Nous nous penchons aujourd’hui sur le cas d’un faux prêtre de la secte Vatican 2, l’ex-journaliste et psychanalyste, le très progressiste « père » Daniel Duigou. Né en 1948, on apprend par sa fiche Wikipédia qu’il fut « d’abord journaliste à France Inter en 1973, ensuite en 1974 à TF1, puis à Antenne 2 devenue France 2, il occupe successivement plusieurs fonctions comme journaliste économique puis politique, présentateur, grand reporter, enfin rédacteur en chef adjoint de Télématin. En parallèle, Il est devenu psychologue clinicien, psychanalyste, tout en poursuivant ses activités à la télévision. Il a mené conjointement une pratique de psychologue-psychanalyste dans les services d’infectiologie et de soins palliatifs de l’hôpital Paul-Brousse à Villejuif. Il devient en 1994 rédacteur en chef à France 5, où il occupe, dans les années 2000, les fonctions de médiateur. En 2008, il quitte France 5. […]Daniel Duigou est ordonné prêtre à 51 ans dans le diocèse d’Amiens, il a été consultant à RMC pour les questions religieuses lors de la mort du pape Jean-Paul II. En 2008, il met fin à toutes ses activités civiles pour vivre une expérience d’ermite dans le Sud du Maroc, près de Ouarzazate. Il poursuit une collaboration avec le journal La Croix. Depuis 2015, il est curé de la paroisse Saint-Merri dans le 4e arrondissement de Paris. »
Le cas de Daniel Duigou est emblématique pour comprendre la réalité de la secte conciliaire, de sa fausse doctrine et de sa fausse hiérarchie. Daniel Duigou est un exemple parfait de « prêtre » conciliaire, progressiste radical, refusant le col romain, se réclamant de la tradition (conciliaire) la plus extrême, bénéficiant de hautes protections dans l’épiscopat moderniste français et n’étant jamais condamné par qui que ce soit, malgré sa profession publique de doctrines absolument hérétiques et blasphématoires. D’autant plus que Daniel Duigou est réellement un militant passionné et actif de toutes les causes les plus hérétiques du modernisme actuel, notamment du mariage des prêtres ou de la bénédiction des couples homosexuels. Mais plus incroyable encore, Daniel Duigou a été « ordonné » sans passer par un quelconque séminaire, par permission spéciale de ses protecteurs. Logiquement, la foi de Daniel Duigou n’est pas la foi catholique, mais la foi humaine et immorale des modernistes. Dans son livre, Psychanalyse des miracles du Christ, paru en 2003, il professe ainsi une scandaleuse croyance en un Jésus homosexuel.
Nous reproduisons ci-dessous une lettre indignée d’un lecteur du site Virgo Maria, dans laquelle celui-ci expose les extraits abominables du livre de Duigou, ses protections et l’absence complète de réaction de la part de la hiérarchie du novus ordo devant ces incroyables blasphèmes. Nous verrons ensuite que l’affaire ne s’arrête pas là :
Cher(s) rédacteur(s) de Virgo-Maria, Il y a quelques années déjà, j’avais rédigé un petit dossier sur un “prêtre” de la secte conciliaire DANIEL DUIGOU (qui se présente comme prêtre, journaliste et psychanalyste (sic) ), auteur d’un livre scandaleux “Psychanalyse des miracles du Christ” dans lequel on peut lire, par exemple :
Jean nous précise plusieurs fois que Jésus entretient des liens très forts avec Marthe, Marie et Lazare, même s’il n’est pas de leur famille. C’est Marie qui dans un geste qui ne manque pas d’affection et même de sensualité, « avait oint le Seigneur d’une huile parfumée et lui avait essuyé les pieds avec ses cheveux ». Et si le lecteur n’a pas compris, Jean souligne un peu loin, à nouveau, le lien d’amour entre ces personnes : « Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare ». Cela fait penser à une petite bande que ces quatre individus auraient constituée étant jeunes! Comme s’ils avaient été élevés ensemble, qu’ils avaient tout partagé et qu’ils étaient restés très unis. En plus, Jean révèle, dans la présentation des personnages au fur et à mesure du récit, qu’il existe un lien encore plus particulier entre les deux garçons, Jésus et Lazare. Les soeurs de Lazare utilisèrent d’ailleurs ce fait comme premier argument pour toucher Jésus et le convaincre de venir : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ». Jean précise ensuite comment Jésus laissa paraître ses sentiments : voyant la douleur des soeurs et la réaction de l’entourage face à