Voici une compilation non exhaustive de toutes les sources du Magistère où les saints pontifes font référence à Notre Sainte Mère l’Eglise comme seule et unique Maison d’Israël. Les occurrences sont si nombreuses et concernent des passages si splendides du Magistère, que nous devrons actualiser cet article au fur et à mesure. Beaucoup de textes ne sont pas disponibles en français et la traduction de ces quelques passages nous a déjà pris un temps considérable. Nous jugeons cette compilation particulièrement utile à l’heure de la grande apostasie et à l’heure où la contre-église Vatican 2 trompe le monde entier, y compris sur ces questions. Il se trouve aujourd’hui beaucoup de personnes qui se trompent et abusent du saint nom d’Israel. D’une part, les sionistes et ceux qui leurs sont soumis, d’autre part, beaucoup de personnes qui par activisme politique ou par idéologisme antisémite (la haine raciale, y compris des juifs, étant condamnée par l’Eglise), sont également trompés par le contre-Israël que représente l’entité sioniste. Jusqu’à la mort du dernier pape, le regretté Pie XII, les choses étaient pourtant très claires. On peut ainsi lire dans l’Osservatore Romano du 14 mai 1948 :
L’Israël moderne n’est pas l’héritière de l’Israël biblique. La Terre Sainte et ses lieux saints n’appartiennent qu’au christianisme, le vrai Israël.
Ces nombreux extraits pourront aider le lecteur à assimiler la doctrine selon laquelle l’Eglise catholique est l’Israël du Seigneur, par la grâce du Messie Jésus-Christ, comme l’enseigne les Saintes Écritures. Portez attention à ces quelques extraits de l’Ecriture, car les papes y font souvent référence :
Et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. – Matthieu 3-9
Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas le véritable Israël, et pour être la postérité d’Abraham, tous ne sont pas ses enfants; mais » C’est la postérité d’Isaac qui sera dite la postérité « , c’est-à-dire que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité d’Abraham. – Romains 9 ; 6-8
Esaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël: Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé. Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a résolu. – Romains 9-27
Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. – Galates 3-29
Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu! – Galates 6 ; 14-16
Cantique de David. L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. – Psaume 23 ; 1-2
Tels des renards au milieu des ruines, Tels sont tes prophètes, ô Israël! Vous n’êtes pas montés devant les brèches, Vous n’avez pas entouré d’un mur la maison d’Israël, Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l’Eternel. – Ezéchiel 13 ; 4-5
Je connais ta tribulation et ta pauvreté, – mais tu es riche, – et les Insultes de ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais bien une synagogue de Satan. Ne crains rien de ce que tu auras à souffrir. – Apocalypse 2-9
Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t’ai aimé. – Apocalypse 3-9
Venez à la Sainte Eglise romaine, votre mère, la tête et l’enseignante de toutes les églises. La source de la religion provient d’elle. Le roc de la Foi et la source de l’unité sacerdotale réside en elle, de même que l’enseignement de la Vérité incorruptible. Il n’est rien que nous ne désirions plus, ni rien que Nous trouvions plus agréable que de servir la gloire de Dieu avec vous et de travailler à la protection et à la propagation de la Foi Catholique. Nous voulons sauver des âmes pour lesquelles nous donnerions volontiers Notre vie si nécessaire. Enfin, puisse la grande récompense qui vous attend, vous encourager et vous aiguillonner. Lorsque le Prince des Pasteurs apparaîtra, vous recevrez une éternelle couronne de gloire et une couronne de justice, laquelle est réservée aux pieux distributeurs des mystères divins et à ces énergiques et vigilants témoins de la Maison d’Israël, qui est la Sainte Eglise de Dieu. – Pape Benoit XIV, 3 décembre 1740
