Ci-dessous, quelques réflexions sur notre doctrine concernant la question de l’immigration et toutes les questions sous-jacentes (assimilation, intégration, métissage, citoyenneté, etc) :
L’immigration est l’un des sujets les plus sensibles de notre époque. Dans la plupart des pays occidentaux, elle figure en tête des préoccupations des citoyens juste avant la question du pouvoir d’achat.
Autant dire que ce n’est pas sur Twitter, lieu de défoulement par excellence, qu’on pourra facilement trouver une approche sérieuse et juste de la question.
Force est de constater que le régime et la classe politique actuelle, de droite à gauche, ne fait pas partie de la solution, mais plutôt du problème.
Cette question est rendue d’autant plus sensible et complexe que la France, à l’instar d’autres pays d’Europe de l’Ouest, fait face, depuis plusieurs décennies, à un phénomène d’immigration massive de nature totalement idéologique.
Les conséquences de ce phénomène sont claires : remplacement de la base ethnoculturelle en certaines localités, division du corps social, exacerbation des haines, entassement anarchique des communautarismes au sein d’une société depuis longtemps en état de crise identitaire, clientélismes politiques et horizontalisation des luttes, etc.
La forme de régime qui est la nôtre rajoute à la complexité de la situation et rend toute résolution extrêmement difficile.
Comme c’est toujours le cas, la vérité se trouve entre plusieurs attitudes extrêmes et opposées. Dans l’ordre temporel, comme ce fut souvent le cas dans l’histoire, notre mission de catholiques et de militants intégralistes, est d’aider nos contemporains à discerner le vrai du faux, le bon du mauvais, le souhaitable et l’indésirable.
La doctrine politique de l’Eglise permet de résoudre le problème très urgent de l’immigration de masse en France.
Discerner les racines du problème de l’immigration
Notre position sur la question est la suivante :
Premièrement, nous faisons nôtre la position du Général de Gaulle en ce qui concerne la question migratoire et la composition ethno-culturelle du peuple Français. Certains de nos lecteurs et amis ne portent pas le général dans leur coeur (je suis un peu biaisé dans la mesure où ma famille est alliée par mariage à la sienne), mais personne ne peut nier qu’en dépit de ses fautes politiques, Charles de Gaulle était un homme d’une grande intelligence et qu’il avait parfaitement pris la mesure de l’enjeu.
Tout est résumé dans cette célèbre phrase rapportée par Alain Peyrefitte dans « C’était De Gaulle » :
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.«
Nous pouvons tirer trois vérités de ce propos :
1. A la base, s’il y a eu des citoyens Français Noirs, arabes, caribéens, asiatiques ou océaniques, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est en raison de cette chose, que tout le monde semble avoir oublié aujourd’hui, et qu’on appelait hier encore, l’Empire Français, qui s’étendait de Pointe à Pitre à Saïgon et de Dunkerque à Tamanrasset. Nos Dom-Tom sont un reste vivant de cette grande épopée. C’est ici l’esprit carolingien, c’est à dire l’esprit à la fois profondément chrétien et européen qui s’exprime. La France, de par sa nature même, a la particularité d’avoir en elle cette projection universelle qui en fait l’héritière de la Rome antique ainsi que la fille ainée de la Rome chrétienne. Le général affirme ici une vérité : en raison de l’histoire impériale de la France, il était juste et bon que la France accorde la citoyenneté à ceux qui nous appelons les enfants de l’Empire, du moins à une certaine époque et dans de justes proportions. Autrement dit, cette politique aurait du avoir, dès le début, des raisons particulières, et des limites temporelles et numéraires strictes.
