L’église Moderniste invite le Globaliste Pro-Avortement Jeffrey Sachs à la Conférence sur l’Économie de François

L’organisation occupant illégalement le Vatican organise actuellement une conférence à Assise, intitulée « L’économie de François », laquelle s’achèvera ce samedi 21 novembre. Cette conférence prend la suite des récentes encycliques et exhortations « apostoliques » du pseudopape François, en particulier celles où il est question de matières économiques et écologiques. L’objectif de la conférence est de « réunir des jeunes économistes et entrepreneurs du monde entier afin de changer l’économie d’aujourd’hui et de donner une âme à celle de demain ».

Parmi les invités de marque à cette conférence se trouve l’économiste Jeffrey Sachs, lequel sera l’un des premiers intervenants de l’évènement, juste après François.

Jeffrey Sachs est le président du Réseau International des Solutions en Développement Durable, une branche de l’ONU. Il est connu pour être l’un des plus vigoureux promoteurs de l’avortement et des politiques de contrôle des populations. Dans son livre « Common Wealth : Economics for Crowded Planet », paru en 2008, Sachs promeut l’avortement comme un moyen économiquement efficace d’éliminer les « enfants non-désirés ». Il y décrit l’avortement comme « une option économiquement avantageuse et présentant peu de risques » pour éviter d’avoir des enfants, en particulier dans les pays pauvres où la croissance démographique est forte. Selon Sachs, « la légalisation de l’avortement permet de réduire considérablement le taux de fertilité d’un pays, et contribue également à réduire la mortalité maternelle ».

Ironiquement, l’intervention de Sachs lors de cette conférence portera sur le thème, « Laisser la vie se développer ».

Sa présence lors de la conférence gène même des membres loyaux de l’église moderniste, tels que le Dr. Stefano Gennarini, vice-président du C-Fam (Centre pour la Famille et les Droits Humains).

Selon le Dr. Gennarini, Sachs « est l’un des architectes de cette mondialisation de l’indifférence que le saint père, le papa François, critique si souvent » (sic).

Selon le juriste italien :

Pendant 30 ans, Sachs a été l’un des plus virulents promoteurs des politiques globales, promouvant un déterminisme matérialiste en matière d’économie et de politique, et présente un bilan très mitigé en tant que conseiller économique de gouvernements à travers le monde. Le but de la conférence est de promouvoir une authentique économie humaine enracinée dans l’anthropologie et la charité chrétienne. Je ne vois pas en quoi Sachs peut aider en cela.

La vision du monde  de Sachs est celle d’un monde sans Dieu. C’est donc un monde sinistre et sans espoir. Sachs prétend que l’avortement est une solution économiquement efficace pour réduire la croissance démographique dans les pays pauvres. À lui seul, il a été responsable d’un vrai renouveau des doctrines néo-malthusiennes en matière de contrôle des populations mondiales. Il est profondément inquiétant de voir que le saint siège persiste à ignorer les fausses théories économiques de Sachs et ses vues immorales en matière d’avortement et de contrôle des populations. Ceux qui sont responsables de sa promotion continuelle au sein de l’Eglise, ne rendent vraiment pas service au pape François.

Si le Dr. Gennarini nous livre ici un portrait fidèle des idées impies du mondialiste Jeffrey Sachs, il faut aussi dire que comme tant de membres de la secte moderniste, il est bien naïf de croire que les doctrines onusiennes iraient à l’encontre des doctrines hérétiques de Vatican 2. Il est également naïf de croire que François ou les membres de la curie moderniste responsables de l’organisation de la conférence, seraient simplement « ignorants » des idées de Sachs. Cet aveuglement est lamentable.

En effet, Sachs a été invité pas moins de 20 fois au Vatican occupé au cours des dernières années, en présence du pseudo-pape François ou d’autres hauts responsables de la secte moderniste.

En 2013, il a donné une conférence à l’Académie Pontificale des Sciences. En 2015, la secte moderniste a invité Sachs pour être l’animateur d’une conférence sur le changement climatique, faisant suite à la publication de l’encyclique Laudato Si. Le Secrétaire Général des Nations Unis, Ban Ki-Moon (également un fervent promoteur de l’avortement) était aussi présent à cette occasion. Toujours en 2015, Sachs a été invité au Vatican pour tenir un discours à la conférence sur « l’Enfance et le Développement Durable ». En 2017, il fut invité à la conférence sur « La Santé des peuples et la Santé de la Planète : Changement climatique, pollution de l’air et santé ». Sachs était également un invité officiel lors du Synode de l’Amazonie en 2019.