Et puisque vous avez été faits ministres du Christ pour les nations, afin de rendre gloire à Son Saint Évangile, efforcez-vous de faire tout ce qui est en votre pouvoir, par la parole et par l’exemple, afin de sectionner les surgeons de l’erreur. Faites barrage aux sources corrompues du vice. Sonnez la trompette lorsque, en tant que pasteurs, vous devez rendre compte des âmes en perdition. Agissez selon votre position, selon la dignité dont vous êtes revêtus et selon l’autorité que vous avez reçue du Seigneur. De plus, puisque personne ne peut, ni ne doit manquer de charité dans ces temps de tristesse et dans la mesure où tous ont des raisons de se lamenter et d’apporter leur aide dans cette grande crise de la foi et de la religion, faites donc appel, lorsque ce sera nécessaire, à l’aide de princes catholiques à la piété reconnue. Expliquez-leur la cause du chagrin de l’Eglise et exhortez ses fils bien-aimés qui l’ont toujours si bien servi en tant d’occasions. Et puisque ces princes ne sortent pas l’épée sans motifs, exhortez les à l’union de l’autorité de l’état et du sacerdoce, afin d’extirper vigoureusement ces maudits qui attaquent les armées d’Israël. – Pape Clément XIII, Christianae Reipublicae, 25 novembre 1766
Vénérables frères, nous vous saluons et vous donnons la bénédiction apostolique. Les mystérieux dessins de la divine sagesse, dont les œuvres sont toujours merveilleuses, n’ont pas dédaigné Notre petitesse, mais au contraire, ont voulu faire de Nous le chef des évêques et Nous honorer en tant que guide de Son troupeau. De même qu’Il choisit le jeune David parmi mille autres et fit du berger qu’il était un dirigeant pour Son peuple sur un trône glorieux, où il devait rendre ce peuple agréable à Dieu au moyen de la verge de la sagesse, de même Nous-a-t-il choisi. Nous avions alors été à peine nommés au collège des cardinaux et Nous y occupions la dernière place. Et tandis que Nous considérons Son infinie bonté envers Nous, Nous ne pouvons retenir nos larmes devant Sa bienveillante miséricorde et Son omnipotence qui a répandu Ses grâces si généreusement sur un homme de si peu de mérite. Malgré Notre manque de force et de mérite, Il Nous a établis comme Pasteur des nations afin qu’en Notre qualité de représentant sur terre du Pasteur éternel, nous fassions paître Israël, Son héritage, et que nous le guidions sur la sainte montagne de Dieu, la Jérusalem Céleste. […s’adressant plus loin aux évêques contre les « sectes de perdition »] Et vous-mêmes, établis comme sentinelles de la maison d’Israël, voyez clairement les victoires auto-proclamées d’une philosophie pleine de tromperie. – Pape Pie IV, Inscrutabile, 25 décembre 1775
Il se peut fort que les puissances et les forces de ce monde se rassemblent avec violence pour conspirer à la destruction de l’Eglise ; ainsi, les actions et les projets des saints pasteurs doivent se conformer à l’Evangile, à la Tradition et à la discipline ecclésiastique. Qu’ils réalisent que le premier rôle de leur ministère est d’agir comme une muraille de défense pour la Maison d’Israël contre toutes les attaques ennemies. Qu’ils se considèrent comme déserteurs de leurs troupeaux, de l’Eglise et de Dieu, ceux qui se rendent complices des ruses de l’ennemis ou qui de n’importe quelle façon, consentent à leurs mensonges par connivence ou par tolérance. – Pape Clément XIII, Summa Quae, 6 Janvier 1768
