Après quelques jours d’absence sur le Fide Post, me vient cette réflexion qui aura peut-être traversé l’esprit de plus d’un catholique : existe-t-il un catholicisme supérieur à un autre ?
La question elle-même contient une erreur dans les termes. Par définition, il n’y pas de catholicisme meilleur qu’un autre, puisqu’il n’y a qu’un seul catholicisme. Une seule Église, une seule foi, un seul baptême.
La question devrait plutôt se formuler de cette manière : existe-t-il une tradition (avec un petit « t ») ou une église (avec un petit « é ») supérieure à une autre dans l’Église catholique ?
Cette réflexion me vient après la lecture de quelques tweets de Janvier Hongla, qui est l’un des principaux dirigeants de l’association FIDE (laquelle n’a rien à voir avec le Fide Post).
Je suis les activités de cette association depuis ses débuts. Objectivement, il me semble qu’ils ont fait du beau travail sur le plan social dans la région parisienne. On peut également noter que cette association est essentiellement composée de jeunes, ce qui fait toujours plaisir à voir.
Bien sûr, ce sont des catholiques conciliaires. Mais une fois encore, ils sont jeunes. Il n’est pas question de remettre en cause leur bonne foi et leur désir sincère de servir le Christ.
Cependant, il y a plusieurs choses à dire. Tout d’abord, voici la réflexion que se faisait Janvier Hongla sur son compte twitter :
« Certains catholiques croient que le catholicisme occidental est supérieur au catholicisme d’Orient, d’Asie ou d’Afrique. Aucune culture, aucun rite n’est supérieur à un autre, attention à ne pas tomber dans une forme de « racisme ecclésial ». L’Eglise est Universelle. »
Maintenant, permettez-moi une brève analyse de ses propos, analyse que j’espère pertinente dans la mesure où j’ai la particularité d’être un romano-africain (c’est ainsi qu’on qualifiait, du temps de Saint Augustin, les africains de culture romaine) ayant grandi entre le Rhin et le Golfe de Guinée. Je précise la chose, parce que l’expérience m’a montré que les hommes, d’où qu’ils viennent, ont une inclinaison naturelle au préjugé, parfois à raison, mais bien plus souvent à tort.
Racisme et Préjugés
Donc, pour reprendre le propos de Hongla, voici quelques réflexions de ma part :
Certes, les préjugés, et notamment les préjugés racistes, existent. Ils devraient répugner à tout catholique sérieux. Le racisme, comme le disait fort bien le père Jenkins, est un vice. Et paradoxalement, c’est un vice assez universel, que j’ai pu rencontrer chez des personnes de toutes origines, contrairement à ce que veulent nous faire croire les anti-racistes masochistes et autres intersectionnalistes de gauche, qui prétendent que seul le méchant homme blanc colonisateur serait capable d’être raciste.
En ce qui me concerne, j’ai une profonde détestation pour le racisme, défini comme haine ou comme mépris d’autrui sur la seule base de son origine ou de son ethnie. Cela étant dit, je me définis également comme un ethno-réaliste. En clair, je ne suis sûrement pas de ceux qui veulent nier les évidentes différences biologiques, culturelles, civilisationnelles, qui existent entre les différents groupes qui constituent le genre humain. Et à ce titre, il me semble évident qu’il existe, en fonction des temps, des lieux et des contextes, des groupes d’hommes dont la culture ou dont la civilisation est parvenue à un degré de développement supérieur à d’autres. C’est ainsi.
Cependant, Hongla parle ici du « racisme ecclésial », c’est-à-dire les préjugés qui pourraient exister de la part de catholiques de culture occidentale, vis-à-vis de catholiques de cultures différentes.
Il convient de distinguer là encore entre culture, tradition et rites.
Racisme ou Hiérarchie Ecclésiale ?
