Saint Augustin et la vraie beauté de la femme chrétienne

Je ne veux pas pourtant que vous vous hâtiez d’interdire les parures d’or et les riches vêtements, sauf à l’égard de ceux qui, n’étant pas mariés et ne désirant pas se marier, ne doivent songer qu’à plaire à Dieu. Quant aux autres, ils pensent à ce qui est de ce monde; les maris cherchent à plaire à leurs femmes et les femmes à leurs maris. Il ne convient pas pourtant que les femmes, même celles qui sont mariées, laissent voir leurs cheveux : l’Apôtre veut qu’elles soient voilées. Pour ce qui est de l’emploi du fard afin de se donner plus d’éclat ou de blancheur, c’est une misérable falsification : je suis bien sûr que les maris eux-mêmes ne voudraient pas être ainsi trompés; or, c’est seulement pour leurs maris qu’il est permis aux femmes de se parer : c’est une simple tolérance et non point un ordre. Car la vraie parure, surtout des chrétiens et des chrétiennes, ce n’est point le charme menteur du fard, ni l’éclat de l’or, ni la richesse des étoffes, ce sont les bonnes moeurs.

Saint Augustin, Lettre CCXLV, « Lettre à mon ami Possidius

Victor Lagye, Scène de famille au temps de la Ligue catholique (1584-1598) 1850
Jeunes filles et femmes catholiques dans un village espagnol, années 1930.

 

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2 commentaire

  1. […] la signification libératrice et symbolique du voile. Cela est très clair dans l’esprit des pères des premiers siècles qui ont parlé en chaire de ces enjeux. Aussi, le voile de la femme chrétienne est un fait […]

  2. […] les cas, nous les adaptons toujours aux exigences de la modestie vestimentaire définies par les pères, les docteurs et les papes de la sainte Eglise […]

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