En marge du synode moderniste amazonien (voir notre couverture des événements), le pseudopontife François ne pouvait oublier de prendre quelques instants pour faire parvenir de chaleureux vœux à ses amis talmudistes à l’occasion de leur nouvel an et des fêtes et rituels talmudiques qu’ils observent à cette période de l’année :
A l’occasion des anniversaires solennels de Rosh Hoshanah, Yom Kippour et Sukkot, je suis heureux de vous offrir à vous et à la communauté juive de Rome, mes vœux sincères. Mes pensées s’étendent également aux communautés juives à travers le monde, dans l’espoir que ces fêtes puissent apporter d’abondantes bénédictions de la part de l’Eternel, et être une source de joie intime. Puisse le Tout-Puissant, dans Sa miséricorde éternelle, renforcer partout nos liens d’amitié et le désir d’encourager un dialogue constant pour le bien de tous. Shalom Aleichem. – François, communiqué officiel,Vatican News, 7 Octobre 2019
Rosh Hoshanah signifie littéralement le début ou la « tête » de l’année. Il s’agit du nouvel an observé pendant deux jours de célébrations par les juifs talmudiques. Il se déroulait cette année du 29 septembre au 1er octobre. Les juifs talmudiques actuels pratiquent ce nouvel an selon les préceptes du traité éponyme que l’on trouve dans le Talmud, au Seder Mo’ed (Livre des saisons).
Yom Kippour signifie littéralement jour des propitiations. Il s’agit à l’origine des rites à observer, tels qu’on les trouve en effet sous les termes latins de Dies Expiatonum ou Dies Propitiationis dans la Bible, dans Exode 30 ; 10, Lévitique 23 ; 27-30 et 25 ; 9 et Nombres 29 ; 7-11. Le père William Kent, dans l’Encyclopédie Catholique, rappelle l’exégèse classique concernant cet événement : « Tous ces sacrifices relatifs aux fautes, comme on l’apprend par l’enseignement de l’Épître aux Hébreux, étaient des figures du grand Sacrifice à venir. De même que ces rites judaïques d’expiation nous parlent de la Croix du Christ et du sacrifice propitiatoire qui est renouvelé chaque jour, de façon non-sanglante, sur l’autel eucharistique ». Il va sans dire qu’en continuant de pratiquer ces rites devenus caducs, puisque réalisés par le Très Saint Sacrifice du Rédempteur, les juifs talmudiques manifestent gravement et obstinément leur mépris de Celui qui a versé Son Sang pour leur salut et celui du reste de l’humanité. Yom Kippour se déroule aujourd’hui même, du 8 au 9 octobre 2019.
Sukkot désigne la Fête des tabernacles, une festivité joyeuse et pieuse, organisée en octave, extrêmement bien sourcée dans l’Ancien Testament, et même dans le Nouveau, comme en atteste l’article du père Charles Souvay dans l’Encyclopédie Catholique.
Ci-dessous : Kapparot, un exemple de la perversion complète des anciens et vrais rites de l’Ancien Testament et de leur remplacement par des singeries talmudiques, largement inspirées de la superstition païenne mésopotamienne. Les juifs talmudiques pratiquent ce rituel lors de Yom Kippour. Il ne s’agit pas se repentir sincèrement, à l’exemple des anciens judéens, mais ici, dans la version talmudique, de transférer ses fautes dans un poulet qu’on fait tourner autour de sa tête.
Naturellement, il n’est pas surprenant que François ait souhaité de tels vœux aux juifs talmudiques. La secte moderniste et la secte talmudique sont tous deux négateurs du Messie à leur manière. Rappelons que dans sa récente « lettre apostolique » Aperuit Illis, François a explicitement ordonné aux fidèles de l’église moderniste de profiter spécialement de cette période particulière de l’année pour s’unir oecuméniquement avec les juifs talmudiques :
Ce dimanche de la Parole de Dieu viendra ainsi se situer à un moment opportun de cette période de l’année, où nous sommes invités à renforcer les liens avec la communauté juive et à prier pour l’unité des chrétiens. Il ne s’agit pas d’une simple coïncidence temporelle : célébrer le Dimanche de la Parole de Dieu exprime une valeur œcuménique, parce que l’Écriture Sainte indique à ceux qui se mettent à l’écoute le chemin à suivre pour parvenir à une unité authentique et solide. – François, Aperuit Illus, n°3
Rappelons que ce motu proprio institue un « dimanche de la parole de Dieu », ce qui implique que les juifs apostats, en tant que « grands frères dans la foi » des modernistes, auraient une sorte de rapport évident avec la Parole Divine, qu’ils ont pourtant rejeté totalement, ainsi que l’enseigne le pape Innocent IV :
Car ces ingrats envers Notre Seigneur Jésus Christ, Lequel attend patiemment leur conversion par la gloire de Ses longues souffrances, ne montrent aucune honte de leur faute, ni ne respectent l’honneur de la foi chrétienne, et renient et falsifient la Loi mosaïque et les Prophètes, suivent certaines traditions qu’ils tiennent de leurs anciens que le Seigneur a réprimandé dans l’Évangile en leur disant : Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu et pourquoi L’irritez-vous par votre tradition, enseignant des doctrines et des commandements humains ? – Pape Innocent IV, Impia Judeorum Perfidia.