Mon éducation internationale me permet d’apprécier assez facilement les richesses qui se trouvent, à des degrés divers, dans des cultures très différentes, que ce soit en Europe, en Orient ou en Afrique. Cela m’a également permis de déceler des défauts, ou des tendances défectives propres à chacune de ces cultures. En clair, je ne pense pas que toutes les cultures soient égales en qualité. Elles sont simplement différentes. Mais laissées dans un état purement naturel et inculte, ces cultures, qu’elles soient rudimentaires ou extrêmement sophistiquées, ne sont jamais loin de la barbarie tant qu’elles ne perfectionnent pas leur approche de la loi naturelle en étant sublimées et parfaites par le catholicisme.
C’est tout le propos du pape Pie XII dans Summi Pontificatus, où il rappelle que c’est l’Église qui civilise réellement les peuples. Autrement dit, les cultures, peu importe lesquelles, trouvent leur accomplissement réel et leur élévation temporelle définitive dans le respect entier de la loi divine et naturelle.
Et cette diversité dans l’universalité se retrouve dès l’origine de l’Église, par le récit de la Pentecôte, où les Apôtres se mirent miraculeusement à prêcher dans toutes les langues, préfigurant ainsi leur mission ultime, à savoir celle d’évangéliser le monde entier. Cette diversité dans l’universalité se retrouve également dans l’antiquité des principaux rites traditionnels de l’Église : rites d’Occident, rites orientaux, rite éthiopiens, etc.
Donc, fondamentalement, Hongla a raison de dire qu’il n’existe pas de rite catholique supérieur à un autre, dans la mesure où chacun de ces rites exprime la même foi et réalise le même Sacrifice non sanglant pour la rémission des péchés des hommes. De même, dans une certaine mesure, il serait effectivement absurde de dire que tel catholicisme serait supérieur à un autre catholicisme. Encore une fois, il n’y a qu’une seule foi, donc, un seul catholicisme.
Cependant, il me semble déceler dans le propos de Hongla, une certaine confusion.
A mon sens, bien qu’il n’y ait fondamentalement qu’une seule foi catholique et essentiellement un seul rite (avec des traditions liturgiques différentes), il existe bel et bien une certaine hiérarchie.
Il n’est pas un hasard que la Providence divine ait voulu fixer l’Église universelle à Rome, comme cela fût prophétisé dans Daniel. Il n’est pas un hasard non plus que le seul endroit du monde où la Chrétienté ait rayonné continuellement pendant des siècles, ait été l’Occident.
Je pense que la culture européenne, plus spécifiquement la culture européenne gréco-latine, était pour ainsi dire, prédisposée à endosser la lourde charge d’abriter géographiquement le Nouvel Israël, tant sur le plan spirituel, pour ce qui est de l’Église de Rome, que temporel, pour ce qui est de la Chrétienté politique.
Je pense que la civilisation européenne, plus spécifiquement la civilisation gréco-latine, avait atteint un degré de civilisation si satisfaisant, tant sur le plan philosophique, social et technique, qu’il était pour ainsi dire naturel que la Providence Divine y fixe les quartiers généraux du règne universel du Christ.
Pour donner un exemple plus pratique, on constate que le célibat ecclésiastique est uniquement imposé dans l’église latine, tandis que les églises d’orient continuent de tolérer le mariage de leurs prêtres. Objectivement, la tradition latine est ici supérieure, puisqu’elle correspond exactement à l’enseignement du Christ sur la question de la virginité dans Matthieu 19 ; 10-12. Ce qui soutient ce canon du Concile de Trente :
Si quelqu’un dit que l’état de mariage est préférable à l’état de la virginité ou du célibat ; et que ce n’est pas quelque chose de meilleur et de plus heureux de demeurer dans la virginité ou dans le célibat que de se marier ; qu’il soit anathème. – Concile de Trente, session 24, canon 10
Notez d’ailleurs que Jean-Paul II et François ont explicitement nié la supériorité de l’état de virginité sur l’état de mariage.
Cette supériorité particulière de l’Église de Rome se vérifie même dans le témoignage des pères d’Orient et d’Occident, qui s’accordent tous pour désigner l’Église de Rome comme étant la mère et la supérieure de toutes les églises.