En 2017, alors qu’il intervenait lors d’une conférence à la casina Pio IV au Vatican occupé, Sachs s’est virulemment attaqué à un journaliste catholique l’ayant qualifié de « mondialiste pro-avortement ».

Selon Church Militant, lors d’une présentation de Laudato Si en 2017, Sachs déclara « qu’il n’existe pas de voix dans le monde plus importante que le pape François dans la lutte pour la justice, contre le changement climatique, pour la dignité humaine et pour la paix ». Toujours selon Church Militant, « Sachs est connu pour avoir considérablement participé à l’élaboration de Laudato Si ».

Selon la chercheuse Nina Munk, qui a publié une enquête sur Sachs (The Idealist : Jeffrey Sachs and the Quest to End Poverty) ; l’un des principaux bailleurs de fonds de Jeffrey Sachs n’est autre que George Soros, lequel a donné pas moins de 50 millions de dollars à la fondation de Sachs, le Millennium Villages Project.

 

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3 commentaire

  1. Bonjour,

    Le néo-catholicisme post-conciliaire, programmatiquement néo-catholique et chronologiquement post-conciliaire, n’est certainement pas ou plus avant tout « moderniste », au vu de ce qu’a été le primo-modernisme, entre 1893 et 1914, et de ce qu’a été le néo-modernisme, entre le début des années 1930 et la fin des années 1950.

    De même, ce néo-catholicisme post-conciliaire n’est certainement pas ou plus avant tout « progressiste », compte tenu de ce qu’a été le progressisme, dans les domaines suivants : la liturgie, la vie morale, la pastorale et la vie sociale, tout d’abord dans les années 1960-1970, sous Paul VI, et ensuite dans les années 1980-1990, sous Jean-Paul II.

    Aujourd’hui, et encore plus depuis l’année 2019 (Abou Dhabi, l’Amazonie) sous François, que depuis l’année 1979 (l’année du début de l’avant-Assise) sous Jean-Paul II, ce qui n’est pas peu dire, le néo-catholicisme, inclusif, est au catholicisme ce que le néo-protestantisme, libéral, est au protestantisme, et, en un sens, n’a absolument plus besoin de prendre appui sur l’ambiance ou le contexte et la doctrine ou les textes du Concile Vatican II pour pouvoir continuer à « vivre sa vie ».

    A partir de là, je suggère qu’il ne soit pas écrit : « l’église moderniste invite le globaliste pro-avortement… », mais qu’il soit écrit : « le néo-catholicisme post-conciliaire invite le globaliste pro-avortement… », car le problème n’est pas avant tout institutionnel, et parce que l’on voit bien, ici, que ce qui pose le plus un problème n’est pas l’invitation, en elle-même, mais le fait qu’elle émane de clercs inspirés et orientés par un état d’esprit, le néo-catholicisme post-conciliaire, sous l’influence duquel ils n’excluent probablement pas de passer de l’invitation d’un globaliste pro-avortement à la pactisation ultérieure, même si elle est « a minima », avec au moins une partie du globalisme pro-avortement.

    Au demeurant, on ne voit pas très bien pourquoi et comment ces clercs pourraient exclure ce passage de l’invitation diplomatique à la pactisation programmatique, puisqu’ils sont inspirés et orientés par du « consensualisme fraternitaire », ou par de « l’inclusivisme périphériste », ou encore par un mode de raisonnement « philo-mondialiste » et « philo-postmoderne », non en contradiction, mais en conformité avec certains textes majeurs du Magistère intra-conciliaire et du Magistère post-conciliaire, et surtout en conformité avec la conception dominante de ce que peut et doit être la réception autorisée, ou la réception dominante, de ces textes, à l’intérieur de l’Eglise (officiellement) catholique.

    Or, précisément parce que vous recourez à cette expression : « l’église moderniste », vous vous privez de bien des expressions, employées par mes soins ci-dessus, qui contribuent davantage à la compréhension du phénomène que nous connaissons et subissons, avant tout depuis l’année 1962-1963, et non avant tout depuis l’année 2012-2013, n’en déplaise à bien des conciliaires conservateurs.

