L’excellente chaine « La Chute de Sardes » vient de publier son 76e chapitre consacré aux deux lignées spirituelles. En effet, depuis la chute de Lucifer et depuis le péché originel, il existe une guerre à mort entre deux postérités, comme on le lit dans Génèse 3 ; 15 :
Yahweh Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu es maudit entre tous les animaux domestiques et toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci te meurtrira à la tête, et tu la meurtriras au talon. »
Ce passage prophétique exprime la guerre spirituelle, mais aussi temporelle, entre la postérité du serpent et la postérité de la femme. La postérité de la femme, c’est bien sûr l’Israel de Dieu, la cité de Dieu, la Sainte Église catholique établie par Notre Seigneur Jésus-Christ. La postérité du serpent, c’est évidemment tout ce qui se place, spirituellement ou temporellement, sous le règne de Satan, du mal, de l’erreur, de l’hérésie et de l’impureté.
Dans cette série de vidéos, et par des images bibliques importantes comme celles d’Abel et de Caïn, Cyril nous montre comment la contre-église de Vatican 2 est présentement l’incarnation ultime de la postérité du serpent. Il montre notamment comment cette entité cherche à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas, avec l’abominable messe Paul VI.
Bonjour cher Guillaume,
Merci pour cet article. En le lisant, je me rend compte que j’aurais dû évoquer les versets de la Genèse que vous avez si opportunément cité. Mon propos aurait gagné en clarté. Vous avez tout à fait raison de mettre en avant cette inimité entre la postérité du serpent et celle de la femme.
Aujourd’hui plus que jamais elle est totalement d’actualité et pour ainsi dire palpable. Il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder pour la voir. La postérité du serpent méprise, raille, diffame tout ce qui est saint et encense tout ce qui est vil, méprisable et malhonnête.
Nous devons combattre cette engeance ici-bas, nous, membres de l’Eglise militante et dénoncer leurs mensonges et leur imposture. C’est notre devoir de catholiques. C’est le combat de l’heure présente. Personne ne le fera à notre place.
Ce combat passe par la prière. Nos chapelets sont nos épées. La très sainte Vierge Marie, nous a demandé de les sortir du fourreau et de nous mettre à genoux pour la bataille.
Mystère insondable ! Qui nous demande un acte de Foi et une sincère humilité. Car c’est le champ de bataille que notre très sainte Mère a choisi pour battre l’antique serpent. C’est le seul sur lequel les catholiques auront l’avantage de l’offensive.
Encore merci mon cher Guillaume, que Dieu vous ait en sa Sainte Garde et que sa très Sainte Mère, notre général en chef, nous conduise à la victoire.
Hauts les cœurs ! Nous sommes dans le camp du Vainqueur !
En union de prières
Que Dieu vous bénisse
Ad Jesum per Mariam
Cyril
Cher Cyril, merci pour votre sympathique message et surtout merci encore pour vos excellents contenus. J’ai désormais le plaisir de les écouter chaque matin et je les diffuse au maximum.
Sursum corda mon ami, que Dieu vous garde et vous guide toujours.
Ad Jesum Per Mariam, ad Majorem Dei Gloriam !
Bonjour,
Ce qui suit n’est pas inspiré par un esprit de contradiction, mais par le souci de décrire le plus précisément possible ce dont il est question.
Voici donc deux réflexions ou remarques, sur le texte lui-même et non sur les vidéos insérées.
Première remarque : la « secte moderniste » N’EN EST PAS UNE,
– d’une part, parce que ce n’est pas une secte, au sens propre du terme, mais un agglomérat de sensibilités, qui ne sont d’ailleurs pas toujours d’accord entre elles, même si elles sont d’accord sur un point essentiel,
– d’autre part, parce que cet agglomérat n’est plus avant tout philo-moderniste, comme il l’a été du début des années 1930 à la fin des années 1960, mais est désormais philo-postmoderne, comme on le voit dans le cadre du dialogue interreligieux (post-)wojtylien et du dialogue interconvictionnel bergoglien.
Deuxième remarque : vous écrivez que « cette entité cherche à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas », MAIS C’EST A PEU PRES LE CONTRAIRE : cette « entité », pour reprendre votre expression, a commencé, dès avant-hier, et continue, aujourd’hui encore, à se faire passer pour ce qu’elle est : elle est anti-tridentiniste, et se présente sous les yeux des uns et des autres en tant qu’entité anti-tridentiniste, qui s’affiche et s’assume le plus pleinement possible en tant que telle.
Sous cet angle, elle ne trompe que ceux qui pensent et vivent dans l’ignorance et dans la naïveté, l’anti-tridentinisme étant le point essentiel sur lequel toutes ou, au moins, presque toutes les sensibilités néo-catholiques post-conciliaires sont d’accord entre elles.
Il est piquant de constater que tant que nous avons eu Jean-Paul II puis Benoît XVI, nous avons eu deux papes qui ont cru que l’on pouvait être à la fois ou, comme on dit aujourd’hui, en même temps, anti-tridentiniste en matière religieuse et philo-tridentiniste en matière morale.
Mais depuis que « la lumière a enfin pleinement succédé aux ténèbres », donc depuis le 13 mars 2013, le doute n’est plus permis, ou est toujours permis mais n’est plus possible, sur le fait que la dynamique qui est à l’oeuvre est anti-tridentiniste, au point d’être philo-postmoderne, non seulement en matière religieuse, mais aussi en matière morale.
Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour toutes ces subtilités, non porteuses de « charge polémique à explosion immédiate », mais je vous assure que la notion de « secte moderniste qui cherche à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas » est une notion relativement inappropriée.
L’Eglise du Concile, ou l’Eglise du dialogue, ou encore, aujourd’hui, l’Eglise de François, est de moins en moins inspirée, en première ligne, par les auteurs modernistes qui ont sévi sous Léon XIII puis sous Saint Pie X, et cache de moins en moins son jeu anti-tridentiniste, ce qui n’empêche nullement certains de ses membres de se dire qu’ils ne pensaient quand même pas qu’un jour cette « entité » irait et surtout les ferait aller jusque là : Allô, ici Abou Dhabi, j’appelle la Pachamama…
Bonne journée.
Un lecteur.