Saint Irénée résume la chose ainsi :
Avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute l’Église, c’est-à-dire les fidèles de partout.
Et Saint Cyrille d’Alexandrie déclare :
D’après cette promesse (Tu es Petrus … ), l’Église apostolique de Pierre ne contracte aucune souillure de toutes les séductions de l’hérésie.
Il me semble donc que ces peuples de culture romaine (ce qui inclut aussi bien des Judéens, des Italiens, que des Gaulois et des Africains) avaient une prédisposition naturelle, morale et intellectuelle à constituer le cœur même de l’Église universelle.
C’est dans la Chrétienté d’Occident, en effet, que se sont constitués les bastions les plus durables de la Foi. C’est au sein de cette Chrétienté que s’est développé la plus pure théologie, la meilleure harmonie entre la foi et la raison, là où la ferveur parfois exagérée de l’Orient, à permis la formation de schismes précoces et durables.
C’est également cette Chrétienté qui s’est levée comme un seul homme pour aller libérer la Terre Sainte. C’est cette Chrétienté qui a toujours résisté aux assauts de l’islam, tant sur le plan militaire que théologique.
C’est cette Chrétienté qui durant des siècles, à envoyé des missionnaires aux confins du monde pour y christianiser le peuples les plus lointains. Et s’il y a aujourd’hui des catholiques en Afrique subsaharienne, en Amérique et en Extrême-Orient, c’est grâce à l’Église latine. Il conviendrait de ne pas l’oublier.
Certes, la chrétienté d’Occident a également ses défauts. Là où l’Orient défiait la raison par une mauvaise théologie, l’Occident a eu tendance à défier la théologie par une mauvaise raison. L’Occident a aussi connu ses sectes, depuis les marcionites jusqu’aux protestants et aux modernistes. Si l’on voulait pousser la réflexion plus loin, en suivant les excellents travaux d’Alain Pascal, on remarquerait que ces sectes occidentales ont souvent fondé leurs doctrines à partir d’hérésies venues d’Orient, directement ou indirectement.
Sans aller jusque-là, il faut dire que l’apostasie de l’Occident chrétien a commencé par le rationalisme et toutes ses succédanées, lesquelles ont abouti au rejet de l’Église catholique, qui avait pourtant porté l’Europe au pinacle de la civilisation. A cause de cette trahison de dimension biblique, l’Europe, désormais moralement et politiquement décadente, laïcarde, libérale et apostate, est légitimement frappée d’interminables châtiments, qui ne cesseront pas tant qu’elle ne reviendra pas à la foi catholique. Ceci à tel point que là où la Chrétienté d’Occident a victorieusement résisté à tous les assauts de l’hérésie ou de l’islam pendant des siècles et des siècles, il a fallu moins de 200 ans pour que l’Europe apostate et mécréante croule sous le poids de ses propres erreurs et organise elle-même sa destruction. Telle est la rançon de l’abandon de Dieu, comme il était aux jours de Noé.
Le pape Pie XII enseignait à ce sujet :
Les valeurs morales selon lesquelles, en d’autres temps, on jugeait les actions privées et publiques sont tombées, par voie de conséquence, comme en désuétude; et la laïcisation si vantée de la société, qui a fait des progrès toujours plus rapides, soustrayant l’homme, la famille et l’État à l’influence bienfaisante et régénératrice de l’idée de Dieu et de l’enseignement de l’Église, a fait réapparaître, même dans des régions où brillèrent pendant tant de siècles les splendeurs de la civilisation chrétienne, les signes toujours plus clairs, toujours plus distincts, toujours plus angoissants d’un paganisme corrompu et corrupteur.
L’Afrique, avenir de l’Église catholique ou de l’église conciliaire ?
Mais revenons au propos de Janvier Hongla. Comme je l’ai dit, il me semble qu’il y a dans son idée, une forme de confusion, dont l’origine vient possiblement de l’influence de la théologie conciliaire dans son association de jeunes.
