Parce qu’il est fondamentalement un contrat – un double assentiment donné mutuellement par chacune des deux parties – le mariage a ceci de tout à fait exceptionnel que les deux époux sont eux-mêmes les ministres du sacrement. Parfois, les gens disent : « Voici le Père Untel, il nous a mariés ». Cette expression n’est pas correcte. Ce n’est pas le prêtre qui marie la fiancée et le fiancée; ils se marient l’un à l’autre d’eux mêmes. Ils sont eux-mêmes les ministres du Sacrement qu’ils reçoivent au même moment. Le prêtre n’est présent qu’en tant que Témoin pour l’Eglise : il est en fait le Témoin requis pour la validité de tout mariage. Mais il n’est dans cette affaire, qu’un témoin. Ainsi, quel immense honneur que celui du sacrement du mariage ! Quel immense honneur, que celui que possèdent l’époux et l’épouse ! Ils se transmettent l’un à l’autre le Divin sacrement. »
—Christ in the Home (Nihil Obstat and Imprimatur, 1951).