Concernant les doutes qui lui firent soumis, le souverain pontife, entre autres remarques, répond : La décision d’un tribunal laïc ou d’assemblées de catholiques par laquelle la nullité des mariages est déclarée et où l’on prétend dissoudre les liens, ne peut d’être d’aucune autorité et d’aucune emprise au regard de l’Église.
Ces pasteurs qui voudraient approuver ces noces par leur présence et les confirmer par leur bénédiction commettraient une faute extrêmement grave et trahiraient leur ministère sacré. Car de telles unions ne sauraient être qualifiées de nuptiales, mais plutôt d’adultérines.
Pie VII, sur l’indissolubilité du mariage, réponse à la lettre de Charles von Dalberg, archevêque de Mainz, 8 novembre 1803, denz. 1600-1601.