Considérée au point de vue de la révélation, la femme chrétienne est supérieure à l’homme du monde par la façon même dont elle a été créée. Ce n’est pas sans motifs, en effet, que le Créateur a employé, pour elle, un procédé à part et que, au lieu de la former de limon, à l’instar de notre premier père, il a préféré la tirer du corps de l’homme, comme s’il avait voulu nous prouver, par-là, l’identité de nature et l’égalité des droits, la nécessité d’une soumission égale aux lois du Créateur pour les deux sexes.
D’où il résulte clairement que la création de la femme a eu pour principal but de compléter et de multiplier, pour ainsi dire, le premier homme : et erant duo in carne una. Mais ici ne s’arrêtent pas les caractères distinctifs de la femme à cet égard. La faculté de la maternité lui donne l’incomparable privilège d’enfanter, par l’éducation, l’homme moral, et la place immédiatement au-dessus de tous les êtres terrestres à ce point de vue. Aussi, rien ne saurait remplacer l’éducation d’une mère chrétienne auprès de ses enfants.
La femme a reçu, effectivement, pour mission, de la part de l’Auteur de l’univers, d’élever des chrétiens, c’est-à-dire des hommes profondément religieux, connaissant les lois du Créateur et fermement voués à leur observation. La femme chrétienne est appelée, en outre, à un autre apostolat : elle est appelée à propager, dans le monde, la doctrine de l’Évangile, soit par l’exemple de ses vertus, soit par la pratique de la charité qui les résume toutes.
Or, en présence de ces faits, nous le demandons : pourquoi faut-il que la femme chrétienne soit soumise à une tutelle perpétuelle pendant sa vie mortelle ? — Et pourquoi, dans cet état anormal des choses, doit-elle être plus responsable que l’homme, dans des conditions données, vis-à-vis de notre législation ? — C’est tout le contraire de ce qui devrait avoir lieu. Il n’y a pas, en effet, de raison pour que la femme chrétienne ne jouisse des mêmes prérogatives que l’homme, principalement dans ce qui regarde les intérêts matériels de la famille et, avec plus d’avantage, dans tout ce qui est relatif aux intérêts moraux des sociétés humaines.
Car la femme a reçu de son Créateur, cette haute mission : « Conserver précieusement allumé le feu de la morale sur l’autel de la patrie. » Porter arbitrairement atteinte à ces nobles prérogatives de la moitié du genre humain, c’est diminuer la responsabilité de la femme ; c’est enfreindre les lois de la nature. Car la femme moralement considérée, dans ses diverses conditions d’épouse, de fille et de mère, a une plus grande responsabilité que l’homme ; ce qui en démontre d’ailleurs la supériorité.
Dans toutes ces conditions, elle n’en demeure pas moins le foyer de la pureté des mœurs domestiques, pureté sur laquelle s’établit la grandeur des nations et sans laquelle les Etats les plus florissants sont condamnés à disparaître.
L’histoire universelle du genre humain nous confirme celte grande vérité. Le culte du feu sacré de la morale, dont des vierges étaient chargées, remonte à la plus haute antiquité. Après la chute de nos premiers parents, ce culte était comme un pressentiment de l’avènement de Marie et de son divin Fils par qui les péchés du monde sont effacés.
Docteur Antoine Piccioni, La supériorité de la femme chrétienne, chapitre 1, p. 11-14, 1879.
Bonjour , puis je utiliser l’image femme poupre pour orner mon arbre généalogique (geneanet.com) non commercial et en y indiquant vos référence
Bonjour, je pense que oui, toutefois j’ai trouvé cette image sur un blog, je ne me souviens plus du nom de l’artiste…