Le cardinal Basilio Pompilj, vicaire général de Rome, représentant le Pontife, a publié une lettre pastorale dénonçant le tango et également certains journaux, représentations et modes théâtrales, qu’il déclare pervertir les âmes.
Le tango, dit le cardinal, qui a déjà été condamné par d’Illustres évêques et est interdit même dans les pays protestants, doit être absolument interdit au Siège du Pontife romain, centre de la religion catholique romaine.
Il invite instamment le clergé à élever la voix « en défendant la sainteté des usages chrétiens contre les dangers menaçants et l’immoralité écrasante du nouveau paganisme. »
Il avertit les parents que, s’ils ne protègent pas leurs enfants de la corruption, ils seront coupables devant Dieu de l’échec dans [l’exécution de] leurs devoirs les plus sacrés.
Tango is again denounced. New Dance Is Prohibited in Rome – Fashions, Some Shows, and Certain Papers Scored, in The Sunbeam, Pennington County, Minnesota, vol. XIII, n°44, 23 janvier 1914, p. 2, 1ère colonne.