François, qui est actuellement à la tête de la contre-église Vatican 2, a provoqué une nouvelle polémique en Europe en affirmant que la question de la sécurité nationale était secondaire et passait après la question prioritaire de l’accueil des migrants et des garanties de leur sécurité, quelques jours après l’attentat sanglant de Barcelone : « Il faut faire passer la sécurité personnelle (des migrants) avant la sécurité nationale ». Ce n’est pas la première fois que l’antipape prend de telles positions. Il est intéressant de voir que les soit-disant « catholiques » conservateurs qui n’ont pas accepté le dogme de l’Église concernant le fait qu’un hérétique ne puisse pas être un membre ni un chef de l’Église, ne se soulèvent vraiment que lorsque le chef de la contre-église Vatican 2 fait une déclaration favorable à la vague d’immigration massive actuelle. C’est encore une preuve que la plupart des gens qui se décrivent comme des catholiques « conservateurs » ou « traditionalistes » tout en affirmant que la secte Vatican 2 est l’Église catholique, n’ont pas vraiment d’intérêt ou de Foi dans le dogme. Ils ne réagissent que lorsque leur idéologie ou leur vision politique leur semble attaquée par la fausse doctrine des antipapes de Vatican 2.
L’ orgueil des décadents
Il est vrai que dans la présente situation spirituelle et politique de l’Europe, c’est à dire une situation quasi-générale d’apostasie, dans une situation où il ne reste plus un seul gouvernement chrétien sur le continent et où le mondialisme politique pose d’innombrables problèmes de scandales publics, les déclarations pro-immigration massive de François exposent clairement celui-ci comme un insensé. La question ici n’est pas de savoir si il est chrétien ou pas d’accueillir dans son propre pays des groupes de populations venues d’ailleurs. L’Eglise est Catholique, elle est le seul lieu d’unité possible de tous les hommes. Donc la charité catholique commanderait tout simplement de savoir si ces groupes de populations peuvent constituer un motif de danger pour la Foi, car l’Église considère que l’objet social supérieur est Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi des Nations. Ensuite, la charité catholique demanderait aux pouvoirs civils de donner à l’Église toutes les facilités pour évangéliser des populations qui, à cause ou même malgré les disposition du pouvoir civil, se seraient néanmoins introduites sur le territoire concerné. En effet, même si les déclarations de François sont insensées, il n’en reste pas moins que les états européens et leurs citoyens acceptent la décadence sociale et l’apostasie depuis plusieurs décennies, c’est un fait.
Nous savons bien que le principe de la secte Vatican 2, comme tout mouvement révolutionnaire, est le principe de l’inversion ou de la subversion des Vérités, des dogmes et des concepts. Et la réponse publique de François sur la question de la crise migratoire actuelle n’est évidemment pas catholique, puisqu’elle consiste à proposer une « charité » irraisonnable et néfaste au bien commun de toutes les parties impliquées et sur tous les points de vue. Donc, la question ici n’est pas de savoir s’il est chrétien ou pas de s’inquiéter du sort de personnes venant d’un autre continent, d’une autre culture ou d’une autre ethnie. La question est de savoir si François et son organisation sont le pape et l’Eglise catholique.
