« Dites aux convives : voici, j’ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. » Quelles paroles réconfortantes de la part du Seigneur dans la parabole de ce jour ! La signification de cette magnifique parabole dans l’Évangile est très claire : le Roi [dont il est question] est Dieu le père, le fils du Roi est Jésus-Christ et la salle des noces est l’Église catholique. Et les noces elles-mêmes sont l’acceptation volontaire et la fidélité à la religion catholique et l’espérance de la béatitude éternelle qu’elle promet. Aussi le Seigneur fait-il comprendre très clairement que les premiers invités, étaient les juifs, qui n’acceptèrent pas l’invitation et tuèrent le fils du Roi. Et nous, catholiques, sommes des invités très heureux, puisque nous avons eu le privilège d’assister au repas de l’Agneau. Que ceci nous rappelle à considérer cette joie incomparable qui nous fut présentée. Or, comme nous le voyons pour ce repas de noces, parmi les invités, il y a des bons et des mauvais, comme nous le dit très clairement le Seigneur.
Aussi, il y aura toujours des bons et des mauvais catholiques dans l’Église. Or, dans sa parabole, Le Seigneur explique spécifiquement que lorsque le Roi vint dans la salle de la noce et parmi tous les invités présents, vit un homme sans habits de noce, le Roi le fit ligoter et jeter dehors dans les ténèbres. Ceci doit nous rappeler qu’il ne suffit pas de se dire : « je vais à la messe, je suis parmi les bons ». Nous devons vivre notre Foi, littéralement. L’Église nous enseigne ceci à propos de l’immodestie. Nous devons nous présenter dans une tenue convenable à la messe, de même que nous devons nous présenter dans une tenue convenable dans la vie. Et nous nous exposons à des conséquences si nous n’agissons pas ainsi. Il y a tant de leçons à recevoir de cette parabole, mais la clef de compréhension ici est que nous devons vivre la foi que nous professons. Et si nous ne vivons pas la foi que nous professons, nous serons comme cet homme, expulsés de la fête et jetés dans les ténèbres.
Père Michaël Oswalt, sermon du 15 Octobre 2017