2. Il convient ensuite de rappeler que la surnature n’obère pas la nature. Toute nation est une société organique dont l’harmonie et l’unité reposent notamment sur un certain équilibre ethno-culturel. Cet équilibre est donc l’une des conditions majeures de la sauvegarde du bien commun. Plus il y a de divisions dans une société, et particulièrement des divisions ethno-culturelles ou religieuses, moins cette société est capable de percevoir la fin qu’elle poursuit. Toute société étant la fin qu’elle poursuit, une société dont la fin est mauvaise ou confuse, est une société qui court à sa perte. Le général note ici l’évidence : en raison de sa vocation universelle et de son histoire impériale, la France pouvait tout à fait incorporer quelques contingents d’enfants de l’Empire et en faire de vrais citoyens Français, en métropole. Mais à la condition sine qua non qu’ils demeurent « une petite minorité ».
3. Car il convient enfin de rappeler qu’une société, en l’espèce, une société nationale, est fondée par définition sur l’amitié (au sens d’Aristote), sur un assemblage de familles plus ou moins liées entre elles par le sang, l’histoire, la tradition religieuse et la culture. Par conséquent, dès lors que nous renoncions à l’Empire et que nous accordions aux anciennes colonies leur indépendance, il fallait immédiatement fixer des limites. A partir des débuts de l’immigration de travail venue des colonies, dans les années 1950-60, dès lors qu’on s’attendait à ce qu’un certain nombre de travailleurs fasse souche en métropole, il aurait fallu fixer un horizon numéraire très net, que nous estimons entre 150 000 et 500 000 personnes au maximum. Dans une France qui comptait alors près de 50 millions d’habitants, il était alors possible d’à la fois assumer honorablement l’histoire impériale tout en refermant la page de l’aventure coloniale. Il était alors possible d’incorporer ces quelques centaines de milliers d’anciens sujets de l’Empire, et surtout leurs enfants, dans la mesure où ces gens ne débarquaient pas de nulle part : ils parlaient français, connaissaient la France et avaient été gouvernés par elle depuis fort longtemps. Au lieu d’une politique d’immigration bêtement économique (qui fut logiquement suivie d’une politique d’immigration idéologique), il fallait organiser une politique d’intégration ferme et patiente, basée sur des fondamentaux chrétiens et organiques. Et il fallait aussi immédiatement s’accorder sur la nécessité de mettre fin à toute immigration significative dès le seuil maximal atteint.
Car il est effectivement impossible d’intégrer des groupes relativement nombreux de nouveaux citoyens si ces derniers se retrouvent noyés à leur tour par une immigration massive et infinie.
Est-il acceptable qu’un chabin de Guadeloupe, citoyen depuis bientôt deux siècles, que des familles venues jadis d’Algérie, du Sénégal ou d’Indochine et ayant donné naissance à trois ou quatre générations de citoyens Français, soient aujourd’hui encore assimilées à l’immigré improbable ayant débarqué ici au hasard des complaisances opportunes de la société ouverte occidentale ?
Non, ce n’est pas acceptable. Mais c’est l’une des conséquences de l’immigration massive dont on ne parle jamais. Les immigrés des années 1950 à 1970 ne venaient pas de terres inconnues, mais de terres longtemps sous la domination de la force et de la culture française, pour le pire comme pour le meilleur. Dans tous les cas, ces immigrés, bien qu’extra-européens, participaient à un processus historique légitime et organique.
Le problème, c’est que notre classe politique n’avait guère le souci du bien commun, ni la conscience du temps long. Elle n’était pas capable du réalisme et de l’esprit de suite du général. Lui-même n’appliquait pas toujours ces qualités à sa politique, mais c’est une autre question.
De l’immigration capitaliste à l’immigration libertaire
Ainsi, cette immigration de masse opéra d’abord sous le prétexte des nécessités économiques des Trente Glorieuses. Le patronat français aurait parfaitement pu solliciter une immigration strictement européenne ou occidentale (dans la mesure des possibilités démographiques de l’après-guerre). On préféra logiquement appeler des sujets de l’Empire, précisément parce que ces derniers connaissaient la France. Ils n’étaient pas des inconnus.
Seulement, aucune limite ne fut fixée, aucun plan à long terme ne fut élaboré, surtout à partir du moment où on prit acte du fait qu’un certain nombre de ces immigrés venus de l’Empire comptaient s’installer durablement en France. C’est dès cet instant qu’il fallait poser des limites strictes.