Bien que Dieu soit Notre consolation avec vous, Nous sommes néanmoins attristés. Ceci à cause des innombrables erreurs et de l’enseignement de doctrines perverses qui attaquent désormais la foi catholique, non plus dans le secret et la clandestinité, mais ouvertement et avec force. Vous savez bien à quel point sont mauvais ces hommes qui ont suscité l’esprit de révolte contre la religion par l’usage de la philosophie (de laquelle ils se proclament eux-mêmes docteurs) et par de vains artifices, devisent selon la seule raison naturelle. En premier lieux, le Siège Romain est assailli et les liens de l’unité sont chaque jour un peu plus attaqués. L’autorité de l’Eglise est affaiblie, les gardiens des choses sacrées sont chassées et traités avec mépris. Les saints préceptes sont foulés au pied, la célébration des divins offices est moquée, et l’adoration de Dieu est maudite par les pécheurs (Sagesse 1 ;32). Toutes les choses qui concernent la religion sont reléguées au rang de fables de vieilles femmes et de superstitions de prêtres. Oui, vraiment, des lions ont rugi en Israël (Jérémie 2 ;25). C’est en larmes que nous disons : « En vérité, ils ont conspiré contre le Seigneur et contre Son Christ. » Vraiment, les impies ont dit : « Détruisez, détruisez-la, jusqu’en ses fondements! (Psaume 136(137)-7) ». Avec les plus ardentes prières et Dieu restaurant la pénitence d’Israël, Nous prions pour que la sainte religion puisse fleurir partout. – Pape Pie VIII, Traditi Humilitati, 24 mai 1829
Mais avec toujours plus de force et de pertinence, Nicolas, le très saint et bien-nommé pape de l’antique Rome, fut envoyé telle une pierre angulaire pour l’Eglise […] pour confronter l’opposition savamment orchestrée de Photius. Par les missiles de ses lettres et de ses discours, il pulvérisa les puissants soutiens de Photius et, se tournant vers l’Ancien Testament, à la façon du zélote Phinéas, il transperça Photius avec la lance de la Vérité, comme un Madianite souillant l’assemblée d’Israël ; et il détruisit complètement Photius dans son refus d’accepter le remède d’une médecine disciplinaire destinée à soigner les cicatrices et la blessure de l’adultère, tout comme un autre Pierre procéda à l’égard d’Ananias et Sapphira, qui avaient volé ce qui était à Dieu […] Car ce misérable Photius était vraiment semblable à cette personne qui ne fit pas de Dieu son refuge, mais qui mit sa confiance dans l’abondance de sa sournoiserie, chercha refuge dans la vanité de ses iniquités, suivant l’exemple d’Ephraïm, il tourna le dos à la miséricorde divine ; La parole du prophète se rit de lui : Ephraïm est comme un pain qui n’a pas été retourné. Des étrangers consument sa force, Et il ne s’en doute pas; La vieillesse s’empare de lui, Et il ne s’en doute pas. L’orgueil d’Israël témoigne contre lui; Ils ne reviennent pas à l’Eternel, leur Dieu, Et ils ne le cherchent pas, malgré tout cela. Ephraïm est comme une colombe stupide, sans intelligence; Ils implorent l’Egypte, ils vont en Assyrie. S’ils partent, j’étendrai sur eux mon filet, Je les précipiterai comme les oiseaux du ciel; Je les châtierai, comme ils en ont été avertis dans leur assemblée.» Car Photius s’est érigé sur les hauteurs de l’arrogance en attaquant le très saint pape Nicolas et en vomissant le poison de son iniquité. – Introduction du Quatrième Concile de Constantinople, 869-870
Nous qui, depuis un nombre d’années assez considérable, Nous livrions comme Vous, selon toute la mesure de Nos forces, à l’accomplissement de cette charge épiscopale si pleine de travaux et de sollicitude de tout genre ; Nous, qui Nous efforcions de diriger et de conduire sur les monts d’Israël, aux bords des eaux vives, dans les pâturages les plus féconds, la portion du troupeau du Seigneur confiée à Nos soins. (…]C’est pourquoi, venant à peine de prendre possession du suprême pontificat dans notre basilique de Latran, selon l’usage et l’institution de nos prédécesseurs, sur le champ Nous Vous adressons les présentes lettres dans le but d’exciter encore Votre piété, déjà si éminente ; et afin que, par un surcroît de promptitude, de vigilance et d’effort, Vous souteniez les veilles de la nuit autour du troupeau confié à vos soins, et que, déployant la vigueur et la fermeté épiscopales dans le combat contre le plus terrible ennemi du genre humain, Vous soyez pour la maison d’Israël cet infranchissable rempart qu’offrent seuls les valeureux soldats de Jésus Christ. – Pape Pie IX, Qui Pluribus, 9 novembre 1846
