[Novus ordo] Hérésies supplémentaires de François sur le prosélytisme réfutées par l’enseignement de l’Eglise catholique

Recevant dernièrement une délégation de protestants à Rome, le chef actuel de la secte moderniste a explicitement affirmé lors de cette audience du jeudi 13 octobre 2016 qu’il était selon lui un péché d’essayer de convertir les autres à la foi catholique. Il déclarait ainsi que « Le prosélytisme est le poison de l’œcuménisme».

Dans un entretien en novembre dernier pour le quotidien italien l’Avenir, François a réitéré ces propos et alla encore plus loin en qualifiant le prosélytisme de péché grave[1] :

Je le répète, d’ailleurs, tout prosélytisme entre chrétiens est un péché. L’Église ne grandit pas par prosélytisme mais “par attraction”, comme écrit Benoît XVI. Le prosélytisme est donc en soi un grave péché car il contredit la dynamique même de comment on devient et on reste chrétiens. L’Église n’est pas une équipe de foot qui cherche des supporters.

Les apologistes modernistes, pour tenter d’expliquer la haine farouche de leur « pape » vis à vis du « prosélytisme », veulent nous faire croire que François fait une distinction entre la saine évangélisation et le prosélytisme aggressif et conquérant. En réalité, la définition du mot « prosélytisme » est la suivante :

Le prosélytisme désigne l’attitude des personnes qui cherchent à « susciter l’adhésion » d’un public, public susceptible de devenir alors, pour tout ou partie, « prosélyte », c’est-à-dire nouvel adhérent à leur foi. Par extension, le prosélytisme désigne le « zèle » déployé afin de rallier des personnes à une doctrine.

Il en ressort que le prosélytisme catholique est tout simplement l’apostolat catholique. Il est logique que les chefs de la secte moderniste aient en haine la vraie mission évangélisatrice qui consiste effectivement à sauver les âmes en convainquant les intellects.

François, en bon moderniste, est familier de ce genre de mensonges sémantiques.

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Commentaire : Les propos de François sont une insulte insupportable aux milliers de saints catholiques morts en martyrs pour la foi depuis les premiers siècles jusqu’à nos jours, à commencer par Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en rémission de nos péchés. Ensuite, on voit ici à quel point un catholique fidèle doit à tout prix rejeter le modernisme et le relativisme blasphématoires de François. Un chrétien doit être certes prudent, mais zélé dans la profession de sa foi et éventuellement dans les actes d’apostolat qu’il peut être amené à conduire selon ses capacités et connaissances, non pas pour son pur plaisir ou pour son orgueil, mais précisément parce que :

Tout d’abord, c’est un commandement évangélique clair : 

1 Corinthiens 9, 16 : En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !

Car, Marc 16,15 : Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

Et surtout parce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous dit très clairement immédiatement après avoir déclaré cela que celui qui ne croira pas en Lui et en tout ce qu’Il a révélé sera condamné :

Marc 16,16 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Jean 3, 17-18 : Car Dieu n’a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Puisque, Jean 14,6 : « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

Aussi, nous voyons à quel point le faux œcuménisme de Vatican II, son humanisme, son progressisme, soucieux de respecter, d’estimer et même de reconnaitre les fausses croyances d’un tel ou tel, est essentiellement une pratique diabolique et radicalement contre la charité chrétienne, car il n’y a pas de plus grande urgence pour le chrétien que de vouloir sauver les âmes des incroyants, comme nous l’a enseigné Notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi que Son Eglise divinement instituée. Pour François, il est donc un péché de vouloir sauver des âmes. Il n’est pas surprenant qu’il ait « canonisé » Mère Teresa cette année, alors que cette dernière est connue pour avoir toute sa vie enseigné dans son ordre de ne jamais essayer d’évangéliser de quelque manière les incroyants dont elle avait la charge. Fondamentalement, François, comme beaucoup l’ont noté, est influencé par le progressisme intrinsèquement matérialiste des courants modernistes des années 1950-60, raison pour laquelle il fait primer le salut des corps (combattre la faim, combattre la pauvreté matérielle, etc.) sur le salut des âmes.

Or, l’Evangile nous dit :

1 Corinthiens 13,3Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.

Car,

I Corinthiens 13,4 : La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil

A ce propos, voici ce que nous enseigne Son Eglise, sainte et apostolique, sur la question de la profession publique de la foi du chrétien et sur la nécessité du salut :

Personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s’il verse son sang pour le nom du Christ, s’il n’est pas demeuré dans le sein et dans l’unité de l’Église catholique. – Pape Eugène IV, Concile de Florence, Cantate Domino, 1441.