Aucune limite ne fut posée. Et toutes celles qu’on tenta de poser par la suite furent défaites, déconstruites au gré des opportunismes politiciens, remplacées petit à petit par l’idéologie immigrationiste, qui n’est finalement que la suite fatale de la logique économiste de l’immigration organisée par le grand capital. Néo-libéraux de « droite » et libertaires de « gauche » se déchiraient au parlement, mais s’accordaient sur les dogmes de la société ouverte, dont l’abolition des frontières et le matérialisme sociétal sont des éléments essentiels. Pour les uns, la France n’est qu’une entreprise. Pour les autres, la France n’est qu’un hôtel. Ce qui revient au même.
Dans l’esprit du gauchiste et du néo-libéral, les sociétés humaines ne sont qu’une somme de nombres ou d’individualités, et non pas des réalités historico-biologiques vivantes et complexes.
Depuis lors, l’immigration massive est présentée comme un bien en soi. Un bien pour l’économie et un bien pour l’harmonie sociale. S’y opposer, c’est prendre le risque de passer pour un rétrograde ou pire, pour un raciste.
Or, dès le choc pétrolier de 1973 et la fin des Trente Glorieuses, il était évident que l’immigration massive ne pouvait plus être justifiée par les nécessités économiques, lesquelles avaient été par ailleurs déjà exagérées.
L’immigrationisme devenait alors une idéologie, un dogme de la société postmoderne. Depuis lors, l’immigration, notamment en provenance d’Afrique, n’a cessé d’augmenter, ainsi que les soldes migratoires, avec une accélération notable à partir du courant des années 2000.
Nous considérons qu’il eut fallu proscrire rigoureusement toute immigration dès le début des années 1970. Or, durant cette décennie, nos gouvernements firent tout l’inverse : on posa le premier jalon du « droit » à l’avortement (1974) et on posa les bases juridiques de l’immigration infinie avec la réforme du regroupement familial (1976). L’ethnocide repose sur ces deux piliers : l’avortement de masse et l’immigration de masse.
Paradoxalement, les gouvernements sociaux-démocrates, sous Mitterand et Jospin, ont adopté des politiques bien plus conservatrices que la droite en matière d’immigration. L’envolée vertigineuse des soldes migratoires durant ces 20 dernières années a débuté sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le candidat de la « droite dure ». De même, c’est un gouvernement de « droite », celui de Giscard d’Esteing, qui ouvra la porte à l’institutionalisation des idées radicales de la gauche post-marxiste.
De nos jours, les conséquences de l’immigration massive sont si évidentes qu’il existe un large consensus au sein de la population, toutes tendances politiques confondues, même au sein d’une partie de l’électorat de la gauche radicale.
La critique de l’immigration de masse est donc beaucoup plus acceptable aujourd’hui qu’hier dans l’espace médiatico-politique.
Beaucoup s’accordent sur l’argument selon lequel l’immigration massive et incontrôlée met en danger notre démocratie et notre mode de vie.
C’est vrai dans un sens : tout le spectre idéologique lié à l’immigration, au multiculturalisme et au laxisme sécuritaire, a permis l’émergence de phénomènes sociétaux qui disruptent régulièrement les conventions sociales modernes, nos contemporains en état d’amnésie identitaire et de crise anthropologique n’étant plus habitués à la violence, aux systèmes claniques, à l’esprit communautaire ou aux traditions religieuses fermement observées et revendiquées.
Or, c’est précisément ce nihilisme moral, spirituel et anthropologique qui caractérise le Français postmoderne, qui explique en partie son incapacité, depuis plusieurs décennies maintenant, à s’opposer efficacement contre ces phénomènes sociétaux hostiles et problématiques.
Cependant, il serait injuste d’accuser uniquement le citoyen isolé. Les responsabilités incombent avant tout au personnel politique lui-même.
Plus exactement, l’immigrationisme idéologique est pour ainsi dire le fruit de notre régime de démocratie libérale, ainsi que de notre foi absurde dans cette religion séculière du matérialisme, du laïcisme et de l’individualisme.
