[Novus Ordo] Synode : le « dimanche de la parole de Dieu » déjà en application dans les « messes » modernistes

Voici un exemple de prompte et loyale application du magistère de la secte moderniste par ses fidèles authentiques. Si prompte que les célébrants que vous allez voir dans la vidéo plus bas ont même pris quelques heures d’avance sur le calendrier et ont célébré le « dimanche de la parole de Dieu » dès le samedi soir. C’est ce qu’on appelle du zèle ! Peut-être que nos amis du camp « R&R » devraient en prendre de la graine. Par la publication d’une lettre « apostolique » sous forme de moto proprio le 30 septembre dernier, à propos duquel nous avions produit une analyse, François a institué le 3e dimanche du temps ordinaire dans le calendrier conciliaire comme le « dimanche de la parole de Dieu ». À cette occasion, le pseudopape François a souhaité créer un « dimanche entièrement consacré à la parole de Dieu », « de façon particulière », pour « faire revivre à l’Église le geste du Ressuscité qui ouvre également pour nous le trésor de sa Parole afin que nous puissions être dans le monde des annonciateurs de cette richesse inépuisable ». Bien entendu, comme nous l’avions montré dans notre commentaire, il s’agit surtout de pratiquer ce témoignage au moyen de la « grande impulsion » et de la « nouvelle évangélisation » du concile œcuménique de Vatican 2, de la « redécouverte de la parole de Dieu par la constitution dogmatique Dei Verbum » et de l’exhortation « apostolique » Verbum Domini de Benoit XVI. Autant dire, par l’apostasie, le syncrétisme, le relativisme et l’impiété à gorge déployée. Et justement, on a pu assister dès ce samedi à une première mise en application de la lettre Aperuit Illis de François. Et cette mise en application est d’autant plus excellente, que les personnes qui y ont participé ont pu avoir la primeur de l’exemple pastoral de l’antipape lui-même, ce vendredi 4 octobre, au cours de cette cérémonie païenne à laquelle il a activement participé. On comprend mieux les raisons du zèle ardent qu’on peut observer ci-dessous.

ATTENTION : La scène ci-dessous est grotesque et impie, la « danseuse liturgique » est habillée de manière très inappropriée, mais il n’y a aucune nudité, mis à part les pieds.

La scène se déroule donc dans l’église Santa Maria in Traspontina, une auguste église autrefois carmélite, située entre la place Saint Pierre et le Castel Sant’Angelo, tout juste sur la Via della Conciliazione. On y voit une jeune femme faire une sorte de danse qu’on suppose inspirée de quelque tradition indigène de l’Amazonie, tout en agitant dans tous les sens un exemplaire de la Sainte Ecriture, au son d’un chant sans doute tribal lui aussi, et au rythme des applaudissements béats de l’assistance.

Naturellement, ce n’est pas la première fois, loin de là hélas, qu’on voit ce genre de désordres dans les églises occupées par le clergé moderniste. On a pu encore le vérifier tout récemment dans notre pauvre cathédrale de Strasbourg. Ce à quoi on assiste ici est tout de même une première, dans la mesure où cette jeune femme applique ici l’enseignement du pseudopape François, en rendant un témoignage fort, en devenant une « annonciatrice de la parole », selon les termes mêmes de la lettre « apostolique » :

Les Évêques pourront, en ce dimanche, célébrer le rite du lectorat ou confier un ministère similaire, pour rappeler l’importance de la proclamation de la Parole de Dieu dans la liturgie. Il est fondamental, en effet, de faire tous les efforts nécessaires pour former certains fidèles à être de véritables annonciateurs de la Parole avec une préparation adéquate, comme cela se produit de manière désormais habituelle pour les acolytes ou les ministres extraordinaires de la communion. – François, lettre Aperuit Illis, n°3

Clairement, ici, « l’évêque » de Rome, du moins l’évêque moderniste du lieu, c’est-à-dire Bergoglio, a bel et bien « fait tous les efforts nécessaires pour former certains fidèles à être de véritables annonciateurs de la Parole avec une préparation adéquate ». Le rituel païen de vendredi matin faisait donc partie de cette préparation adéquate ? Tout s’explique.

D’ailleurs, si vous portez un œil un peu plus attentif à la décoration de l’église, dans la vidéo, vous pourrez y retrouver exactement la même idole de Pachamama devant laquelle François et ses comparses s’étaient livrés la veille, à un rituel d’adoration. Question : est-ce que ce sont les mêmes participants du rite païen de vendredi qui se sont retrouvés à nouveau lors de la « messe » qu’on voit dans la vidéo ? Ou va-t-on voir bientôt apparaître ces idoles un petit peu partout dans les églises occupées par le clergé moderniste ?

Quant à l’inénarrable moderniste et biographe bergoglianiste Austen Ivereigh, qui a assisté et filmé la scène, il s’exclame, interprétant une nouvelle fois le magistère du pontife moderniste de façon « orthodoxe » : « Quelle façon étonnement pieuse d’honorer la parole de Dieu » !

Et nous pouvons vous garantir qu’Ivereigh ne dit pas cela avec une seule once d’ironie. Il le croit très sérieusement, car il croit avec ferveur à la religion moderniste de Vatican 2 et aux enseignements de l’antipape François. En somme, il fait ce que nous faisons nous, en tant que catholiques, c’est-à-dire obéir et appliquer le magistère. Seulement, lui et François le font dans leur propre religion.

N’est-ce pas là encore une remarquable démonstration pour nos certains de nos amis encore indécis à conclure à l’évidence ?

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