Fatima et les miracles d’Hiroshima et Nagasaki

Le 6 août 1945, en la fête de la Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ, les États-Unis d’Amérique ont lancé la première bombe nucléaire sur la ville d’Hiroshima au Japon, exterminant instantanément des dizaines de milliers de civils, hommes, femmes, vieillards et enfants.

Trois jours plus tard, le 9 août, une autre bombe était lancée sur la ville de Nagasaki, tuant cette fois-ci près de 70 000 personnes innocentes.

Ces événements ont marqué l’histoire du Japon et du monde tout entier et ont fait prendre conscience du danger que représente l’arme nucléaire.

Mais saviez-vous que lors de ces événements, deux miracles extraordinaires se sont déroulés ?

Introduction

Nous sommes alors en 1945. La 2nde guerre mondiale fait encore rage dans le pacifique.

Les États-Unis souhaitent imposer au Japon sa reddition sans condition, ainsi que l’éviction de l’empereur Hirohito et l’adoption d’un régime politique démocratique. Le gouvernement américain souhaite aussi tester la bombe atomique qu’il développe depuis 1945 en grandeur nature et montrer aux autres pays, en particulier à l’URSS, sa supériorité militaire. Le premier essai de la bombe atomique au plutonium a lieu le 16 Juillet 1945 au Nouveau-Mexique. Cette bombe aura le nom de code : Trinity.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement japonais avait fait des offres d’armistice aux États-Unis, par la médiation de l’Union Soviétique.

Le 26 juillet 1945, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine transmettent la déclaration de Potsdam demandant la capitulation sans conditions du Japon et avertissent au passage les japonais que le pays serait dévasté s’ils n’acceptaient pas ces conditions. Le gouvernement japonais rejette les exigences des alliés le 28 juillet, ne souhaitant pas renoncer à l’empereur, ni adopter un régime démocratique. En revanche, il était évident que les japonais étaient prêts à faire la paix.

Mais avant même d’avoir envoyé la déclaration de Potsdam, le président américain Harry Truman avait déjà pris sa décision. Le 21 juillet 1945, soit 5 jours avant la déclaration de Potsdam, il avait déjà autorisé le largage des bombes atomiques sur le Japon. Le 24 juillet, deux jours avant la déclaration, l’ordre est envoyé à l’état-major américain, avec pour instruction de lancer la bombe à partir du 3 août.

La majorité des historiens admettent aujourd’hui que les États-Unis ont commis l’un des plus grands crimes de guerre de l’histoire de l’humanité avec cette attaque incroyablement brutale et dévastatrice.

Avant de découvrir les deux miracles qui ont eu lieu à Hiroshima et Nagasaki en aout 1945, il est important de comprendre que ces deux villes n’ont pas été choisies au hasard.

Tout d’abord, il est sans doute utile de savoir que le président Harry Truman était un franc-maçon du 33e degré, comme on peut le lire sur le site officiel de la Grande Loge de New-York.[1] Gardez bien cette information en tête pour ce qui va suivre.

Dès le mois de mai 1945, le comité des objectifs, réunissant les militaires et les scientifiques américains chargés du développement de la bombe atomique, choisissent les villes cibles. Parmi les villes choisies : Kyoto, Hiroshima, Yokohama, Kokura et Niigata. La ville de Nagasaki fut choisie plus tard, dans des circonstances troubles.

Le choix des cibles

La ville d’Hiroshima a été officiellement choisie parce qu’elle était l’une des principales bases militaires du pays. Quand à Nagasaki, son choix semble s’expliquer à cause de son port, l’un des principaux du pays, ainsi qu’en raison de sa qualité de place forte de l’industrie japonaise.

Cependant, il y a quelque chose d’autre de spécial à propos de ces deux villes, en particulier la ville de Nagasaki.

En effet, Nagasaki avait la particularité d’être le cœur historique du catholicisme au Japon depuis le 16e siècle. Évangélisée par les missionnaires jésuites à partir des années 1580, Nagasaki fut le théâtre de la mise à mort des 36 martyrs crucifiés sur les hauteurs de la ville en 1597. Entre le 17e siècle et la fin du 19e siècle, les catholiques de Nagasaki, qu’on appelait alors les « Kakure Kirishitans » devaient vivre cachés, car le pouvoir impérial avait interdit leur religion. Lorsque le gouvernement Meiji autorisa la pratique du catholicisme en 1873, les catholiques japonais de Nagasaki s’installèrent dans le quartier d’Urakami, où ils firent construire la cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception, qui pouvait alors accueillir jusqu’à 5 000 fidèles.

On estime que la bombe atomique tua près de 70% de la population chrétienne le 9 août 1945, alors que les fidèles se préparaient à fêter l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie.