Cet aveuglement explique l’état de la réaction « néo-catholique » et/ou populiste en Europe face à la révolution Vatican 2, à la crise migratoire et la crise identitaire en général. Les révolutions créent des réactions de toutes sortes et celles-ci ne sont pas nécessairement catholiques, le succès du guénonisme et du néo-ésotérisme « chrétien » au siècle dernier dans les milieux de la droite « nationale » française et européenne en témoigne. La révolution Vatican 2 a donc suscité des courants de réaction, mais lesquels ? Un autre principe de la révolution est d’emporter des bribes de vérités dans son mouvement contre-nature, raison pour laquelle les systèmes politiques révolutionnaires neutralisent généralement les mouvements de réaction qui prétendent vouloir inverser ce même mouvement d’inversion révolutionnaire. C’est pourquoi les mouvements de réaction de la droite « catholique » depuis les années 1960 ont tous échoués aussi bien sur le plan spirituel, que sur le plan politique. En reconnaissant la secte Vatican 2 comme l’Église catholique, ils ont suivi le mouvement de révolution. Et vouloir restaurer cette entité comme toute entité révolutionnaire, serait retourner la face d’une même pièce de monnaie. Aussi, se trouvent-ils de fait, adeptes de ce système. Même s’ils prétendent vouloir y réagir, dès l’instant où ils en ont adopté ne serait-ce qu’une partie du principe révolutionnaire. C’est clairement ce qui ce passe pour l’ensemble de ces milieux idéologiques réactionnaires à droite. Ils ont certes compris un certain nombre de choses concernant la révolution, ses origines, ses acteurs et certains d’entre eux ont même compris que la secte Vatican 2 avait été un rouage essentiel du projet globaliste et de la nouvelle religion panhumaniste ou dite noachide. Pourtant, en osant amalgamer l’Église immaculée avec la secte apostate et ses chefs, ils ont bien adopté une partie du principe révolutionnaire : ils ont donc perdu à tous les points de vue face à la révolution et toutes leurs entreprises temporelles à prétentions « chrétiennes » resteront nécessairement vaines. Chez eux, la confusion du combat spirituel et temporel est remarquable, car cette confusion est à proprement parler un pure effet du modernisme, en particulier des options
La cause de l’échec des milieux patriotes et nationalistes à prétention « catholique » depuis 50 ans
C’est pourquoi, l’ensemble de ces milieux nationalistes et néo-réactionnaires se revendiquant de prés ou de loin d’un quelconque catholicisme militant vont d’échecs en échecs. Ils refusent de regarder la réalité en face, quoiqu’ils prônent le réalisme dans leurs doctrines. Ils sont souvent et presque systématiquement liés et influencés par le « clergé traditionnaliste » et « conservateur » en communion avec la secte Vatican 2. Ces milieux sont pénétrés en profondeur par d’innombrables doctrines philosophiques et politiques fondamentalement anti-chrétiennes et abominables devant Dieu et La Révélation. En particulier en France, les idées d’identité, de « tradition » et de bien commun ont radicalement changé dans les années 1960, comme pour le reste de la société, dans le même temps où les hérétiques occupaient Rome et réalisaient la révolution Vatican 2. C’est pourquoi nous voyons depuis une dizaine d’années de telles confusions dans les débats opposant les « catholiques libéraux-conservateurs » aux « catholiques identitaires », qui sont aussi incapables d’avoir un regard politique honnête, que de témoigner d’une entière adhésion au Dogme.
Chez ces personnes, la combat n’est pas pour la Vérité du Dogme divin : ils concentrent leurs énergies sur la défense d’idéologies identitaires très diverses et non essentielles pour la Foi et l’adoration de Dieu. Répétons-le : l’Église n’a aucun problème a priori, avec l’idée de la défense de la patrie, du clan ou de la communauté, ni de même, avec la charité de l’accueil de populations étrangères sur tel territoire donné, précisément parce qu’elle proclame Dieu comme centre et destination du projet social. La considération primordiale des moyens de défense du bien commun est donc soutenu à ce titre et compris comme tel par l’Église. On accueille le persécuté à condition de garantir au niveau temporel les moyens spirituels de sa conversion ou a minima, à condition de garantir l’interdiction totale de l’expression publique des faux cultes ou à défaut, de les contenir dans des quartiers distinct de ceux des chrétiens. Or, il n’y a clairement plus un seul gouvernement, ni société chrétienne en Europe et quant à l’Eglise, nous avons déjà dit que la majorité des gens sont trompés par l’usurpation de la secte et son occupation physique de Rome et de toutes les anciennes maisons de la chrétienté. L’Eglise étant exilée, elle perdure seulement dans le petit troupeau de chrétiens qui tient entièrement la Doctrine. Une telle réalité étant refusée par dégout ou par orgueil par la plupart, hélas, il est clair qu’aucune société chrétienne d’envergure ne subsiste encore, hormis dans les derniers séminaires, chapelles et familles restées fidèles au Dogme de la Foi.
