Si jamais, par un juste châtiment de notre tiédeur, Dieu permettait que cette philosophie prévalût, que la foi de Jésus-Christ fût exilée, le flambeau de la foi presque éteint, alors vous verriez les ténèbres du paganisme couvrir de nouveau la terre, ces temples détruits ou changés en temples d’idoles, le vice régner à découvert, le sang des fidèles couler de nouveau et ensanglanter les autels. Priez, mes frères, je le répète, veillez sur vous mêmes, craignez, instruisez-vous de notre religion !
Père de Clorivière, S.J., cité dans René Bazin,Pierre Joseph PICOT de CLORIVIERE, contemporain et juge de la Révolution 1735-1820, éditions Jean de Gigord, Paris, 1926.