Il est donc évident que François a fait en sorte que la publication de son motu proprio à cette date précise, ne soit pas « une simple coincidence ». Quoiqu’il en soit, il importe de signaler que, si les antipapes de Vatican 2 ont déjà commis de nombreux actes apostats, hérétiques et très peu charitables à l’endroit des juifs talmudiques, ces vœux répétés pour le nouvel an talmudique ne sont évidemment pas les actes d’un pape catholique. Ce que les papes catholiques ont toujours réclamé, en s’adressant ainsi aux responsables des communautés juives, c’est de se convertir et de reconnaître le Messie Jésus Christ comme leur Seigneur et Sauveur. De telles preuves d’amour et de charité sont inconcevables dans l’esprit des chefs modernistes, lesquels ont officiellement interdit à leur clergé l’apostolat à l’endroit des juifs. Ce serait même, le pire de tous les « prosélytismes », explicitement assimilé à de l’antisémitisme, dans un document officiel cosigné en 2015 par les occupants illégaux du Vatican et les occupants illégaux de Jérusalem.
Ce que les papes ont toujours enseigné, ensuite, conformément à la Sainte Ecriture, c’est qu’il était un très grave péché, un immense sacrilège, qui consistait de facto à nier en pratique, non seulement les commandements du Seigneur Jésus, mais également Son Sacrifice :
La sainte Église romaine croit fermement, professe et enseigne que la question relative à la loi de l’Ancien Testament, la loi mosaïque, qui est divisée en cérémonies, rites sacrés, sacrifices et sacrements, après la venue de notre Seigneur, a cessé, et les sacrements du Nouveau Testament ont commencé. Ceux, donc, qui, après ce moment (la promulgation de l’Evangile) observent la circoncision et le sabbat et les autres exigences de la loi, la sainte Église romaine les déclare étrangers à la foi chrétienne et inapte à participer au salut éternel. – Pape Eugène IV, Concile de Florence
Le pape Benoit XIV enseigne de même :
La première considération est que les cérémonies de la loi mosaïque ont été abrogées par la venue du Christ et qu’elles ne peuvent plus être observées sans péché après la promulgation de l’Evangile. – Pape Benoît XIV, Ex Quo Primum, n° 61.
En somme, en souhaitant ainsi un bon Yom Kippour aux juifs talmudiques, François approuve tacitement leur impiété et leur rejet sacrilège du Messie. On peut même dire qu’il agit en authentique antisémite, vu qu’il ne veut pas leur salut, il ne leur rend pas la vérité et ne les aime donc pas comme ses prochains, mais comme de vulgaires complices dans le crime contre Dieu. Enfin, pour les lecteurs intéressés, sachez que ces cérémonies juives actuelles n’ont presque rien de commun avec les vrais rites de l’Ancien Israël, mais n’en sont que des caricatures, un peu comme le rite Novus Ordo est une caricature pathétique du vrai rite de la messe. Ces deux caricatures, par définition, ne sont que des singeries invalides. Sachez ensuite que les docteurs du Talmud ont introduit mille sortes de coutumes étranges et superstitieuses dans ces rites, sans compter leurs pratiques et croyances proches de la sorcellerie païenne antique. L’un des rituels, particulièrement important pour les talmudiques orthodoxes à l’occasion de Yom Kippour, se nomme Kol Nidrei. Ce rituel talmudique permet aux juifs de s’absoudre eux-mêmes de toutes les promesses ou engagements qu’ils auront à tenir dans l’année qui arrive. Nous y avions consacré un article l’an passé.
On comprend mieux l’intérêt profond de François pour le Talmud !