A mesure que l’entité sioniste a accentué sa pression sur les territoires qu’elle n’a pas encore colonisé, les populations chrétiennes de Palestine c’est-à-dire les seules vraiment légitimes sur ces terres, n’ont cessé de décroître dans ces régions où il y a 2000 ans, Notre Seigneur Jésus Christ à répandu Sa Bonne Nouvelle. En 1950, Bethléem et les villages aux alentours étaient encore peuplés à 86% de chrétiens. Ils ne sont aujourd’hui plus que 10%. Dans Bethléem même, on y trouve actuellement environ 11000 chrétiens sur un total de 30000 habitants. Dans toute la Cisjordanie, les chrétiens ne sont plus aujourd’hui que 2% de la population totale, alors qu’ils étaient déjà réduits à 5% en 1976. De même, dans la bande de Gaza, il ne se trouverait plus que 1000 chrétiens alors qu’on en trouvait plus de 5000 il y a dix ans. Dieu nous pardonne pour les manquements des hommes qui étaient chargés de veiller sur les territoires de la chrétienté.

Voici un extrait très illustratif d’un article du National Catholic Reporter :
« Walid Al-Shatleh, un professeur de gymnastique l’Ecole Talitha Kumi de Beit Jala, un village chrétien proche de Bethléem, est l’un de ces chrétiens de Palestine à considérer l’option de l’immigration. Lui et sa nombreuse famille réfléchissent sérieusement à quitter la Terre Sainte pour le Canada ou l’Australie.
Al-Shatleh explique comment l’armée sioniste a saisi 24 dunams (environ 2,5 hectares) de terres sur sa ferme afin de construire le mur de séparation entre l’entité sioniste et les territoires palestiniens, abattant les anciennes oliveraies de sa famille et détruisant ainsi ses moyens d’existence :
On a le sentiment qu’il n’y a plus aucun futur possible pour nous sur cette terre, affirme-t-il, « je peux voyager en Europe et aller librement d’un pays à l’autre, même en laissant mon passeport à l’hôtel. Mais ici, je dois montrer mes papiers d’identité partout où je me rends, je dois traverser un poste de contrôle tous les jours. Je ne peux même pas me rendre à l’Eglise du Saint Sépulcre, j’avais l’habitude de m’y rendre tous les mois, mais à présent, j’ai besoin d’une autorisation spéciale. Nous vivons comme des animaux dans une cage dans un zoo, il n’y a qu’un moyen d’entrer et de sortir et c’est un bout de papier des autorités sionistes m’indiquant quand je peux me rendre à Jérusalem et à quelle heure précise .
Source : National Catholic Reporter