Donc, si ces identitaires qui se disent catholiques l’étaient vraiment, ils sauraient que la secte Vatican 2 a précisément nié les dogmes relatifs aux lois sociales de l’Eglise (liberté religieuse, non-sépération de l’Eglise et de l’Etat, etc.) dans de nombreux documents à prétention magistérielle. Mais que vaut aux yeux du monde, le respect des Lois de l’Église ? Si l’Eglise
Nous qui suivons l’Église éclipsée et exilée, nous ne pouvons donc pas automatiquement nous réjouir des réactions populistes causées par les hérésies ou les aberrations politiques de François. Depuis que François a été élu comme chef de la secte Vatican 2, son style très franchement progressiste, ses manières provocatrices et son côte « gauchiste » ont contribué a renforcer l’opinion populiste en Europe. Hélas, les déclarations grotesques de François sur l’immigration massive confortent les masses à considérer l’Église comme faible, comme faillible, comme une simple institution humaine, sournoise et ambitieuse, suivant les passions du monde, collaborant allégrement avec l’oligarchie mondialiste et promouvant la religion « noachide ». Tous ces gens sont trompés par le leurre de la secte Vatican 2. Et il est vraiment remarquable que les réactions les plus massives contre les déclarations de François ne concernent généralement que les questions liés aux problèmes de la « société multiculturelle et humaniste » défendue par le mondialisme et la secte Vatican 2. C’est un signe que les gens ne cherchent pas vraiment la Vérité. Ils s’inquiètent avant tout pour des choses matérielles et secondaires.
Ceux qui s’entêtent à refuser les lois de l’Église se trouvent en perpétuelle situation d’erreur temporelle, c’est même pratiquement toujours le cas, et cela explique l’échec des milieux interlopes de la réaction dite « contre-révolutionnaire » ou du nationalisme français depuis quatre ou cinq décennies. Ceux qui connaissent la situation de l’Église devraient s’éloigner de ces groupes qui s’opposent à n’importe quel point de l’essence de la Foi et exhorter leurs membres à se sortir de leur aveuglement. Rien n’est possible spirituellement, ni temporellement, sans le Dépôt de Vérité qu’est l’Église de Notre Seigneur Jésus Christ. Du moins si on se prétend chrétien, c’est la moindre des choses que bien vouloir se soumettre aux Dogmes et d’accompagner l’Eglise où elle se trouve, plutôt que de l’accabler des accusions injustes du monde.
L’aveuglement peut être compréhensible jusqu’à un certain point chez toutes ces personnes qui dans ces milieux, ne se prétendent pas spécialement chrétiens. Cela est plus grave chez d’autres, qui se disent chrétiens, en particulier « traditionnalistes ». Les gens qui sont en communion avec la secte V2 sont atteints d’un aveuglement absolument inimaginable et l’inconséquence à un prix. Comment se défendre en tant que chrétien contre l’islamisme par exemple, tout en accusant ce qu’on croit être « l’Eglise », de collaboration ? En somme, ce néo-nationalisme « catholique » européen actuel conduit en réalité à une posture libérale et moderniste et mène ses militants à des conclusions temporelles erronées, dès l’instant où l’on méprise la situation de l’Église, ses dogmes et qu’on ose faire passer des considérations annexes comme prioritaires.
Conséquences des illusions temporelles de la secte Vatican 2 dans les milieux de la réaction
Pour les doctrinaires orgueilleux, préoccupés uniquement par la Nation, le peuple ou la race, le fait d’ignorer les lois et la situation d’exil de l’Église depuis 1958 est une première chose grave. Qu’ils méditent un instant sur 1 Timothée 1;3-7 :
Comme je te l’ai recommandé en partant pour la Macédoine, reste à Éphèse. Il y a là des gens qui enseignent de fausses doctrines et il faut que tu leur ordonnes de cesser. Dis-leur de renoncer à ces légendes et à ces longues listes d’ancêtres ; elles ne provoquent que des discussions, au lieu de servir le plan salutaire de Dieu, que l’on connaît par la foi. Cet ordre a pour but de susciter l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Certains se sont détournés de cette ligne de conduite et se sont égarés dans des discussions stupides. Ils prétendent être des maîtres en ce qui concerne la loi de Dieu, mais ils ne comprennent ni ce qu’ils disent ni les sujets dont ils parlent avec tant d’assurance. Nous savons que la loi est bonne, si l’on en fait bon usage.