    On pourrait aussi bien parler de « néo-catholicisme, iréniste et utopiste » (cf. l’utopie de la conciliation à outrance entre l’Eglise (officiellement) catholique et son environnement extérieur, comme on le voit ici), ou de « néo-catholicisme, post-aléthiste et post-orthodoxe », en ce qu’il ne veut plus distinguer

    – entre ce qui est erroné et ce qui est révélé, en direction de l’extérieur de la religion chrétienne,

    et

    – entre ce qui est propice à l’hérésie et ce qui est porteur d’orthodoxie, en direction de l’intérieur de l’Eglise (officiellement) catholique.

    Bonne journée.

    Un lecteur.

    1. Salle de Rédaction

      Bonjour à vous,

      Votre catégories sont fort pertinentes pour distinguer la vaste anthropologie dont il est question ici. Néanmoins, c’est par facilité de langage que nous employons des termes passe-partout comme « église moderniste ». Surtout pour des brèves comme celle-ci, l’essentiel étant de vite faire passer le message.

      Toutefois, il serait très intéressant de réaliser un jour une petite étude sur l’anthropologie de ladite église moderniste, en utilisant vos catégories très érudites.

      AMDG.

      1. Bonjour et merci,

        Vous avez raison, le néo-catholicisme post-conciliaire recourt notamment

        – à une anthropologie personnaliste, particulièrement caractéristique, en ce qu’elle modifie le regard et le discours catholiques sur les valeurs contemporaines, et en ce qu’elle se distingue d’une anthropologie substantialiste (qui met l’accent avant tout sur les vertus naturelles et sur les vertus surnaturelles), telle qu’elle a été comprise jusqu’à la fin des années 1950, voire s’oppose à cette anthropologie substantialiste,

        – à une ecclésiologie consensualiste, tout aussi caractéristique, dont on peut dire qu’elle est globalement considérée par ses partisans comme un « juste milieu dynamique » (et non fixiste), car évolutif et adaptatif, entre une ecclésiologie controversiste orthodoxe et une ecclésiologie confusionniste hérétique, cette ecclésiologie consensualiste étant mise en oeuvre dans le cadre du dialogue interconfessionnel oecuméniSTE (et non, bien sûr, oecuménique !),

        – à une pneumatologie inclusiviste, particulièrement représentative, dont on peut dire qu’elle est également considérée par ses promoteurs comme un « point d’équilibre dynamique » (et non statique), car évolutif et adaptatif, entre une pneumatologie exclusiviste et une pneumatologie relativiste, cette pneumatologie inclusiviste étant mise en oeuvre dans le cadre du dialogue interreligieux inclusiviste et unanimiste,

        – à une politologie fonctionnaliste, tout aussi représentative, en ce qu’elle se distingue d’une politologie organiciste, telle qu’elle a été comprise jusqu’à la fin du pontificat de Pie XII, voire s’oppose à elle.

        En gros,

        – une politologie catholique organiciste anti-postmoderne dit oui au bien commun, à la loi naturelle, à la personne humaine, à la recherche de la vérité en vue de l’adhésion à la vérité, et aux vertus naturelles, d’une manière potentiellement contrariante ad extra,

        – une politologie néo-catholique fonctionnaliste philo-postmoderne dit oui à bien des perspectives ou tentatives de conciliation

        a) entre la conception catholique du bien commun, de la loi naturelle, de la personne humaine, de la recherche de la vérité en vue de l’adhésion à la vérité, et des vertus naturelles,

        b) et telle conception dominante de l’intérêt général, des droits de l’homme, de l’individu contemporain, de la production du consensus en vue de la soumission au consensus, et des valeurs contemporaines,

        d’une manière potentiellement complaisante ad extra, comme face à Jeffrey Sachs.

        Il est possible de poursuivre cette tentative de caractérisation du néo-catholicisme post-conciliaire, en recourant à d’autres néologismes qui permettent de rendre compte de « l’anti-tridentinisme » qui est amplement emblématique de ce néo-catholicisme, qu’en d’autres temps, postérieurs à 1830, on aurait qualifié de « libéral », et qu’en notre temps, postérieur à 2013, on qualifie « d’inclusif ».

        Ainsi, ce n’est certes pas de la faute de ceux qui en font le constat, si le néo-catholicisme, parfois dans les textes et souvent dans les faits, recourt à un regard, à un discours et/ou à des actes d’inspiration

        – anti-métaphysique, en philosophie,

        – anti-normativiste, dans le domaine de la liturgie,

        – anti-orthodoxiste, en théologie,

        – anti-principialiste, dans le domaine de la morale.

        Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour tous ces néologismes, mais je viens d’essayer d’être le plus complet et le plus précis possible.

        Bonne journée.

        Un lecteur.

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