Avec du recul, comment aurait-on pu imaginer qu’un tel régime, soumis en permanence aux manigances partisanes, à la démagogie et aux arrangements occultes, ait pu être capable d’observer une vision politique à long terme sur toutes ces questions ?
La démocratie libérale, fondée sur les erreurs de la DDHC, est le règne de la division partisane. Il est logique qu’un tel régime génère en retour des divisions au sein du corps social. Et l’immigrationisme idéologique s’avéra être une arme politique et électorale redoutable. Il l’est encore à ce jour.
Et la situation empirera tant que nous n’aurons pas changé de régime et de mode de vie.
Après des décennies d’immigration incontrolée et d’une politique d’intégration rendue vaine par le fait même, les dégats sont colossaux et n’ont fait qu’accentuer la crise anthropologique dont les Français étaient déjà malades bien avant que tout ceci ne commence.
Ce phénomène, unique dans l’histoire par sa nature et ses proportions, nous amène aujourd’hui dans une situation extrêmement périlleuse, dont la résolution ne peut venir que d’une classe d’intellectuels et d’hommes d’action hors du commun et armés des meilleures vertus.
Les conséquences de l’immigration de masse sont les suivantes : communautarisme, islamisation, remplacement ethnoculturel total ou partiel dans certaines aires métropolitaines, tensions interethniques, multiculturalisme dissolvant, développement de névroses identitaires de tous les côtés, nihilisme social, déloyauté envers la patrie, haine de la société d’accueil, segmentation interminables des conflits sociaux, etc.
Certains de ces phénomènes peuvent bien sûr simultanément émaner d’autres facteurs et cette liste n’est pas exhaustive.
Par exemple, l’islamisation n’est que partiellement due à l’immigration de masse. Elle est aussi et même avant tout le fruit du laïcisme, autrement dit du nihilisme spirituel et moral d’une France qui a renié la religion chrétienne et qui s’est retrouvée désarmée face à toutes les formes de subversion. L’islam, malgré sa vigueur naturelle et sa visibilité typique, ne nous semble que superficiellement dynamique. En réalité, la religion de la société ouverte, c’est l’indifférentisme, qui mène au nihilisme ou au syncrétisme.
Quelques solutions raisonnables
Le défi est le suivant : comment restaurer un ordre social, un unité nationale, un bien et une destinée commune, dans une telle situation ?
Il faut dire qu’en raison du délabrement institutionnel de notre pays, ainsi que de la pauvreté du débat médiatico-politique, les voix raisonnables et réalistes ont peine à se faire entendre.
Le bloc régimiste est constitué d’une classe sociale cynique et hypocrite, qui est la seule à profiter des quelques avantages de l’immigration massive (l’immigrationisme étant une caractéristique de l’anarcho-tyrannie) et qui fait tout pour ne pas avoir à en subir personnellement les nombreux inconvénients. Conscients ou pas du problème, les membres de cette caste se feront toujours les complices de l’immigrationisme le plus radical tant que celui-ci fait partie de la religion séculière officielle, que ce soit par conviction fanatique ou par intérêt personnel.
La droite nationale majoritaire, malgré ses efforts, ne parvient toujours pas à arriver aux affaires, se trompant trop souvent sur la méthode et sur la formule.
Ne restent alors que les marges extrêmes, de droite comme de gauche. La gauche radicale professe un immigrationisme total, qui oblige les progressistes et les bourgeois libéraux du bloc central à se maintenir dans le dogme multiculturel. Elle est l’un des éléments les plus néfastes du régime dans la mesure où elle radicalise les « racisés » et les intègrent dans la subversion intersectionelle. La droite identitaire, dans toutes ses variations, est la seule à exprimer des angoisses très légitimes, mais trop souvent sous la forme de propositions irréalistes ou excessives.
Nous souhaitons favoriser, pour notre part, une approche plus raisonnable de ce grave défi.