L’orgueil du groupe les conduit eux-mêmes hors de l’orthodoxie catholique en ignorant volontairement ses divines dispositions. Nous comprenons qu’ils ignorent tout des Lois divinement confiées à l’Épouse immaculée, nous voyons que pour beaucoup de ces militants, la priorité intellectuelle reste la « défense de la civilisation », européenne en l’occurrence, mais la chose se vérifie partout où l’orgueil de la race ou de l’appartenance humaine prédominent. Néo-païens, « traditionnalistes » européens et nationaux-révolutionnaires pensent que l’Église est devenue complice ou actrice militante du mondialisme. Dans ces milieux nationalistes et réactionnaires interlopes, se côtoient facilement l’idée de la vieille accusation païenne et naturaliste sur « l’universalisme délétère de la religion des juifs du désert » et la vision blasphématoire que la majorité des milieux dits « traditionalistes » ou conservateurs tiennent vis à vis de l’Église : ces deux groupes se rejoignent essentiellement sur la matière politique et affirment en concert que l’Eglise a erré à un degré ou un autre, donc qu’elle est souillée, qu’elle n’est pas immaculée, ce qui est une horreur et un blasphème pour tout chrétien.
Seconde chose illogique : le problème qui se pose pour ces gens est le fait d’ignorer que ce sont des pouvoirs civils « nationaux », « républicains », « souverains », « impériaux » ou « blancs » eux-mêmes -ainsi que les foules électorales– qui ont historiquement ouvert les chemins de l’immigration massive et construit les aspects multiculturalistes, libéraux et progressistes de la société moderne et post-moderne. En somme, le populisme, qu’il soit ethno-racialiste, qu’il soit patriote, qu’il soit socialiste ou qu’il soit à prétention religieuse, est pratiquement toujours une entreprise naturaliste et anthropocentrée : le but essentiel du projet social est alors la préservation, la défense, l’amélioration et éventuellement la glorification du groupe humain au détriment complet de la primauté du Dogme. En soi, la défense, la préservation et l’amélioration du groupe social correspond au droit le plus élémentaire, comme celui de la propriété privée. L’iniquité qui dénature cette loi naturelle est celle qui prétend que le but du projet social n’est pas Dieu, l’Éternel des Armées et le Roi des Nations, mais donc uniquement ou prioritairement et essentiellement la défense, la préservation, l’amélioration et en conséquence, la glorification du groupe social.
Historiquement et concrètement, personne n’a forcé les français ou les régimes politiques français a tenir la politique qui fut celle de la France post-révolutionnaire depuis 1790 jusqu’à nos jours. Personne n’a forcé les français à renoncer à leur Foi pour venir se plaindre aujourd’hui de l’état moral de leur société, de la présence de l’islam et du dérèglement généralisé de la conscience. Alors, le monde qui se dit encore catholique aujourd’hui ose reprocher à l’Église d’encourager la situation migratoire actuelle, qui est effectivement déplorable à tous les points de vue. Même s’ils ne font qu’accuser la secte Vatican 2 et les antipapes comme François, c’est comme si c’était contre l’Église qu’ils se rebellaient, puisqu’ils la confondent avec la secte. C’est là l’œuvre diabolique de la secte apostate Vatican 2, c’est là le procédé même de toute révolution : l’inversion de la raison, la subversion des cœurs, la dispersion des intentions.