Lazare mort, il « frémit » puis se « troubla ». Un peu plus tard, il « pleura » au point que les Juifs se dirent : « Voyez comme il l’aimait ! ». Quand à Lazare, son sentiment à l’égard de Jésus est également très fort, puisque les deux soeurs n’hésitent pas à dire à Jésus, chacune de leur côté : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ». N’y a-t-il pas quelque chose de l’ordre de la déception amoureuse chez Lazare qui se serait laissé mourir en ne voyant pas revenir Jésus le sauver ? Au fond, il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’il ait gardé de son adolescence une relation de type homosexuel avec Jésus. L’inconscient ne connaît pas la différence sexuelle. En tout cas, si nous retenons cette hypothèse, le malaise de Jésus et son hésitation à agir sont alors plus facilement explicables. – Daniel Duigou, “Psychanalyse des miracles du Christ” (pages 174-176)
D’autres citations sont disponibles à la page : http://membres.lycos.fr/duigoudaniel/extraits2.html
Ce « prêtre » était « incardiné » dans le diocèse d’Amiens dont « l’évêque » est « Mgr » Bouilleret. Ce prêtre fut recommandé par « Mgr » Gaillot à « Mgr » Noyer qui l’ordonna (comme on le voit, la fine fleur de l’épiscopat français a été mêlée à cette ordination scandaleuse). Ce « prêtre », étant donné son passé de journaliste à la télévision et de psychanalyste, est régulièrement invité par les médias, avides de ce genre de personnalités. Ayant eu le livre de Daniel Duigou entre les mains et constatant les blasphèmes qu’on y trouvait, j’ai alors décidé de rédiger un petit document et de l’expédier aux personnes suivantes :
- « Mgr » Bouilleret (évêque d’Amiens)
- « Mgr » Noyer (évêque émérite d’Amiens)
- « Mgr » Ricard (alors président de la conférence des évêques de France)
- « Cardinal » Ratzinger (alors en charge du Saint-Office [ndlr : ce rédacteur semble ignorer que les conciliaires ont « supprimé » le Saint-Office pour le remplacer par leur « congrégation pour la doctrine de la Foi »])
- « Mgr » Gaillot
Je ne reçus jamais de réponse et décida d’envoyer une seconde lettre qui n’eut pas plus de succès. Tous ces pseudo-évêques sont des chiens muets… Le livre blasphématoire de Duigou est toujours en vente et les pauvres lecteurs de ce triste personnage continuent d’avoir leurs intelligences polluées. La conclusion à tirer est qu’il n’y a rien à attendre des pseudo-évêques de la secte conciliaire. Rien… Vous trouverez sur le site suivant des extraits du livre de Duigou, le dossier que j’avais réalisé, les lettres envoyées aux autorités conciliaires et le courrier que m’avait suscité un tel dossier de la part de clercs indignés : http://membres.lycos.fr/duigoudaniel/ (…) A l’heure où la FSSPX se mêle de plus en plus à la secte conciliaire (comme le montrent les témoignages toujours plus nombreux et inquiets de fidèles aux USA), il serait peut-être opportun de faire connaître l’affaire Duigou au grand jour, histoire de montrer aux fidèles de la FSSPX ce qu’est factuellement et réellement la secte conciliaire. En attendant, nous devons tenir Daniel Duigou comme prêtre “à priori”… A quand la première messe tridentine de Duigou ? On marche vraiment sur la tête !!! In Christo, X – Lecteur de Virgo-Maria
Le site conservateur-moderniste « Notre Dame des Neiges » a également publié un intéressant article concernant les aberrations de Daniel Duigou. On lit dans cet article la réponse faite à un lecteur indigné, par le très moderniste « père » Etienne Uberall, à l’époque indéboulonnable « vicaire épiscopal » de Strasbourg (c’est lui qu’on voit dans cette vidéo devenue célèbre en Alsace) :
Vraiment, en parcourant les extraits du livre du père Duigou (…), je ne vois pas ce qu’il y a de nouveau… Votre site laisse augurer d’une nouvelle ère d’obscurantisme, dont je croyais l’Eglise libérée à jamais. Que ce soit pour Cana ou la multiplication des pains, l’auteur ne dit rien d’autre que ce disent les exégètes depuis des décennies… quant à Lazare, il n’est pas question d’une relation homosexuelle avec Jésus, mais d’une relation de type homosexuel, ce qui est bien différent. (…) Vos courriers à tous les niveaux de responsabilité de votre Eglise s’apparentent à la délation. Ce doit être une nouvelle vertu, mais je n’en trouve pas trace dans l’Évangile du Christ. Bien fraternellement.