Dans son idée, le catholicisme d’Afrique devrait ressembler à cela :
Cette vidéo a suscité les réactions de quelques catholiques, qui voient naturellement en ces gesticulations et ces danses naïves, une émulation grotesque et irrévérencieuse des pratiques des protestants dits évangéliques en Amérique du Sud ou en Afrique.
Je ne puis que donner raison à ces catholiques.
Là encore, je l’ai déjà dit, je n’ai aucune intention de remettre en cause la bonne volonté des jeunes de l’association en question, ni de remettre en cause leur désir de servir Dieu comme ils le peuvent. Je ne suis pas juge de cela. De plus, il semble évident que dans cette vidéo, ce groupe de jeunes était réuni dans le cadre d’une sorte de chant en commun.
La question que je pose est celle-ci :
Est-ce donc cela, la culture catholique africaine que veulent nous vendre les conciliaires ? Des gesticulations ? Des louanges trépidantes, bruyantes et, à vrai dire, assez gênantes ?
Non, ce n’est pas cela la culture catholique africaine. Ce ne doit pas être cela. Que ce soit à la messe ou dans la prière commune, jamais aucune tradition catholique ne s’est laissée allée à ce genre de bouffonneries, encore moins sous le prétexte d’une prétendue différence culturelle.
Voyez les chants de l’Orient, les chants de l’Occident et les chants de l’Éthiopie, vous n’y verrez que révérence exquise, comme cela est propre à l’adoration due à Dieu.
Bien sûr que l’Église a toujours respecté et adopté tout ce qu’il y avait de bon et de respectable dans les cultures des nations qu’elle évangélisait. Pie XII enseigne par exemple ceci :
D’innombrables recherches et investigations de pionniers, accomplies en esprit de sacrifice, de dévouement et d’amour par les missionnaires de tous les temps, se sont proposé de faciliter l’intime compréhension et le respect des civilisations les plus variées et d’en rendre les valeurs spirituelles fécondes pour une vivante et vivifiante prédication de l’Évangile du Christ. Tout ce qui, dans ces usages et coutumes, n’est pas indissolublement lié à des erreurs religieuses sera toujours examiné avec bienveillance, et, quand ce sera possible, protégé et encouragé.
En clair, l’Église, par tous les temps, a magnifié les peuples, les cultures et les civilisations qu’elle a évangélisé. Non pas en niant leur culture propre, mais en la perfectionnant, en y empêchant tout ce qui s’y trouvait de déplorable ou de médiocre, et en y promouvant tout ce qu’il y avait de bon et d’excellent.
C’est ainsi que le catholicisme latin, par ses missionnaires, a su proprement civiliser des millions d’âmes en Afrique au 19e et au 20e siècle. Je parle ici du catholicisme vrai et traditionnel, celui « d’avant Vatican 2 ».
Certains, en Europe comme en Afrique, semblent avoir oublié les sacrifices extraordinaires dont ont été capables ces petits missionnaires issus de modestes familles de paysans de Bretagne, d’Alsace ou de Belgique, venus consacrer leur vie d’apostolat au fin fond d’une jungle peuplée de tribus féroces.
Au prix de leur vie, sous l’égide de vicaires exceptionnels comme le Cardinal Lavigerie ou Mgr. Lefebvre, ils ont non seulement converti des millions de païens africains, mais en plus de cela, ils leur ont apporté tous les outils moraux et philosophiques pour s’élever sur le plan temporel et civilisationnel.
Quels ont été les ravages de Vatican 2 en Afrique.
En fait, on constate que Vatican 2 ne semble pas avoir eu les mêmes effets en Europe qu’en Afrique.
En Europe, Vatican 2 semble avoir accéléré de façon déterminante, le mouvement d’apostasie qui était déjà en cours depuis les temps révolutionnaires. En Afrique subsaharienne, évangélisée depuis peu, le catholicisme a continué de progresser, du moins en apparence. A tel point que beaucoup affirment avec une certaine assurance, que l’Afrique est l’avenir de l’Église.
