[Fausses canonisations] Pourquoi Mère Teresa n’était pas sainte

Ceux qui ont connu le temps du règne de Jean-Paul II se souviennent bien de la renommée médiatique mondiale de Mère Teresa. Aujourd’hui encore, elle est devenue l’une des plus fameuses icônes de la bienfaisance et de la charité humanistes, à tel point qu’elle est adulée même chez beaucoup de gens qui ne se disent pas chrétiens. C’est la raison pour laquelle la secte Vatican 2 a prétendu pouvoir la déclarer sainte le 4 septembre 2016. Il est vrai que Mère Teresa a certainement été à l’origine d’une certaine œuvre de bienfaisance matérielle. En revanche, Mère Teresa, d’après ses propres actes et déclarations, n’a fait aucune œuvre de vraie charité chrétienne. Pendant toute sa vie de missionnaire, elle n’a pas prêché l’Evangile de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais un faux évangile oeucuméniste et indifférentiste sacrilège, comme nous allons le voir.

Tout d’abord, gardons en tête ces deux passages du Nouveau testament :

1 Corinthiens 13:3 – « Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.

1 Jean 5:11-12 – « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. »

En effet, considérons maintenant les actes et déclarations de Mère Teresa, fondatrice des Missionnaires de la charité. En 1989, elle donna une entrevue au magazine The Times où elle exposa clairement son apostasie de la Foi catholique.

Journaliste : Que pensez-vous de l’hindouisme ?

Mère Teresa : J’aime toutes les religions, mais je suis amoureuse de la mienne. Pas de discussion. C’est ce que nous devons leur prouver. Voyant ce que je fais, ils se rendent compte que je suis amoureuse de Jésus. 

Déclarer qu’on « aime toutes les religions » revient à affirmer que toutes les religions sont dignes d’être louées et donc promues en tant que telles, car elles conduisent toutes à Dieu ou expriment toutes d’une façon ou d’une autre, la volonté de Dieu. Cela est entièrement contraire à l’enseignement de l’Église catholique et des Saintes Écritures :

Il est impossible au Dieu Très-Haut, qui est Lui-même la Vérité, le Meilleur, le plus sage nourricier, et le rétributeur des hommes bons, d’approuver toutes les sectes qui professent des faux enseignements qui se trouvent la plupart du temps inconstants les uns avec les autres et contradictoires entre eux-mêmes, et d’accorder la récompense éternelle à leurs membres…de foi divine, nous professons un seul Dieu, une seule foi, un seul baptême. C’est pourquoi nous professons que, hors de l’Église, il n’y a pas de salut. –  Pape Léon XII, Ubi Primum, n°14, 5 mai 1824.

Que dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. – 1 Corinthiens 10:19-20

Mère Teresa professait un indifférentisme religieux complet. En 1997, elle a déclaré à un reporter de l’AP (cité dans « Mother Teresa Touched Other Faiths, 7 septembre 1997, AP) :

Bien sur, je convertis. Je vous convertis à être un meilleur Hindou ou un meilleur musulman ou un meilleur protestant. Une fois que vous avez trouvé Dieu, c’est à vous de décider comment vous souhaitez l’adorer.

Dans une biographie parue en 2009 ( Anthony Stern, Everything Starts From Prayer, Mother Thérésa ’s Meditations on Spiritual Life for People of all Faiths), on lit la confirmation suivante de Mère Teresa :

Mère Teresa : « J’ai toujours dit que nous devrions aider un hindou à devenir un meilleur hindou, un musulman à devenir un meilleur musulman, un catholique à devenir un meilleur catholique.

