Décidément très en forme ces derniers temps, François a remis le couvert sur l’une de ses obsessions favorites : le prosélytisme catholique. Au cours de son homélie de ce samedi 25 avril 2020, fête de Saint Marc l’évangéliste, l’antipape a déclaré la chose suivante :
Combien de fois dans l’Eglise, dans l’histoire, naquirent des mouvements, des groupes d’hommes et de femmes qui voulurent convaincre les autres de la Foi, qui voulaient les convertir. De vrais « prosélytistes » [SIC]. Et comment ont-ils fini ? Dans la corruption.
Aucun d’entre nous n’ignore la haine profonde que François, ainsi que tous les sbires de sa secte abominable, entretient à l’égard de la Foi catholique et notamment de l’une des notes de l’Eglise : l’apostolicité. Apostolicité, d’où apostolat, d’où mission de convertir les gens à la foi catholique afin de sauver leurs âmes. Tout catholique sait qu’il s’agit même du tout dernier enseignement que le Seigneur Jésus Christ a laissé à Ses apôtres dans l’Evangile.
Et Jésus, S’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance M’a été donnée dans le Ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que Je vous ai commandé. Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. – Matthieu 28 ; 18-20
Notez la force des paroles impies de Bergoglio : selon lui, le « prosélytisme » catholique, c’est-à-dire l’apostolat catholique authentique, conduit à la corruption. Selon lui, chercher à convertir l’autre, ce n’est pas un acte de charité, ni de vérité, mais un chemin qui mène droit à la corruption. Autrement dit, chercher à obéir aux commandements de Dieu, mille fois enseignés dans la Sainte Ecriture et le Magistère, c’est assurément un chemin de perdition, selon l’actuel occupant illégal du Vatican.
Or, cette obstination bergoglienne à condamner le « prosélytisme » est l’une des remarquables preuves que François n’est pas catholique, qu’il n’est pas pape et donc qu’il n’est pas un vrai successeur de l’apôtre Saint Pierre. En fait, il n’est même pas un prêtre, ni un évêque validement ordonné. Il est un imposteur absolu.
A ce sujet, il serait peut-être temps que certains apologistes Novus Ordo, comme le remuant « Archidiacre » se mettent à obéir à l’enseignement pastoral de leur « pape » François et qu’ils suivent enfin le « chemin œcuménique » que ce dernier avait proposé il y a quelques années, lors d’une autre fameuse condamnation du prosélytisme catholique.
Mais c’est quoi ça ? vous transformé les paroles du pape !! Il dit simplement que le prosélytisme nuit a l’évangélisation.
Il ne faut pas confondre prosélytisme et l’évangélisation.
Définition du mot « prosélytisme » :
Le prosélytisme désigne l’attitude des personnes qui cherchent à « susciter l’adhésion » d’un public, public susceptible de devenir alors, pour tout ou partie, « prosélyte », c’est-à-dire nouvel adhérent à leur foi. Par extension, le prosélytisme désigne le « zèle » déployé afin de rallier des personnes à une doctrine.
Il ne faut pas nous prendre pour des billes.
Bonjour,
Sur cette question comme sur d’autres, le pape François rend explicite ce qui est implicite depuis le début ou le milieu des années 1960, au sein de la nouvelle conception des réflexions et des relations sur et vers les religions non chrétiennes qui est mise en avant et en valeur dans le cadre du néo-catholicisme post-conciliaire.
Dans le cadre du déploiement de cette nouvelle conception,
– d’une part, on considère comme nécessaire et légitime que l’évangélisation en direction des croyants non chrétiennes soit subordonnée à la consensualisation en direction des religions non chrétiennes,
– d’autre part, on considère comme tout aussi nécessaire et légitime que l’Eglise catholique ne soit plus avant tout conversive et missionnaire in Christo, mais soit avant tout inclusive et partenaire ad extra.
Il est piquant de constater, en parcourant la « cathosphère », que beaucoup semblent vraiment s’imaginer que c’est seulement depuis l’année 2019, c’est-à-dire depuis la déclaration d’Abou Dhabi puis le synode sur l’Amazonie, qu’un pape au pontificat intégralement post-conciliaire va très loin dans cette direction, humaniste et panchristique au point ou au risque de ne plus être chrétienne et catholique.
Mais que les uns et les autres relisent donc le dernier paragraphe du numéro 6 et le deuxième paragraphe du numéro 11 de la première lettre encyclique de Jean-Paul II, Redemptor hominis, datée du 4 mars 1979, et ils comprendront qu’il découle de ces deux paragraphes que les papes néo-catholiques post-conciliaires, dans leur ensemble, ne veulent pas, ou ne veulent plus, que l’Eglise catholique soit missionnaire comme elle l’a été, plus ou moins, jusqu’au milieu du XX° siècle.
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_04031979_redemptor-hominis.html
Ainsi, une certaine forme d’oecuménisme interreligieux ou, si l’on préfère, d’inclusivisme unanimiste interreligieux, s’oppose, d’une manière somme toute assez logique, au prosélytisme, c’est-à-dire, en contexte chrétien, à la mission, si l’on veut bien se mettre d’accord sur une définition objective du prosélytisme :
https://www.cnrtl.fr/etymologie/prosélytisme
Bonne journée.
Un lecteur.
La prédication, [ l’évangélisation ], c’est la publication et déclaration de la volonté de Dieu, faite aux hommes par celui qui est là légitimement envoyé, afin de les instruire et émouvoir à servir sa divine Majesté en ce monde, pour être sauvés en l’autre par la persuasion avec l’intention de convaincre. Le prosélytisme peut avoir une connotation péjorative étymologiquement parlent ,c’est-à-dire pouvant désigner l’attitude de personnes cherchant à « susciter voire forcer l’adhésion » d’autres personnes à leur foi.
[…] avons déjà écrit ici à propos de la haine farouche du pseudopape François pour le « prosélytisme », c’est-à-dire contre les méthodes apologétiques catholiques les plus élémentaires. Contre […]