Pour Notre part, Nous bénissons Dieu Qui, par la même grâce avec laquelle Il fortifia et confirma les martyrs de jadis, soutient et fortifie aujourd’hui dans le troupeau catholique, ce peuple d’élite qui soutient courageusement ses évêques, construisant pour la Maison d’Israël, une muraille de défense qui se tiendra là encore au Jour du Seigneur (Ezéchiel 13 ;5). Sans peur, ils suivent les pas de l’élite des martyrs de Jésus-Christ, et tout en opposant à la férocité des loups, la douceur de l’agneau, ils combattent constamment et avec zèle pour leur Foi. […] Quelques-uns d’entre vous, Vénérables Frères, s’étonneront peut-être que la guerre faite en notre siècle à l’Église catholique ait pris de si grandes proportions. Mais celui qui aura bien compris le caractère, les tendances, le but des sectes ; qu’elles s’intitulent maçonniques ou qu’elles prennent un autre nom, et les comparera avec le caractère, la nature et le développement de cette lutte déclarée à l’Église sur presque toute la surface du globe, ne pourra révoquer en doute que la calamité présente ne doive être attribuée principalement comme à sa cause, aux ruses et aux machinations de ces mêmes sectes. C’est d’elles que se compose la synagogue de Satan qui arme ses troupes, déploie ses enseignes, et engage la lutte contre l’église du Christ. Depuis longtemps, dès leur origine, Nos prédécesseurs, vigilants gardiens d’Israël, les ont dénoncées aux rois et aux peuples, les ont maintes fois ensuite frappées de leurs anathèmes, et Nous-même nous n’avons pas manqué à ce devoir. Plût au ciel qu’ils eussent mieux écouté les suprêmes pasteurs de l’Église, ceux qui auraient pu conjurer un si funeste fléau ! – Pape Pie IX, Etsi Multa, 21 novembre 1873
D’abord la mort du Rédempteur a fait succéder le Nouveau Testament à l’Ancienne Loi abolie ; c’est alors que la Loi du Christ, avec ses mystères, ses lois, ses institutions et ses rites, fut sanctionnée pour tout l’univers dans le sang de Jésus-Christ. Car tant que le divin Sauveur prêchait sur un territoire restreint- il n’avait été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (Matt. 15-24) – la Loi et l’Evangile marchaient de concert (St.Thomas, Summa, I-II, q.103, art.3, ad 2); mais sur le gibet de sa mort il annula la loi avec ses prescriptions (Ephésiens 2-15), il cloua à la Croix le » chirographe » de l’Ancien Testament (Colossiens 2-14), établissant une Nouvelle Alliance dans son sang répandu pour tout le genre humain (Matt.26-28 ; 1 Cor. 11-25). » Alors, dit saint Léon le Grand en parlant de la Croix du Seigneur, le passage de la Loi à l’Evangile, de la Synagogue à l’Eglise, des sacrifices nombreux à la Victime unique, se produisit avec tant d’évidence qu’au moment où le Seigneur rendit l’esprit, le voile mystique qui fermait aux regards le fond du temple et son sanctuaire secret, se déchira violemment et brusquement du haut en bas (Pape St. Léon le grand, Sermon LXVIII, 3, PL 54). […]Si par sa mort notre Sauveur est devenu, au sens plein du mot, la Tête de l’Eglise, par son sang également l’Eglise a été enrichie de la communication surabondante de l’Esprit, qui lui fut faite par Dieu après l’élévation du Fils de l’homme sur le gibet de souffrances et sa glorification. Car alors, comme le remarque saint Augustin (De gratia Christi et peccato originali, XXV, 29), après la déchirure du voile du temple, il arriva que la rosée des dons du Paraclet, qui s’était posée jusque-là sur la seule toison de Gédéon, à savoir le peuple d’Israël, délaissant désormais la toison desséchée, irrigua largement et abondamment la terre entière, à savoir l’Eglise catholique, qui n’est limitée par aucune frontière ethnique ou territoriale. – Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi, 29 juin 1943