D’ailleurs, selon le journaliste catholique Victor Gaetan, la bombe atomique de Nagasaki fut précisément lancée sur la cathédrale d’Urakami, en plein cœur du quartier catholique.

Je ne dis pas ici qu’il existait forcément un complot de la part du gouvernement américain avec l’objectif de s’attaquer particulièrement à la communauté catholique japonaise, mais il ne fait aucun doute que ces détails sont troublants.

Mais ce n’est pas la seule chose troublante à propos des bombardements atomiques de ce mois d’août 1945.

Le miracle du noviciat jésuite d’Hiroshima

En effet, le 6 août 1945, à 8H16 heure locale, lors de la fête de la Transfiguration, la première bombe atomique explose sur Hiroshima. Selon l’historien E. Barlett Kerr, la bombe tua instantanément des dizaines de milliers de personnes et détruisit tout sur plusieurs kilomètres.[2]

Pourtant, à environ 4 kilomètres de l’épicentre de l’explosion se trouve le séminaire jésuite de Nagatsuka. De façon miraculeuse, 8 jésuites qui venaient juste de célébrer la messe de la Transfiguration dans le bâtiment survécurent à l’explosion sans souffrir d’aucune blessure ni d’aucune radiation.

L’un de ces jésuites, le père Hubert Schiffer, témoigna à plusieurs reprises de ce qu’il vécut ce jour-là. Il rapporte qu’après avoir entendu l’explosion et après avoir été soulevé de terre « par une force invisible », il se releva après perdu conscience pendant quelques minutes. En regardant par la fenêtre qui donnait sur la ville, il vit que tout avait été détruit. La gare, ainsi que tous les bâtiments environnants avaient été complètement pulvérisés.

Les jésuites d’Hiroshima furent examinés par des médecins américains. Ces derniers leurs affirmaient catégoriquement qu’ils ne vivraient pas longtemps et que leurs corps se dégraderaient rapidement à cause des radiations.

Pourtant, aucun des jésuites ne souffrit d’aucune blessure ni d’aucun cancer et tous moururent de mort naturelle. Le père Schiffer déclara que lui et ses confrères avaient été examinés plus de 200 fois par des médecins au fil des années. Mais ces médecins ne parvenaient pas à comprendre comment ils avaient pu échapper aux radiations mortelles de la bombe nucléaire. Le père Schiffer mourut le 27 mars 1982, 37 ans après la destruction d’Hiroshima.

Le miracle du monastère franciscain de Nagasaki

A Nagasaki, un miracle similaire et encore plus troublant se produisit au monastère franciscain de la ville, construit par le père Maximilien Kolbe 15 ans plus tôt, en 1930, dans le quartier d’Urakami.

Le 9 août 1945 à 10h58 heure locale, la bombe fut larguée sur le district d’Urakami, détruisant instantanément tous les bâtiments dans un rayon de quasiment 4 kilomètres carrés.

Mais, de façon miraculeuse, le monastère franciscain qui se trouvait dans le district d’Urakami, c’est-à-dire à l’épicentre de l’explosion, fut totalement épargné. Ceci est d’autant plus surprenant que ce monastère était construit dans un style japonais traditionnel et aurait donc du être complètement réduit en cendres.

Même la librairie virtuelle Juive[3] confirme ce miracle :

Le monastère fondé par Maximilien Kolbe reste une place forte du catholicisme au Japon. Kolbe décida de construire le monastère sur un côté de la montagne qui, selon les croyances shintoïstes, n’était pas un emplacement adapté pour être en accord avec la nature. Mais lorsque la bombe atomique fut lancée sur Nagasaki, le monastère franciscain fut sauvé de l’explosion parce que la bombe frappa l’autre côté de la montagne, qui fut davantage impactée. Si Maximilien Kolbe avait construit le monastère sur le côté de la montagne qu’on lui avait conseillé, son œuvre ainsi que ses moines auraient été totalement détruits.

Hiroshima, Nagasaki et Fatima

Ces deux histoires miraculeuses semblent avoir un rapport direct avec le message de Fatima. Il est important de savoir que ces prêtres jésuites et ces moines franciscains avaient la particularité de partager une grande dévotion pour Notre Dame de Fatima et avaient l’habitude de réciter le Rosaire avec la prière que Notre Dame confia aux témoins de son apparition en 1917. Ceci est très troublant car cette dévotion n’était pas aussi répandue qu’elle ne l’est aujourd’hui. En effet, ce n’est qu’à partir de la fin des années 1940 que la dévotion à Notre Dame de Fatima va vraiment prendre de l’ampleur dans le monde grâce à l’apostolat de la Blue Army, fondée en 1946 par le père Harold Colgan.

