[Vie des saints] Bienheureux Martyrs du 2 Septembre 1792 : Révolution française et terrorisme

Le 3 septembre, à 5 heures et demi du matin, arrivèrent les égorgeurs, qui firent sortir les prêtres dans la rue Saint-Victor pour les exposer à la colère de la foule, laquelle demeura muette et inerte. On les fit rentrer aussitôt et l’un des brigands commença par jeter du haut d’une fenêtre le supérieur du Séminaire, le P. François,

puis, quelques instants après, le massacre commença. Le curé de la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet, M. Gros, l’abbé Pottier, l’abbé de Caupène furent horriblement égorgés aux cris de « Vive la Nation ! »

Tous les martyrs, dit le Père Boulangier, furent ensuite dépouillés, jetés dans une voiture comme on y jette le bois; des hommes étaient montés sur les cadavres qu’ils tenaient sous leurs pieds et les conduisaient ensuite dans les carrières…Après le massacre, on vit des femmes du peuple arracher les yeux des martyrs avec des ciseaux… horreur! Je ne parle pas des vols commis à Saint-Firmin par les brigands. » Tout semble s’être réuni en ce lieu sacré pour en faire un lieu d’épouvante et d’atrocité. Il faudrait la plume d’un nouveau Dante pour retracer toutes les infamies de cet enfer.

Henri Welschinger, Les martyrs de Septembre, 1919.

 

Commentaire : Cette vision d’horreur nous montre l’aspect authentiquement fanatique des révolutionnaires. La description qui est faite ici est d’autant plus frappante qu’elle ressemble à s’y méprendre avec les méthodes terroristes les plus connues du groupe islamique DAESH. La secte de Mohammed, de même que le mouvement de 1789, furent tous deux des manifestations puissantes de la Révolution dans l’Histoire : deux grandes révoltes contre Dieu. Il faut se souvenir que ces deux systèmes ont prétendu proposer tolérance et protection aux chrétiens. Se souvenir également que c’est l’empire colonial français, notamment l’administration en Algérie, qui fut à l’origine de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’islam de France » et qu’on prétend être une nouveauté empêchée par le populisme ambiant.

Lire à ce sujet, Louis Medler, « laïcité-islam, deux siècles de complicité antichrétienne », dans le n°94 du Sel de la Terre.

 

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