Que Celui qui Nous a faits sentinelles en Israël ne nous laisse jamais dissimuler par le silence, les grands maux causés contre la vraie doctrine. Nous devons prévenir contre l’erreur, ceux que Jésus, Auteur et Réalisateur de la Foi, a confié à Notre charge. – Pape Grégoire XVI, Singulari Nos, 25 Juin 1834
Vous trouverez dans ces lettres, vénérables frères, ce que dans Notre grand amour pour vous et pour les croyants, avons jugé utile de préciser. Nous n’avons aucun doute que vous serez tous d’un seul homme en accord avec Nos souhaits. Votre sens de la religion, votre piété, votre révérence envers Nous et pour ce Siège apostolique, votre vertu épiscopale et votre sollicitude sont très louables. A cause de ces qualités, Nous avons la conviction que vous concourrez à Nos actions, sans jamais rien omettre. De plus, par la divine grâce, Nous sommes confiants dans le fait que vous agirez avec constance, zèle et prudence afin d’ériger une muraille pour la Maison d’Israël, afin de protéger le troupeau dont vous avez la charge contre les pâturages empoisonnés, et que vous les conduirez vers les saines prairies. – Pape Pie IX, Nemo Certe Ignorat, 25 Mars 1852
Comment pourrions-Nous ne pas être saisis par les paroles que Dieu Nous adresse par le prophète Ezéchiel : « Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle pour la maison d’Israël : tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche et tu les avertiras de ma part. Si je dis au méchant: Tu mourras certainement, et que tu ne l’avertisses pas, et que tu ne parles pas pour l’avertir de sa voie mauvaise, afin qu’il vive, ce méchant mourra dans son iniquité; et je redemanderai son sang de ta main. » Je confesse que cette parole me fait craindre [Dieu] et me rappelle de repousser toute paresse et toute tiédeur dans l’exécution des exigences de ma charge. Je promets et je jure de demeurer pour toujours, non seulement votre serviteur et votre soutien, mais aussi votre chef et votre pasteur. – Pape Pie VII, Diu Satis, 15 mai 1800
Aussi longtemps que les droits de l’Eglise sont attaqués, vous avez le devoir de vous soulever et d’ériger face à l’ennemi une muraille pour la défense de la Maison d’Israël ; votre rempart sera plus solide et votre défense plus légitime si vos œuvres se font selon l’unité, et si vos plans sont exécutés avec clairvoyance. – Pape Pie IX, Vix Dum a Nobis, 1er mars 1874
Nous avons été placés par Dieu pour gouverner et diriger toute la Maison d’Israël, nommés en tant que gardiens de la religion, de la justice et des droits de l’Eglise. Si nous restons silencieux, Nous pourrions être accusés devant Dieu et devant l’Eglise d’avoir consenti à perturbations perverses. – Pape Pie IX, Respicientes, Protestation contre l’annexion des états pontificaux, 1er Novembre 1870
Mais vous savez assez quels maux, quelles calamités, quels orages nous ont assailli dès les premiers instants de notre Pontificat, comment nous avons été lancé tout à coup au milieu des tempêtes, ah ! si la droite du Seigneur n’avait manifesté sa puissance, vous auriez eu la douleur de nous y voir englouti, victime de l’affreuse conspiration des impies. Notre cœur se refuse à renouveler, par le triste tableau de tant de périls, la douleur qu’ils nous ont causée, et nous bénissons plutôt le Père de toute consolation d’avoir dispersé les traîtres, de nous avoir arraché au danger imminent et de nous avoir accordé en apaisant la plus terrible tempête de respirer après une si grande crainte. Nous nous proposâmes aussitôt de vous communiquer nos desseins pour la guérison des plaies d’Israël, mais le poids énorme de soucis dont nous fûmes accablés pour le rétablissement de l’ordre public, retarda encore l’exécution. – Grégoire XVI, Mirari Vos, 15 aout 1832