Dans ces 100 dernières années, certaines personnes en Europe ont apostasié en raison d’un orgueil idéologique. Ils ne pouvaient pas accepter le Dogme de l’Église dès lors qu’il contrariait leur vision personnelle du monde. Les révolutionnaires et les ennemis du Christ depuis Celse jusqu’à Adolf Hitler, ont toujours accusé l’Église d’être une cause de corruption, de faiblesse sociale et politique. Les milieux du néo-nationalisme, de la nouvelle réaction et de la nouvelle opinion publique sont tous influencés à un degré ou un autre par une idéologie politique ou philosophique qu’ils considèrent essentiellement comme supérieure à celle de l’Église. En particulier, tous ces milieux sont tombés dans l’hérésie la plus subtile mais aussi la plus notoire de Vatican 2, à savoir la substitution de Dieu par l’Homme, c’est à dire le culte de l’homme, qui fut particulièrement promue par l’antipape Jean Paul II.
C’est là une immense ironie. Ceux qui se soulèvent généralement contre l’immigrationnisme de François et de la secte Vatican 2 ont raison de le faire à priori. Mais en acceptant à un niveau ou un autre la secte Vatican 2 et quand bien même ils refuseraient la fausse messe de Paul VI ou certaines doctrines de la secte, ils ont simplement accepté le fait et le principe révolutionnaire de tenir un faux pape pour vrai, une fausse Eglise comme l’Eglise et de considérer la marche du monde comme plus exacte que la Doctrine de la Foi. En somme, c’est placer l’homme (la race, la communauté, l’identité) comme centre et comme but de la société. En effet, dans les milieux de la réaction, l’accent est mis désormais sur la défense de la civilisation, de l’Europe, des peuples autochtones, de la résistance identitaire. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, nous l’avons dit, surtout au vu d’une situation qui dure depuis plus de 40 ans. Toutefois, ces milieux sont dans une confusion mentale et historique quant à leur représentation plus ou moins fantasmée de leur idéal social et la comparaison avec la réalité de l’histoire moderne et contemporaine, qui nous montre plutôt la constante rébellion de la société contre l’Église de Jésus-Christ, depuis la fin du XIIIe siècle, la « renaissance » humaniste, la révolution protestante, française, européenne, etc. jusqu’à Vatican 2. Cette confusion mentale explique pourquoi beaucoup d’entre eux ne se présentent comme « catholiques » que par pure posture identitaire, c’est à dire personnaliste, voire esthétique.
En ayant accepté consciemment ou pas les principes de la révolution Vatican 2 (sa doctrine ou bien ses antipapes, ou les deux), ces milieux retombent nécessairement et constamment dans les mêmes erreurs et impases politiques. Ils ne peuvent pas réagir efficacement contre l’état de fait mondialiste, bien qu’ils comprennent que la contre-église de Vatican 2 en soit un rouage. Même en s’opposant en apparence à François ou à ses « cardinaux » progressistes, ils ont accepté le principe de la révolution et en particulier, ils ont accepté le culte de l’homme avant celui de Dieu. En effet, ils ne s’inquiètent que pour leur identité nationale, pour leur patrie, pour des choses matérielles (en naturalistes), sans chercher à savoir où est l’Église aujourd’hui, sans chercher à parvenir aux conclusions logiques qui s’imposent devant l’examen des milliers d’hérésies enseignées par la secte Vatican 2 depuis Jean XXIII jusqu’à François. François place la sécurité de dizaines de milliers de migrants illégaux et éventuellement non-chrétiens au dessus de la sécurité et de la souveraineté des nations envahies : cela est certainement une aberration. Mais ceux qui réagissent à François n’ont pas une réponse chrétienne non plus, car en réalité, ils ne défendent pas le bien commun chrétien, qui est essentiellement la défense de la communauté de Foi contre l’intrusion de toute source de scandale public et de l’hérésie (chose qui est faite depuis longtemps par des européens tout à fait « blancs » et tout à fait autochtones). Au contraire, ils défendent un bien commun purement naturaliste et tout aussi anthropocentré que celui que propose François. Révolution contre révolution = révolution, tout comme la multiplication d’une valeur nulle ne conduit qu’au résultat nul.
