Qui a dit que les évêques novus ordo manquaient d’autorité ? Lorsqu’il s’agit de défendre leur religion moderniste, ceux-ci n’hésitent pas à employer la manière forte. Le prêtre novus ordo Angelo Bisi, dans le diocèse occupé de Mantoue, en a fait les frais récemment. Bisi refusait ouvertement d’obéir aux enseignements de son « pape » François et aux instructions de son « évêque », Gianmarco Busca, à savoir la doctrine hérétique d’Amoris Laetitia, qui autorise la communion pour les divorcés-remariés. Dès 2015, Bisi s’était signalé en résistant ouvertement aux doctrines de son « pape » et en publiant une longue réflexion dans laquelle il affirmait, non sans raison :
La doctrine de l’Eglise affirme et maintient que toute relation sexuelle hors du mariage est un acte de péché, et si quelqu’un se remarie civilement avec une autre personne, autre que l’épouse sacramentelle, ils demeurent alors de façon permanente dans le péché. C’est pourquoi ils ne peuvent être absous, puisque l’absolution requiert la repentance et le changement d’état. Si le sacrement du mariage s’effondre, tout le reste s’effondre avec.
Bisi alla plus loin encore en 2016, en écrivant directement au « pape » François pour lui reprocher sa proximité avec de nombreuses personnalités ouvertement anti-catholiques, tels que l’abortionniste criminelle Emma Bonino ou encore le radical Marco Pannella. Depuis, Bisi était pris en grippe par une bonne partie de ses « paroissiens » qui le décrivirent dans les médias comme un individu obtus, manquant de diplomatie et comme étant subjectiviste, un comble. Finalement, « l’évêque » moderniste Busca a décidé récemment de démettre Angelo Bisi de ses responsabilités dans la « paroisse » en question.

Même si Bisi est un faux prêtre et certainement un moderniste, il fait partie de ces novusordites qui tiennent encore à quelques vérités catholiques –souvent de l’ordre du droit naturel- et qui ont le courage de les maintenir.
Néanmoins, à l’instar des fameux « cardinaux » de la Dubia contre Amoris Laetitia et à l’instar de bien d’autres modernistes-conservateurs, il ne fait que récolter les fruits de son incohérence à continuer de croire qu’un vrai pape puisse enseigner de pareilles hérésies. On remarquera néanmoins que les faux évêques de la secte moderniste semblent plus prompts à sévir contre ce genre d’individus, plutôt que contre leur clergé pro-homosexuel ou pédophile.
Source : Church Militant
https://www.youtube.com/watch?v=k9EckWGqiM0