [ceci inclut les chrétiens] observent spécifiquement la pratique de se découvrir la tête. Toutefois, dans les lieux où les goyim n’ont pas de telles pratiques, dans les pays musulmans en l’occurrence, il n’existe pas de prohibition « chukos akum » d’avoir la tête découverte (Shu’t Igros Moshe, Orach Chayim 1 : 1). – Rabbi Kaganoff, Under the Big Top
Pour conclure ces quelques citations, lisons encore les halochos lues le 29 janvier 2015 :
Les hommes juifs ne doivent pas marcher plus de 4 amos (quelques mètres) sans avoir la tête couverte (Shulchan Aruch Siman 2 : 6 et Mishna Berura S’K 11, citant le Taz. Voir aussi Shu’t Igros Moshe Orach Chim volume 1, Siman 1, concernant la taille requise du couvre-chef). Il est digne de louange d’être strict et de ne pas s’assoir, ni même de dormir sans un couvre-chef (Mishna Berura ibid). Les jeunes garçons doivent être entrainés dès le plus jeune âge à porter une kippa, vu que le Talmud (Shabbos 156b) enseigne que se couvrir la tête conduit à la crainte d’Hashem.
Heureusement, il y a toujours des échappatoires :
Si telle personne se trouve en un lieu où il ne peut pas se couvrir la tête (comme dans un tribunal, où il se peut que la loi du pays impose la tête nue), ou s’il occupe une profession dans laquelle il craint que se couvrir la tête puisse lui cause la perte de ses clients ou de ses revenus, il est possible pour cette personne de s’assoir tête nue sans transgresser cette halacha (voir Shu’t Rivevos Ephraim, volume 5, Siman 40).
Nous pourrions encore citer de très nombreuses sources talmudiques, mais le lecteur l’aura donc compris : les kippas, ou yarmulke, n’ont aucun fondement biblique. Elles n’étaient ni portées au temps des Patriarches, ni au temps des saints prophètes, ni au temps de Notre Seigneur Jésus Christ. Ce sont de pures inventions talmudiques, dont la pratique remonte au mieux à la Renaissance et dont l’intention et la symbolique sont intrinsèquement antichrétiennes. Car, celui qui suit la religion talmudique :
Rejette la Bible, rejette les promesses divines, rejette les prophéties, rejette le Messie Jésus-Christ, suit un livre abominable qui se moque de Jésus, nie Sa Messianité et Sa Divinité, justifie Son exécution, le qualifie de blasphémateur et d’idolâtre, attaque la Très Sainte Vierge Marie et Saint Joseph, sans compte mille autres infamies à l’endroit du Christ, mais aussi des chrétiens.
Ajoutons enfin une remarque sur l’absurdité complète de la coutume talmudique du port de la kippa ou d’autres couvre-chefs, car cela en dit long sur la méthodologie halachique. Selon les docteurs du talmud, parce que les hommes chrétiens se découvrent la tête par respect de l’autorité divine, les juifs doivent absolument adopter une pratique inverse, « pour ne pas suivre les voies des nations ». S’il fallait suivre cette logique absurde, les Juifs devraient alors cesser d’invoquer Moïse ou les prophètes, puisque la liturgie catholique est pleine de passages de l’Ancien Testament. De plus, si les Juifs voulaient aller au bout de leur logique, leurs femmes devraient toujours se découvrir la tête lorsqu’elles prient, puisque les femmes chrétiennes se voilent lorsqu’elles sont à l’église.
Or, contrairement aux Juifs, les chrétiens obéissent à la parole divine, et si les hommes chrétiens se découvrent la tête à l’église, tandis que les femmes chrétiennes s’y voilent, c’est en obéissance aux enseignements divinement inspirés de l’apôtre Saint Paul.