Il est donc nécessaire, vénérables frères, que nous érigions indéfectiblement « un rempart pour la Maison d’Israël (Ezechiel 13-5) » et que nous rassemblions nos forces et formions un seul et unique bataillon contre ces formations, aussi bien hostiles à Dieu qu’au genre humain. Car, dans cette lutte, nous soutenons la plus grande question qui intéresse la liberté humaine : Pour Dieu ou contre Dieu. – Pape Pie XI, Caritate Christi Compulsi, 3 mai 1932
Nous donc qui sommes constitué le gardien de la maison d’Israël, qui est la sainte Église ; Nous qui, par Notre charge pastorale, devons veiller à ce que le troupeau du Seigneur, qui Nous a été divinement confié, n’éprouve aucun dommage, Nous pensons que, dans une cause si grave, il Nous est impossible de Nous abstenir de réprimer les efforts sacrilèges de cette société. Nous sommes aussi frappés de l’exemple de Nos prédécesseurs, d’heureuse mémoire, Clément XII et Benoît XIV, dont l’un, par sa constitution In eminenti du 28 avril 1738, et l’autre, par sa constitution Providas du 18 mai 1751, condamnèrent et prohibèrent la société De’ Liberi Muratori ou des Francs-Maçons, ou bien les sociétés désignées par d’autres noms, suivant la différence des langues et des pays, sociétés qui ont peut-être été l’origine de celle des Carbonari ou qui certainement lui ont servi de modèle ; et quoique Nous ayons déjà expressément prohibé cette société par deux édits sortis de Notre Secrétairerie d’État, Nous pensons, à l’exemple de Nos prédécesseurs, que des peines sévères doivent être solennellement décrétées contre la société, surtout puisque les Carbonari prétendent qu’ils ne peuvent être compris dans les deux constitutions de Clément XII et de Benoît XIV, ni être soumis aux peines qui y sont portées. – Pape Pie VII, Ecclesiam a Jesu Christo, 13 septembre 1821
Mais l’image du prêtre catholique que nous souhaitons offrir au monde ne serait pas complète si Nous omettions l’une de ses caractéristiques les plus importantes : l’étude. Telle est l’exigence de l’Eglise envers lui, car le prêtre catholique est un « maître en Israël ». Il a reçu du Christ une charge et la mission d’enseigner la Vérité. « Enseignez…toutes les nations ». Il doit enseigner la Vérité qui soigne et qui sauve ; et à cause de cet enseignement, comme l’apôtre des Nations, il a un devoir envers « les érudits et les ignorants ». Mais comment pourrait-il enseigner sans qu’il ait lui-même la connaissance ? Car les lèvres du prêtre gardent la science, et de sa bouche on demande la loi » a dit l’Esprit Saint dans la Prophétie de Malachie. – Pape Pie XI, Ad Catholici Sacerdotii, 20 décembre 1935
[…] du début du XXe siècle contre l’entreprise sioniste, précisément parce qu’elle reposait sur une inacceptable négation de la Nouvelle alliance. Or, c’est en Octobre 1958, dix ans plus tard, que commença véritablement l’occupation du […]
[…] doute n’est-t-il pas anodin que le peuple qui fut le bras armé de l’Éternel des armées du Nouvel Israël, ait laissé à la langue française moderne, non seulement le vocabulaire de la guerre et de […]
[…] Nos lecteurs, qui sont catholiques (de vrais catholiques et non pas des membres de la secte moderniste), n’auront pas de mal à déceler ici les énormités que tente de faire avaler Goldnadel, déplorant par ailleurs l’inculture de notre société actuelle, mais s’en servant visiblement à profit, puisque son lectorat d’invertis, d’hystériques et de faux chrétiens efféminés, est trop inconséquent ou ignorant pour percevoir ces choses. Ce qui nous intéresse ici, ce sont bien sur ses références, à savoir celles du fameux Pierre Boutang, qui à l’instar de Charles Maurras, est une sorte d’idole jupitérienne du panthéon de cette droite française romantique et parfaitement mécréante. Boutang, à l’instar de Maurras, était en effet un pur hérétique (nous savons du moins que Maurras aura attendu la fin de sa vie pour admettre et regretter sa rébellion contre la religion), qui symbolisa le personnalisme « d’extrême-droite » qui