« Considérez sérieusement le fait que, untel ne fut pas dans la paix et dans l’unité de l’Église ne peut avoir le Seigneur. Bien que commis aux flammes et aux feux, ils brûlent, ou bien, jetés aux bêtes féroces, ils damnent leurs vies, il n’y aura pas pour eux cette couronne de la foi, mais les châtiments de la mécréance. Si un tel vient à être tué, il ne pourra être couronné. Si, tué hors de l’Église, il ne pourra prétendre aux rétributions de cette même Église. »
Pape Saint Pélage II, 578 – 590, Denzinger 246-247.
Commentaire : le pape Pélage II fut un farouche gardien de l’orthodoxie. Il ordonna lui-même Saint Grégoire le grand, qui était alors moine depuis sept ans. En 578, l’année suivante, Pélage fit de Grégoire l’un des sept diacres papaux, puis en fit le nonce papal attaché à la cour de Byzance jusqu’en 585. De retour à Rome, Grégoire devint abbé de Saint André, sa propre maison qu’il avait donnée et transformée en monastère en 574, se faisant lui-même moine, alors qu’il était préfet jusque là. Il est à noter que le pape Pelage II avait fait de même avec sa propre maison, la transformant en lieu de refuge pour les pauvres et les infirmes. Grégoire devint le successeur logique de Pelage, quand se dernier mourrut de l’épidemie de peste qui frappa Rome en 589. Saint Grégoire le grand succéda à Pélage II le 3 septembre 590.