A ce sujet, le père Schiffer, l’un des pères jésuites d’Hiroshima déclara :

Nous croyons que nous avons survécu parce que nous voulions vivre le message de Fatima. Nous avions pour habitude de réciter le rosaire tous les jours dans notre séminaire.

Les miracles d’Hiroshima et de Nagasaki semblent avoir un rapport avec le message de Fatima, et particulier avec les messages de Notre Dame lors de sa troisième et de sa sixième apparition, respectivement le 12 Juillet et le 13 octobre 1917.

En effet, lors de son apparition du 12 juillet, Notre Dame délivra à Lucie, Jacinthe et Francisco, un terrible avertissement pour le monde :

Vous venez de voir l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu désire établir dans le monde, la dévotion à Mon Cœur Immaculé. Si ce que je vous dis est fait, beaucoup d’âmes seront sauvées et il y aura la paix. La guerre va se terminer. Mais si les gens ne cessent d’offenser Dieu, une guerre encore pire éclatera sous le règne de Pie XI. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que ceci est le grand signe que Dieu vous donne pour vous avertir qu’Il est sur le point de punir les crimes de ce monde, au moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et contre le Saint Père.

En parlant de cette grande guerre, est-ce la Très Sainte Vierge voulait nous annoncer la 2nde guerre mondiale, qui a effectivement débuté sous le règne de Pie XI ?

En parlant des persécutions contre l’Église et contre le Saint Père, Notre Dame était-elle en train de faire une prophétie concernant les persécutions communistes et concernant la mort de Pie XII ?

Et en parlant de cette nuit illuminée par une lumière inconnue, faisait-elle référence aux terribles explosions nucléaires sur le Japon qui ont plongé le monde entier dans la stupeur et dans l’effroi à cause de la folie des hommes ?

Le 13 octobre 1917, lors de la sixième et dernière apparition de Notre Dame à Fatima, une foule de près de 70 000 personnes, y compris des sceptiques, des athées et des franc-maçons, fut témoin du miracle du soleil, le plus grand miracle jamais observé par l’homme à notre époque.

Nous lisons dans le Message de Fatima, un résumé du miracle par la Congrégation de Marie Reine Immaculée :

Il avait plu pendant toute l’apparition. À la fin de la conversation entre Notre Dame et Lucie, c’est-à-dire au moment où la Très Sainte Vierge s’éleva et où Lucie s’écria : « Regardez le soleil », les nuages se dissipèrent, révélant le soleil sous la forme d’un immense disque d’argent. Il brillait avec une intensité inédite, mais n’aveuglait toutefois pas.

Ceci dura seulement un instant. Soudain, cet immense disque se mit à « danser ». Le soleil se mit à tourbillonner rapidement, comme un gigantesque cercle de feu. Puis, il s’arrêta momentanément, puis recommença à tourner à toute vitesse. Ses bords devinrent rouges. En tourbillonnant, il lançait des flammes rouges à travers le ciel. Leur lumière se reflétait sur le sol, sur les arbres, sur les buissons, sur les visages et sur les vêtements des gens, lesquels prenaient des tons brillants et changeaient de couleur.

Après avoir produit par trois fois cet étrange phénomène, le globe de feu semblât trembler de toutes part. Puis, il plongea en zig-zag vers la foule, paniquée et terrifiée.

Tout ceci dura environ dix minutes. Finalement, le soleil revint à sa place originale et redevint calme et étincelant, rayonnant d’une façon normale. Le cycle des apparitions s’acheva ainsi. Dans la foule, les gens remarquèrent que leurs vêtements, qui étaient précédemment entièrement trempés par des heures de pluie, avaient soudainement complètement séché.

Le lien entre les miracles de Fatima et ceux d’Hiroshima et de Nagasaki nous semble évident, mais il reste entouré de mystères que la Providence nous défend de connaître pour le moment.

Il est également remarquable que les explosions d’Hiroshima et de Nagasaki aient eu lieu autour de la fête de la Transfiguration et de la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge.

En effet, nous lisons dans l’introït de la messe de la Transfiguration un passage très troublant du 76e Psaume :

« Vos éclairs illuminèrent le monde ; la terre frémit et trembla ».

Ce qui est certain, c’est que ces miracles prouvent une nouvelle fois que l’Église catholique est bien la seule église instituée par Dieu.

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[1] https://nymasons.org/site/harry-s-truman/ 

[2] E. Bartlett Kerr, Flames Over Tokyo : The U.S. Army Air Force’s Incendiary Campaign Against Japan 1944-1945, New York, Donald I. Fine Inc, 1991

[3] https://www.jewishvirtuallibrary.org/maximilian-kolbe 

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