En ce qui nous concerne, nous sommes naturellement opposés aux politiques modernes d’immigration massive et à l’idéologie du multiculturalisme mondialiste en général, dans leurs effets et intentions contre Dieu, la Religion et le Salut des hommes. On entend souvent dire : « Charité bien ordonnée commence par soi-même‘ ». C’est vrai, Dieu est Notre Père et Son Eglise est notre mère, voici donc notre race, notre patrie essentielle, le Vrai Israel. En conséquence de quoi nous sommes prioritairement opposés à n’importe quel ennemi de l’Eglise catholique. Le pape Léon X l’était lui aussi, fulminant contre l’hérésie protestante. La citation suivante, prise dans son contexte, résume peut-être à elle seule la position de l’Eglise quant à l’action d’une société idéale, donc chrétienne, contre des envahisseurs et quelle est la nature essentielle de cet envahisseur :
Pape Léon X, cinquième concile de Latran, Session 9, ex cathedra : « … Tous les faux chrétiens et ceux avec de mauvais sentiments envers la foi, quelle que soit leur race ou nation qu’ils soient, ainsi que les hérétiques et ceux souillés avec une certaine souillure de l’hérésie, ou judaïsants, doivent être totalement exclus de la société des fidèles du Christ et expulsés de n’importe quelle position, en particulier de la curie romaine, et punis d’une peine adéquate …
Nous ne donnons pas cet extrait de Latran V pour rien, car cette déclaration extrêmement puissante de Léon X avait déplu un jour à un lecteur du genre « nationaliste blanc et lefebvriste » qui nous avait alors traités de « traîtres à l’Europe » et de « talibans moyen-âgeux« . Il est intéressant de voir que ce type de personnes reprochent à la secte Vatican 2 de favoriser l’immigration et le mondialisme, mais quand elles se trouvent confrontés à la réalité des dogmes de l’Eglise, elles les refusent et affirment carrément que les papes comme Léon X ont pu se tromper ou enseignaient pour des motifs purement politiques. Une telle mauvaise foi démontre encore une fois que le « catholicisme identitaire » est une posture personnaliste et une caution politique dangereuse.
Est-il encore utile de faire remarquer qu’ici, l’énergique Léon X rappelle trois choses essentielles qui résolvent et pulvérisent d’un seul trait l’orgueil des milieux dont nous avons parlé. Si Léon X parle ici de l’Eglise, qui est la société des fidèles du Christ, les principes divins de cette société tout aussi divine, sont naturellement les principes supérieurs et indépassables qui doivent inspirer tout projet social, politique et humain. Ainsi, l’Eglise catholique enseigne infailliblement :
- Tout hérétique, quelque soit sa position dans l’Eglise, est expulsé de fait de l’Eglise, institution suprême, divine, spirituelle et temporelle, qui est la Société des fidèles du Christ. Il est expulsé de fait, car celui qui n’est pas avec Notre Seigneur Jésus-Christ est opposé à Lui (Mat.12-30). Donc, celui qui rejette n’importe quel point de la Foi et qui témoigne publiquement de n’importe quelle hérésie est de facto hors de l’Eglise.
- Tout hérétique, quelque soit sa position dans la société civile idéale, c’est à dire chrétienne, doit idéalement en être expulsé de n’importe quelle position en raison du scandale et des politiques iniques qu’un ennemi du Christ pourrait employer contre l’Eglise et contre la Foi. Donc, tout prince ou chef catholique en position de pouvoir le faire, doit expulser de la société tout ennemi militant contre le Christ, indifféremment de sa race, peu importe qu’il soit un autochtone ou non.
- Aucune personne ne peut donc être justifiée ou injustifiée par le seul motif de sa race ni dans l’Eglise, et donc dans aucune société humaine idéale, c’est à dire chrétienne. Seul le fait de sa profession publique de l’hérésie et du danger qu’il peut faire encourir aux âmes en général, injustifie réellement la présence de tel individu, indifféremment de sa race, dans une société idéale, c’est à dire chrétienne.
Bien sûr, le Royaume de Notre Seigneur n’est pas de ce monde, c’est pourquoi en tous temps, l’Épouse du Christ demeure insaisissable vis à vis de n’importe quel ennemi.
Bar. G. de Hazel.