Mère Teresa ici en compagnie du gourou hindou Sri Chinmoy. A propos de ce dernier, Mère Teresa a déclaré le 17 Octobre 1995 : « Tout ce que vous faites est pour Dieu. Que c’est beau! Dieu merci. Dieu fait tout pour nous deux. Priez pour moi. » Et une autre fois, le 27 Juin 1997 :’ « Merci pour tout ce que vous êtes pour Dieu, pour tout le magnifique travail que vous avez fait pour la gloire de Dieu et pour le bien des âmes. » Il est intéressant de savoir que les antipapes Paul VI et Jean-Paul II ont eux aussi publiquement approuvé et admiré le gourou Sri Chinmoy. Le 14 Octobre 1987, Jean-Paul II le rencontrant, d’adresse à lui en lui disant : « Dieu vous bénisse, vous et vos divines activités. » Source : Tradition In Action
L’antipape Paul VI qui avait rencontré le Sri Chinmoy quinze ans plus tôt, le 22 Mars 1972, lui avait dit : « L’entretien que nous avons eu fut des plus essentiels. Votre message et le mien est le même. Quand nous quitterons ce monde, vous et moi, nous nous reverrons. »

Aucune des fausses religions ne peut amener au Salut éternel. C’est un grave manque de charité et une autre preuve de l’indifférentisme religieux de Mère Teresa. Toujours dans le même livre :

Les uns L’appellent Ishwar, d’autres Allah, d’autres Dieu. Tous, nous reconnaissons qu’il nous a créés pour ce qu’il y a de plus sublime : aimer et être aimés. Ce qui importe, c’est que nous aimions. Nous ne pouvons pas aimer sans la prière, et ainsi de quelque religion que nous soyons, nous devons prier ensemble

Ces déclarations de Mère Teresa sont totalement hérétiques. Essentiellement, toutes les fausses religions sont conduites par de faux dieux, donc par des démons, ainsi que l’enseignent les Saintes Ecritures et l’Église catholique, comme nous l’avons vu plus haut. Or, Mère Teresa affirme aussi que « quelque soit notre religion, nous devons prier ensemble ». Prier en communion avec des hérétiques et un péché sacrilège devant Dieu et condamné par les Saintes Écritures

Vous aidez les impies, et vous avez rejoint l’amitié avec ceux qui haïssent le Seigneur, et par conséquent, vous avez en effet mérité la colère de l’Éternel. – 2 Chroniques 19-2

Quiconque ne garde et ne persévère pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu. Quiconque persévère dans la doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, ni ne lui dites, Dieu vous bénisse. Car celui qui lui dit : Dieu vous bénisse, communique avec ses mauvaises oeuvres – 2 Jean 1, 9‑10

Je dis que ce qu’on [les idolâtres] sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. – 1 Corinthiens 10-20;21

Si un ecclésiastique ou laïc doit aller dans la synagogue des Juifs, ou les lieux de réunion des hérétiques pour se joindre à la prière avec eux, qu’ils soient destitués et privés de communion [excommuniés]. Si un évêque ou un prêtre ou un diacre doit prier avec des hérétiques, qu’il soit suspendu de la communion »  – 3e Concile de Constantinople, 680‑681

Quiconque ose s’écarter de l’unité de Pierre pourrait comprendre qu’il n’a pas part non plus dans le mystère divin … Celui qui mange l’agneau à l’extérieur de cette maison [au lieu de réunion des hérétiques] est impie». Pape Grégoire XVI, commissum divinitus (n ° 11), 17 mai 1835

Alors, Vénérables Frères, il est clair que ce Siège apostolique n’a jamais permis à ses sujets de prendre part aux assemblées des non‑catholiques. – Pape Pie XI, Mortalium animos, n°9

En tant que fondatrice et mère supérieure des missionnaires de la charité, il est clair que Mère Térésa enseignait et imposait de telles pratiques à ses sœurs. Toujours dans la biographie de 2009 :

Une fois, lorsque Mère Teresa était en charge d’un bouddhiste mourant, un visiteur l’entendit murmurer, “Dites une prière dans votre religion, et moi je dirai ma prière telle que je la connais. Ensemble, on dira cette prière, et ce sera quelque chose de beau pour Dieu.


