À plusieurs reprises, dans nos Congrès et par l’organe de notre Comité diocésain, nous avons recommandé aux fidèles de réagir énergiquement contre les modes indécentes et contre les danses inconvenantes. Les abus qui se continuent nous obligent à insister de nouveau sur ce grave devoir.
Nous rappelons à nos diocésaines qu’elles doivent observer toujours dans leur mise les règles de la modestie chrétienne, qui sont trop souvent violées même à l’église, spécialement dans les cérémonies de mariage. Nous demandons aux femmes chrétiennes de se liguer pour abolir l’usage de certaines formes de vêtements contraires à la décence.
Nous condamnons la danse, d’importation étrangère, connue sous le nom de « tango », qui est, de sa nature, lascive et offensante pour la morale. Les personnes chrétiennes ne peuvent, en conscience, y prendre part.
Les confesseurs devront agir en conséquence dans l’administration du sacrement de Pénitence.
Émile Deflin, Mgr Amette, archevêque de Paris, condamne le tango pour sa nature lascive et offensante pour la morale, in L’intransigeant, 34e année, n°12232, samedi 10 janvier 1914, p. 1.