» Vous [devez] rester sans communier toute votre vie, si par l’angoisse de la situation vous ne pouvez pas trouver une communauté de l’Église catholique. Car si, après avoir été marié à une femme dans ce monde de la chair, nous est interdit par Dieu et par les lois de l’abandonner et d’être unis à une autre femme, même si nous devons passer beaucoup de temps séparée d’elle dans un pays lointain, et encourons de la peine, si nous violons nos voeux, comment allons‑nous rejoindre Dieu par la foi orthodoxe et l’Église catholique, comme l’apôtre dit : «Je vous ai fiancé à un seul époux pour que je vous présente comme un vierge pure au Christ » (2 Cor. 11, 2) – comment échapperons‑nous à partager ce châtiment des hérétiques dans le monde à venir qui nous attend, si nous souillons la sainte et orthodoxe foi par la communion avec les hérétiques adultères ? » La communion, dit‑il, « a été appelée ainsi parce celui qui a la «communion» a des choses en commun et en accord avec ceux avec qui il a la «communion». C’est pourquoi je vous supplie instamment, les enfants, de ne jamais vous approcher des oratoires des hérétiques afin d’y communier »
(Trois Saints byzantins, « La vie de saint Jean l’Aumônier », Traducteurs : Elizabeth Dawes et Norman H. Baynes, St Séminaire de presse de Vladimir, Crestwood ; 1977, p 251).