7 Octobre 1975, Calcutta : Mère Teresa prie en communion avec des hérétiques bouddhistes en pleine cérémonie de vénération du démon Bouddha. Cette cérémonie avait été donné en l’honneur des 25 ans de la fondation des missionnaires de la charité.

Ainsi, Mère Teresa refusait d’apporter le Salut aux âmes dont elle s’occupait uniquement de façon matérialiste. Elle refusait jusqu’à leur mort, de leur donner le baptême ou du moins, elle préférait conforter les mourants dans leur erreurs, en prenant le risque qu’ils tombent en enfer immédiatement après. Cela est une immense cruauté, un égoïsme terrible, un péché d’omission et un acte de négation de la foi condamné par les Saintes Écritures : 

Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. – Luc 12-47

Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C’est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte. Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. – Jacques 4:16-17

Si j’annonce l’Evangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! – 1 Corinthiens 9-16

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. – Hébreux 10:26-27

Le fait que ces pratiques hérétiques et non-charitables étaient en fait la règle chez les « missionnaires de la charité » est confirmé dans une autre biographie de Mère Térésa, Mother Teresa, a Pictorial Biography, de Joanna Hurley, parue en 1997 :

Un ordre catholique, tel que Les Missionnaires de la Charité, est néanmoins œcuménique dans son travail. Les religieuses enterrent le mort, le soignent selon les rites de la religion de chaque individu, et elles assistent aussi bien aux fêtes locales [des autres religions] qu’à celles de l’Église. Ici un groupe de jeunes nonnes aident des enfants à allumer des cierges pour Diwali, le Festival des Lumières en Inde

Diwali, ou fête des lumières, une fête païenne hindoue.

Mère Teresa, de même que Jean-Paul II hier, ont fait l’objet d’une telle idolâtrie parmi les foules, même parmi celles qui ne se disent pas chrétiennes, qu’il est difficile d’exposer ces faits incontestables sans risquer d’être qualifié de menteur ou d’être accusé d’attaquer une sainte personne, qui a nourri et accueilli beaucoup de gens. Et c’est bien la raison pour laquelle des personnalités comme Mère Teresa furent utilisées à profit par la secte novus ordo. Mere Teresa exprimait parfaitement le message mondialiste, humaniste et progressiste que professe tout moderniste.

Pourtant, il ne s’agit pas pour nous de contester ici la réalité des organisations humanitaires mises en place par les Missionnaires de la charité. Ce que nous prouvons ici, c’est que les Saintes Écritures et le Magistère de l’Église condamnent l’indifférentisme religieux et la fausse charité proposée par l’ordre hérétique de Mère Teresa.

Le pape Saint Pie X condamne ainsi la chose :

Pape St. Pie X, Editae saepe ; 26 mai 1910 : « En fait, cependant, les bonnes œuvres simplement naturelles ne sont qu’une contrefaçon de la vertu, car elles ne sont ni permanentes ni suffisantes pour le salut. »

Même beaucoup de gens chez les « conservateurs » adhérant à la secte Vatican 2 tombent dans le piège grossier de l’adoration des idôles de ce monde. Par exemple, le « cardinal » Raymond Burke, qui fut un temps champion des faux traditionalistes en raison de ces positions conservatrices sur l’un ou l’autre sujet, a plusieurs fois loué l’oeuvre de Mère Teresa. Dans une entrevue reprise par le National Catholic Register (4 septembre 2016), le « cardinal » Burke a ainsi déclaré :

Je ne pourrais être plus satisfait que nous en soyons enfin arrivés à ce moment où Mère Teresa sera canonisée, car elle fut pour moi une telle inspiration, depuis mes années de séminaire, jusqu’à la première fois où je la connus.