se diffusa si bien, aux côtés des idées plus hérétiques encore, si c’était possible, de la Nouvelle droite d’après-guerre, et dont on retrouve la synthèse des erreurs à peu près dans toutes sortes de groupuscules et de formations de la dite droite réactionnaire française, jusqu’à certains médias modernistes-conservateurs se prétendant catholiques, tels que ceux de Bernard Antony ou de tous ses semblables admirateurs des doctrines putrides de la secte moderniste, dont ils font évidemment peu de cas. Il est certain qu’il serait moins aisé à Zemmour ou à Goldnadel de s’inspirer des purs doctrinaires catholiques du XXe siècle pour faire avancer leurs idées, qui ne sont jamais rien d’autre qu’un militantisme sioniste déguisé sous l’intention d’une concorde des patriotes français et « israéliens », concorde par ailleurs fort réalisable, étant donné que ces deux mouvances partagent la même impiété et le même libéralisme moral, politique et historique. Toutefois, à ce jeu, les juifs apostats tels que Zemmour, qui ne sont pas tout à fait des am’haaretz (Goldnadel semble toutefois être le genre de minim dont aiment à se servir les rabbins dans leurs spéculations), puisqu’ils sont par ailleurs proches des sectaires talmudistes « orthodoxes » de leurs communautés, sont évidemment un poil supérieurs à leur auditoire, qui a le désavantage d’être non seulement mécréant, mais de ce fait, facilement manipulable et foncièrement ignorant des réalités de ce monde et de ces doctrines. Nous ne voulons pas perdre notre temps à commenter les idées de l’hérétique Boutang, sinon pour nous borner à dire qu’il ne fit que développer des idées très semblables à celles développées par les hérétiques de la secte Vatican 2, tels que Paul VI, Jean Paul II et Benoit XVI, qui, avec une coloration plus ou moins progressiste (ou conservatrice, cela ne change rien et ne convainc que les téméraires et les impies) ont osé rejeter la doctrine catholique et ont enseigné, comme nous l’avons maintes fois commenté, que les sectes du judaïsme apostats, talmudiques, kabbalistes et sionistes, pouvaient encore avoir une part en Israël, dans l’alliance qu’ils ont rejetée et continuent encore de rejeter par leurs doctrines et leurs pratiques abominables et totalement hérétiques. Il n’y a qu’un seul Israël : c’est l’Eglise catholique. […]
[…] Preuve n°4 : Ce sont là des hérésies. Les juifs talmudiques qui rejettent le Seigneur Jésus Christ sont impies et ne font plus partie de l’Alliance, tant qu’ils ne se convertissent pas et ne rejoignent pas le Vrai Israël. […]
[…] Il n’existe donc qu’un seul vrai Israël : c’est l’Eglise catholique. Ceci est un enseignement dogmatique certain, incessamment répété par le Nouveau Testament, par les Pères et par le Magistère. […]
[…] Il n’existe donc qu’un seul vrai Israël : c’est l’Eglise catholique. Ceci est un enseignement dogmatique certain, incessamment répété par le Nouveau Testament, par les Pères et par le Magistère. […]
[…] Salut que Dieu a préparé à la face de tous les peuples et qu’il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes, voilà que nous l’avons vu à notre tour, grâce au Christ ; nous avons été aussitôt […]
[…] acharnés de la religion talmudique, nous ne sommes pas antisionistes à proprement parler. Car la vraie Sion, c’est l’Eglise. Le vrai Israël, c’est l’Eglise. Le sionisme juif est une imposture, fondée sur l’abomination talmudique. Seuls les […]
[…] acharnés de la religion talmudique, nous ne sommes pas antisionistes à proprement parler. Car la vraie Sion, c’est l’Eglise. Le vrai Israël, c’est l’Eglise. Le sionisme juif est une imposture, fondée sur l’abomination talmudique. Seuls les catholiques […]
[…] néanmoins le sionisme Juif dans l’époque contemporaine ? Les choses sont claires : Puisque l’Eglise est le vrai Israël et puisque les Juifs talmudiques et les Juifs séculiers ont rejeté le Messie, la Loi et les […]