En nous intéressant de plus près au personnage, nous sommes tombés sur un récent article du Parisien, qui évoque avec complaisance la sortie du dernier livre de Daniel Duigou, dans lequel celui-ci lance un appel ouvert au « pape » François pour permettre la fin du célibat des prêtres du novus ordo. Or, on apprend aussi que Duigou avait bénéficié en 2015 d’une audience privée avec François, lequel fut bien loin de le condamner pour ses positions hérétiques. On lit ainsi :
Si Daniel Duigou se permet de s’adresser aussi librement au pape, c’est parce que François lui a accordé audience le 1er septembre 2015 avec Mgr Jacques Gaillot, ex-évêque d’Evreux dont il est proche. Lorsque le chef de l’Eglise catholique lui a demandé : «Que dites-vous aux divorcés remariés ? », le curé de Saint-Merri lui a répondu : «D’abord, je les écoute… Je les bénis… Je bénis aussi des couples homosexuels ». Ancien journaliste de télévision (il a présenté le JT de TF 1 puis d’Antenne 2 dans les années 1980) puis psychanalyste, Daniel Duigou, ordonné prêtre à Amiens en 1999, est connu pour son franc-parler. Atypique, ce curé qui ne porte pas le col romain, l’est tout autant que la paroisse où il officie depuis que le cardinal François Marty a décidé en 1977 d’en faire un laboratoire pour « inventer une nouvelle manière de faire l’Eglise dans la ville ».
Daniel Duigou est donc un pur produit de la contre-église moderniste, menant avec succès sa « paroisse » révolutionnaire dans le très chic 4e arrondissement de Paris. On ne voit pas en effet, pourquoi il serait condamné par sa hiérarchie, puisqu’il ne fait que se conformer à la foi hérétique de Vatican 2.
Fort de son expérience à Saint-Merri, gérée en coresponsabilité par une équipe de six laïcs élus par les fidèles, Daniel Duigou dresse un constat sans appel de la situation de l’Eglise aujourd’hui en France. Comme en réponse au pape qui lui demandait en 2015 « Et que vous disent les jeunes ? », il écrit : « Pour certains, l’Eglise est en panne ; et, ce qui est plus grave, elle est en faillite de sens. A leurs yeux, elle n’a plus d’avenir. Elle n’est même plus audible. Elle est devenue un monument du passé qu’on visite ».
Le faux prêtre Duigou se dit également en faveur de l’ouverture des fonctions sacramentelles aux laïcs, hommes et femmes :
Pour sortir de l’impasse, le curé de Saint-Merri appelle les prêtres à «partager le sacerdoce avec les laïcs ». Et d’expliquer: « Hommes ou femmes, mariés ou non, ces fidèles pourraient, après une formation approfondie et en communion avec l’évêque, donner les sacrements : baptêmes, mariages… et même présider l’eucharistie ».
Il n’y a rien d’éttonant que ni François, ni Benoit XVI, ni les faux evêques modernistes n’aient jamais condamné Duigou et l’aient au contraire soutenu, puisque celui-ci ne fait que professer la foi anthropocentriste de la secte Vatican 2 :
Et de lancer cette supplique en forme de SOS : « Il y a urgence à réagir. Le risque, c’est que les paroissiens se referment sur le rite. Or, le sacré, ce ne sont pas les rites mais l’avenir de l’homme ». Une formule que ne renierait pas le pape François…
Mise à jour 29 mars 2018 :
Le média moderno-conservateur « Riposte catholique » se pose encore la question : « Comment le père Daniel Douigou peut-il rester curé » ?
…l’abbé Daniel Duigou, curé à l’église Saint-Merry à Paris, répand la confusion, l’hérésie et le relativisme au sein de ses fidèles. Il a publié Lettre ouverte d’un curé au pape François. Progressiste et pro-avortement, cet ancien journaliste bénit les paires homosexuelles et les personnes divorcées remariées. Il envisage la possibilité de prêtres mariés ou de femmes ordonnées. – Riposte catholique, 27 mars 2018
Et le jour suivant, le même média signalait qu’une plainte avait été déposée à l’Officialité de « l’évêché » moderniste de Paris par un prêtre du novus ordo (un conservateur très certainement) contre Daniel Duigou pour « ses enseignements gravement hétérodoxes (profanation des sacrements, légitimation de l’adultère, de l’homosexualité, de l’avortement, indifférence religieuse, rejet de l’enseignement de l’Eglise…)« . L’article invitait « ceux qui le peuvent, personnes, paroisses, associations, à faire de même: à péché public et filmé, dénonciation publique », tout en souhaitant sans blagues, faisant référence à « Mgr » Aupetit, « qu’un archevêque parle fort et clair sur les sujets importants. Il serait d’autant plus utile qu’il protège les fidèles catholiques en déchargeant de ses fonctions de tels prêtres hétérodoxes, en les invitant à se rétracter, voire en les invitant à aller se ressourcer dans une abbaye… »
Le problème de ce type de conservateurs modernistes, c’est qu’ils ne comprennent pas que les actes, écrits et paroles de Daniel Duigou ne sont pas de simples péchés, mais surtout des hérésies publiques qui excluent de facto de l’Eglise, celui qui les professe sans se retracter. Or, mis à part la légitimation de l’avortement, tous les autres enseignements hétérodoxes reprochés à Duigou peuvent être reprochés aux « papes » de la secte Vatican 2, ainsi qu’à la grande majorité de sa hiérarchie.