Burke a également déclaré à propos de Mère Teresa :

Le génie de Mère Teresa est que Christ était si vivant en elle, quand elle faisait face aux plus difficiles situations de pauvreté et de nécessité…elle avait la grâce de savoir que ce qu’elle devait faire, était d’aprocher cela avec les dons qu’elle avait et de respecter chaque individu…de fait, son ordre a immensément grandi et elle a porté ce travail constamment. 

Le modernisme du faux-conservateur Burke apparaît dans toute sa clarté ici. Burke est trompé comme beaucoup d’autres gens par l’apparence du bien, par les apparences du succès terrestre, sans aucune considération de savoir si Mère Teresa prêchait ou pas le Salut par le Baptême de Jésus-Christ, comme l’enseigne la Sainte Eglise catholique. La réalité est que Mère Teresa enseignait et professait malheureusement les mêmes hérésies que les antipapes de la contre-église Vatican 2.

D’ailleurs, au vu des hérésies que nous venons d’exposer clairement, il est donc impossible que Mère Teresa eut été une sainte pour l’Eglise catholique, malgré ses « oeuvres » matérielles. C’est une des centaines de preuves qui démontrent encore que la secte Vatican 2 n’est pas l’Eglise catholique et que les six derniers chefs occupant le Vatican depuis 1958 sont des antipapes. En effet, l’Eglise catholique ne peut pas se tromper dans son Magistère, de même qu’elle ne peut pas se tromper en matière de canonisation de fidèles :

 Quiconque oserait prétendre que le Pape s’est trompé dans telle ou telle canonisation, ou que tel ou tel saint canonisé par le Pape ne doit pas être vénéré par un culte de dulie, celui-là, disons-nous, s’il n’est hérétique, doit être considéré [comme l’admettent même ceux qui enseignent qu’il n’est pas de foi que le Pape soit infaillible dans la canonisation des Saints ou qu’il n’est pas de foi que tel ou tel autre canonisé est un Saint] comme un téméraire qui scandalise toute l’Eglise, outrage les Saints, favorise les hérétiques qui nient l’autorité de l’Eglise dans la canonisation des Saints, sent une odeur d’hérésie en ce qu’il donne aux incrédules occasion de se moquer des fidèles, soutient une proposition erronée et mérite les plus graves censures. – Benoit XIV,De servorum Dei beatificatione et beatorum canonization, Livre I, chapitre 45, n° 28.

Conclusion, considérons ces trois points :

  1. Seule l’Eglise peut déclarer que quelqu’un est Saint, aucune autre entité ne peut le faire.
  2. Quand l’Eglise déclare quelqu’un saint, c’est une décision éminemment infaillible, car l’Eglise propose à tous les fidèles la vénération de tel ou tel martyr de la Foi, elle élève pour tel ou tel saint un jour de fête et le présente sur les autels pour la plus grande gloire de Dieu. Celui qui affirme le contraire est suspect d’hérésie.
  3. Une entité non-catholique telle que la secte Vatican 2 ne peut procéder à aucune canonisation ou autre déclaration d’autorité sur n’importe quel point de la Foi catholique, car elle n’a tout simplement aucune autorité sur celle-ci, étant hors de cette même Foi et Unité catholique. En fait, une « canonisation » telle que celle de Mère Teresa expose clairement la contre-église Vatican 2 comme une secte étrangère à la Foi catholique.

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2 commentaire

  1. […] partie. On y retrouvera les inévitables « cardinaux » conservateurs, comme Raymond Burke le grand résistant et admirateur de l’apostate Mère Teresa ou encore la plupart des représentants des communautés « ecclesia […]

  2. […] faut bien sur savoir que Térèse de Calcutta ne pouvait malheureusement pas être une sainte catholique, en raison des positions hérétiques qu’elle a maintenu et enseigné toute sa vie. François […]

Répondre à [Novus ordo] François : Gaudete et Exsultate ou la conquête tranquille des modernistes | Fide Catholica Annuler la réponse

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