Nous prônons deux méthodes politiques :
1. Nous prônons une politique de rééquilibrage ethnoculturel. Il est encore possible de faire ce que les politiciens des années 60-70 auraient du faire et n’ont pas fait. Ceci implique d’opérer une distinction entre les enfants de l’Empire et leurs descendants d’une part, et d’autre part, l’immigration opportuniste de récente date. Nous devons également opérer une distinction entre ceux qui ont manifestement vocation à participer à l’avenir de la France et ceux qui ne l’ont pas. La crise existentielle qui est la nôtre exige des mesures exceptionnelles. L’un des aspects de cette crise est l’hostilité malsaine que certains éléments de notre société entretiennent à l’égard de ce que nous sommes. Il existe des centaines de milliers d’individus dans ce cas. Commençons donc par dire que nous devons exiger de tout citoyen une loyauté absolue envers la patrie. Il convient donc de mettre en place des dispositifs législatifs qui permettront de déchoir de la citoyenneté un certain nombre d’éléments qui de toute évidence, ne la méritent pas. Il existe notamment un grand nombre de binationaux problématiques, dont la loyauté n’est pas Française, et qu’il convient de déchoir et d’expulser. Des mesures similaires doivent être appliquées aux narcotrafiquants, aux délinquants violents, aux terroristes et à tout agent double. Il convient aussi, cela va de soi, d’expulser tous les clandestins. Il convient bien sûr, de stopper toute immigration non-communautaire ou de la restreindre à des contingents réduits et surveillés, et de ne permettre les naturalisations que dans des cas exceptionnels et particuliers. Il convient de menacer certains Etats de sanctions économiques en cas de refus de coopération. Il convient de réserver notre modèle social aux seuls citoyens Français et aux contribuables honnêtes et légitimes. Il convient de faire comprendre aux indésirables qu’ils n’ont pas leur place ici. Enfin, nous pensons que l’augmentation des tensions géopolitiques à proximité plus ou moins immédiate de la France doit nous conduire à mettre en place des systèmes de protection territoriale spécifiques. Nous proposons la construction d’une grande muraille d’Europe, du Portugal jusqu’à la Grèce, et nous pensons que la France aurait tout intérêt à être à l’initiative de ce projet. La nation européenne qui saura restaurer l’ordre à ses frontières et le dynamisme économique en son sein, dominera l’Europe de demain.
– Nous prônons la restauration des vertus traditionnelles et la restauration des bons principes de gouvernance : Il n’y aura pas de retour à l’ordre public sans retour à l’ordre moral. Trop de Français veulent se convaincre du contraire. L’immigrationisme n’aurait jamais pu se développer dans ces proportions en France sans le cadre institutionnel qui est le nôtre et sans la philosophie libérale qui domine le discours médiatico-politique et, aussi, hélas, l’esprit de trop de nos compatriotes. Il convient d’interdire de représentation politique tout parti qui promeut l’ouverture totale des frontières, qui banalise la violation de notre espace et qui favorise l’immigrationisme de masse d’une façon ou d’une autre. Il convient de considérer l’immigrationisme comme une doctrine hostile au bien commun et à la stabilité sociale. Il convient de promouvoir une culture nationale authentique, positive et agglomérante, qui a vocation à guérir les nombreuses blessures de l’unité française. Dans cette optique, les grâces de la religion chrétienne seront évidemment indispensables. Trois bienfaits découlent de cette politique : elle vise à restaurer l’anthropologie du Français autochtone, elle vise à définitivement fixer un cadre sociétal pour incorporer totalement les dignes enfants de l’Empire et autres citoyens d’origine immigrée légitimes, non seulement au passé, mais aussi à l’avenir Français. Elle vise enfin à participer à l’oeuvre générale de purification métaphysique (et socio-politique) de notre société, en la protégeant concrètement, au moyen de la constitution, de tout élément subversif, en particulier lorsqu’il est endogène.
Voici, très succinctement, nos considérations sur la question de l’immigration. Elles sont principalement fondées sur l’enseignement de Saint Thomas d’Aquin, de Pie XI et de Pie XII.