Si quelqu’un dit…que les Catholiques peuvent avoir une juste cause pour suspendre leur adhésion à la foi qu’ils ont reçue du Magistère de l’Église ou pour la révoquer en doute, qu’il soit anathème – Concile Vatican I, Dz. 1794.

Saint Cyprien de Carthage, évêque et martyr d'Afrique pour la foi catholique.
Saint Cyprien de Carthage, père de l’Eglise, évêque et martyr d’Afrique tué en 258 pour la foi catholique.

« Ils ne peuvent être Martyrs, ceux qui ne sont point dans l’Église : ils ne pourront parvenir au Royaume, ceux qui ont abandonné Celle qui doit régner… Qu’ils soient même livrés au feu et brûlés par les flammes ou livrent leur vie en étant exposés devant les bêtes féroces, cela ne sera point la couronne de la foi mais la peine de la perfidie. » Saint Cyrprien de Carthage, De Unitate Ecclesiae.

Pour terminer enfin, sur d’autres déclarations hérétiques de François sur le prosélytisme[2] :

Qu’est-ce que je dois faire avec un ami, un voisin, une personne orthodoxe ? Etre ouvert, être un ami. Mais est-ce que je dois forcément le convertir ? Il y a un gros péché contre l’œcuménisme : le prosélytisme. On ne doit jamais faire du prosélytisme avec les orthodoxes ! Ce sont nos frères et nos sœurs, des disciples de Jésus-Christ. En raison de situations historiques très complexes, nous sommes devenus ainsi. Eux et nous nous croyons dans le Père, le Fils et l’Esprit Saint, nous croyons à la Sainte Mère de Dieu. « Et qu’est-ce que je dois faire ? » Ne pas condamner – non, je ne peux pas ! -. Amitié, marcher ensemble, prier les uns pour les autres. Prier et faire des œuvres de charité ensemble, quand c’est possible. Voilà l’œcuménisme. Mais ne jamais condamner un frère ou une sœur, ne jamais refuser de saluer une personne parce qu’elle est orthodoxe.

Tout d’abord, Francois qualifie les schismatiques grecs et slaves « d’orthodoxes », ce qui est évidement grotesque dans la bouche d’une personne qui se prétend pape de l’Eglise catholique, étant donné que seule l’Eglise catholique est orthodoxe. Notons ensuite que ses déclarations sont dignes de celles d’un laiciste, toujours à sous-entendre que tous les mauvais comportements sont ceux des catholiques. Ensuite, voyons ce que déclare l’Eglise catholique a propos des schismatiques grecs et orientaux qui nient le primat apostolique de l’évêque de Rome :

Là où est le Christ, là est l’Église catholique – Saint Ignace d’Antioche, Lettre d’Ignace d’Antioche aux Smyrniotes, N°8

Saint Ignace d'Antioche est mort en martyr. S'il avait vécu aujourd'hui, ne serait-il pas condamné par François pour son prosélytisme ?
Saint Ignace d’Antioche, père de l’Eglise, né en 35 est mort à Rome en martyr vers l’an 110. S’il avait vécu aujourd’hui, ne serait-il pas condamné par François pour son prosélytisme ?

 

qui impose aux fidèles de croire que le Saint-Siège apostolique et le pontife romain détiennent le primat sur tout l’univers et que le pontife romain est quant à lui le successeur du bienheureux Pierre, prince des apôtres et le vrai vicaire du Christ, la tête de l’Église entière… Ainsi donc, Nous enseignons et déclarons que l’Église romaine, par disposition du Seigneur, possède sur toutes les autres une primauté de pouvoir ordinaire… Telle est la doctrine de la vérité catholique, dont personne ne peut s’écarter sans danger pour la foi et le salut. – Pape Pie IX, Concile Vatican I, Se. 4, ch. 3 ; 1870, ex-cathedra

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Quel est le vrai chrétien ?
Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et professe la doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l’Église

Qu’est-ce que la doctrine chrétienne ?
La doctrine chrétienne est la doctrine que Jésus-Christ Notre Seigneur nous a enseignée pour nous montrer la voie du salut.

Grand catéchisme de Saint Pie X

[1] http://fr.aleteia.org/2016/11/20/pape-francois-leglise-nest-pas-une-equipe-de-foot-qui-cherche-des-supporters/

[2] https://fr.zenit.org/articles/elle-voulait-voir-pierre-la-guerre-mondiale-contre-le-mariage-et-le-gros-peche-de-proselytisme/

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1 commentaire

  1. […] cette obstination bergoglienne à condamner le « prosélytisme » est l’une des remarquables preuves que François n’est pas catholique, qu’il n’est pas pape […]

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