Dans le même élan des ignorants de la foi Catholique authentique, n’avez-vous jamais entendu autour de vous : ‘le culte des reliques n’est point biblique, c’est une coutume païenne’ ? Oui, c’est courant d’entendre de telles sornettes ! Il est cependant ironique de l’entendre de la part de personnes affirmant être lecteurs assidus de la sainte Bible, ou du moins ils le font plus que ne le font les catholiques. Car, on le sait tous : les catholiques ne lisent pas la Bible, raison pour laquelle, ils ne font pas partie des croyants, mais des crédules… Or, quiconque a lu la Bible, ou alors qui ‘sest efforcé à comprendre – le strict minimum – la foi catholique, devra, malheureusement se rendre à l’évidence et reconnaître toute doctrine catholique prend racine dans l’Ecriture sainte et ce, explicitement ou implicitement. Il suffit simplement d’ouvrir les yeux…
Qui ne se rappelle pas du prophète Elisée ? Celui qui use du manteau d’Elie – non pas du sien donc – pour séparer les eaux ? Cette histoire est connue de tous, ou plutôt, devrait l’être. La preuve ?
Il (Elisée) ramassa le manteau d’Elie, qui avait glissé, et revint se tenir sur la rive du Jourdain. Il prit le manteau d’Elie et il frappa les eaux en disant : ‘Où est Yahvé, le Dieu d’Elie ?’ Il frappa les eaux, qui se divisèrent d’un côté et de l’autre, et Elisée traversa. Les frères prophètes le virent à distance et dirent : ‘L’esprit d’Elie s’est reposé sur Elisée !’ ; ils vinrent à sa rencontre et se prosternèrent à terre devant lui (II Rois, 2, 13-15)
Si l’esprit d’Elie était avec Elisée comme se sont exclamés ceux qui aveint été témoins du miracle, cela se fit à travers le manteau, qui n’était pas celui d’Elisée donc… Plus loin, c’est le prophète Elisée lui-même qui accomplit un miracle – après sa mort ! Comment cela s’est-il fait ? A Travers ses ossements… Oui, vous avez bien lu. La preuve ?
Elisée mourut et on l’enterra. Des bandes de Moabites faisaient incursion dans le pays chaque année. Il arriva que des gens qui portaient un homme en terre virent la bande ; ils jetèrent l’homme dans la tombe d’Elisée et partirent. L’homme toucha les ossements d’Elisée : il reprit vie et se dressa sur ses pieds (II Rois, 13, 21)
Après évidemment, qu’est ce qu’on entend ? Que les pratiques catholiques ne sont rien d’autre que des supertitions et ne relèvent pas de la croyance pure’. Il faut donc croire que les hommes de l’Ancien Testament étaient des superstitieux ! Bien sûr que non ! Ceci est la preuve irréfutable que la doctrine catholique s’enracine bel et bien dans la Bible ! Ici, un homme reprend littéralement vie après être entré en contact avec les ossements du prophète…
Evidemment, lorsque vous avez montré quelques évidences de la foi Catholique dans la sainte Ecriture, ce qu’on vous reprochera c’est de n’avoir utilisé que l’Ancien Testament. De fait, au cours de mes discussions, cet argument qui n’en est pas un revient constamment. Certains rétorquent : ‘Mais, là vous ne citez que l’Ancien Testament ! et de toute évidence, il n’y a une sorte de culte qui se developpe autour de la tombe d’Elisée par exemple, ou du manteau d’Elie’. Ceci est déjà une preuve évidente de mauvaise foi ! souvent je réponds : ‘Mais pourquoi ne pas brûler l’Ancien Testament alors dans ce cas ?’ Or, si on ouvre le Nouveau Testament, cette pratique des reliques se perpétue : déjà avec le Seigneur Jésus-Christ lui-même.
Et, se levant, Jésus le suivait ainsi que ses disciples. Or voici qu’une femme, hémorroïsse depuis douze années, s’approcha par derrière et toucha la frange de son manteau. Car elle se disait en elle-même : ‘Si seulement je touche son manteau, je serai sauvée.’ Jésus se retournant la vit et lui dit : ‘Aie confiance, ma fille, ta foi t’a sauvée.’ (s. Matthieu, 9, 19-22)
On voit très bien ici que Jésus ne traite pas cette femme de supersticieuse ! Au contraire, ce que nous constatons c’est qu’il ne s »agit nullement de superstition, mais de réel acte de foi ! La femme avait une foi si grande qu’elle se disait qu’il n’y avait pas besoin de voir le Siegneur face à face, ni même que ce dernier ait voulu volontairement la soigner. Elle s’est simplement dit qu’en le touchant, elle pourrait être sauvée ! N’est-ce pas cela la Foi, un acte de confiance ? Oui, le Seigneur le confirme : ‘Aie confiance ma fille…’
Avec l’apôtre s. Paul, le discours n’est pas différent ! On peut lire en Actes :
Dieu opérait par les mains de Paul des miracles peu banals, à tel point qu’il suffisait d’appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps : alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais s’en allaient. (Actes, 19, 11-12)
La suite du verset stipule que quelques Juifs ambulants voulurent essayer de faire comme Paul, en parlant au Nom de Jésus. Mais l’esprit mauvais leur répliqua : ‘Jésus, je le connais, et Paul, je sais qui c’est. Mais vous autres, qui êtes-vous ?…’ (Verset 15) Plus loin, on dit que c’est le Nom du Seigneur Jésus-Christ qui fut glorifié après ces évènements ! Et toujours dans le livre des Actes, c’est encore plus ‘dingue’ avec saint Pierre. Lisez ce qui suit :
Des croyants de plus en plus nombreux s’adjoignaient au Seigneur, une multitude d’hommes et de femmes… à tel point qu’on allait jusqu’à transporter les malades dans les rues et les déposer là sur des lits et des grabats, afin que tout au moins l’ombre de Pierre, à son passage, couvrît l’un d’eux. La multitude accourait même des villes voisines de Jérusalem, apportant des malades et des gens possédés par des esprits impurs et tous étaient guéris (Actes 5, 14-16)
Lu sur Philosophie du Christianisme