Mais en réalité, je puis témoigner en tant que romano-africain, que le nombre ne fait pas la qualité, loin s’en faut. En effet, Vatican 2 a également eu des effets dévastateurs en Afrique, mais d’une autre façon.
Certes, beaucoup d’Africains s’attachent très sincèrement à la foi catholique et à Notre Seigneur Jésus-Christ. Il ne s’agit pas de remettre en cause leur bonne foi. Mais, là encore, je parle d’expérience.
Premièrement, les catholiques africains sont frappés des mêmes maux que ceux d’autres contrées, à savoir qu’ils sont frappés par le poison de la doctrine moderniste. Pour avoir eu des discussions avec des séminaristes africains, formés en Afrique, et pour certains devenus prêtres conciliaires, je puis attester qu’on leur enseigne des doctrines typiquement modernistes, en passant de l’éloge de Kant à l’étude critique de Saint Thomas d’Aquin.
De plus, les méthodes pastorales ou liturgiques employées par la plupart des clercs conciliaires africains, sont tout aussi déplorables que celles que l’on observe ailleurs, en Europe ou aux Amériques. Là encore, la révolution conciliaire a détourné le vrai sens de la méthode d’acculturation utilisée de tous temps par l’Église catholique. On est ainsi passé de l’acculturation à l’inculturation. Jadis, l’Église catholique s’adaptait en effet aux contextes culturels locaux, mais jamais elle ne transigeait sur l’essentiel du dogme ou du rite. A l’inverse, l’église conciliaire, conformément aux doctrines de Vatican 2, s’adapte certes aux contextes culturels locaux, mais elle transige totalement sur le dogme et sur le rite.
Pour couronner le tout, en Afrique, comme aux Amériques, le clergé conciliaire se trouvant souvent en concurence avec les sectes soit-disant évangéliques, se croit obligé de devoir émuler leurs pratiques bouffonesques afin de toucher l’émotivité typique des peuples de l’hémisphère sud.
Et ceci apporte des résultats déplorables, qui se signalent, en Afrique comme en Europe, par une moralité souvent trop superficielle, une doctrine extrêmement faible dans les faits et beaucoup d’irrévérences dans la pratique du culte. Pour une démonstration de ce dernier fait, je vous renvoie à notre vidéo sur la danse liturgique, où l’on voit que les fameux « abus liturgiques » dans le rite Novus Ordo, se déclinent sous des formes diverses, selon qu’on se trouve en Europe, en Afrique ou en Amérique. Telle est l’expression de la « catholicité » conciliaire : c’est-à-dire une fausse universalité, totalement désordonnée, contraire à la doctrine et à la Tradition de l’Eglise.
Tout ceci est d’autant plus tragique que la plupart des gens pensent bien faire.
Par conséquent, je ne suis pas aussi optimiste que d’autres concernant la théorie de l’avenir africain de l’Eglise. Tout ceci ne me parait pas bien profond.
De fait, cela se vérifie aujourd’hui. Les catholiques qui demeurent fidèles à la tradition, c’est à dire ceux qui refusent logiquement Vatican 2, sont principalement des catholiques de culture européenne et de rite latin. Parmi ceux-là, je déplore ne trouver que trop rarement des Africains ou des orientaux.
Actuellement, en Afrique, seules quelques missions héroïques, comme celles du père Bède N’Kamuke, restent fidèles à la foi et à la tradition de leurs évangélisateurs, sans jamais renier leur culture africaine. Au contraire, ces africains catholiques traditionalistes sont la véritable élite et le véritable espoir de l’Afrique. Ce sont eux qui sont à même de perfectionner et de magnifier ce qu’il y a de meilleur dans la culture africaine.
Il serait donc souhaitable que les jeunes de l’association FIDE s’éloigne des doctrines conciliaires et se rapprochent de la Tradition catholique. Ceci d’autant plus que cette association est constituée de jeunes d’origines et de cultures diverses, européennes, africaines et orientales. Cela viendra peut-être avec le temps et la maturité.