Affichage : 101 - 110 sur 111 RÉSULTATS

1er Novembre – Fête de Tous les Saints

Par la foi ils ont vaincu les royaumes, ont accompli la justice, obtenu l’effet des promesses. — S. Paul aux Hébreux.

Le pape Boniface IV changea le Panthéon, bâti en l’honneur de tous les faux dieux, en une église qu’il dédia à la sainte Vierge et à tous les martyrs. Ce fut la dédicace de ce temple qui donna occasion à la fête de ce jour. Célébrée d’abord en l’honneur des martyrs, elle fut consacrée par Grégoire IV à honorer tous les saints. L’institution de cette fête remonte à la première partie du neuvième siècle.

https://www.youtube.com/watch?v=E01R–s9w6U

La vie des saints a été pleine de misères : ils ont été persécutés et tourmentés par les ennemis de Jésus-Christ ; Dieu leur a envoyé des afflictions pour les éprouver et les purifier ; eux-mêmes enfin se sont refusé les plaisirs les plus innocents et ont exercé sur leurs corps de très grandes austérités. Voulez-vous aller où ils sont ? Voilà le chemin, suivez leurs traces ; ces grands hommes avaient un corps comme le nôtre, mais ils avaient plus de courage que nous. « Ils n’ont pas été d’une nature supérieure à la nôtre, mais d’une plus grande vigilance ; ils n’ont pas été exempts de péchés, mais ils ont fait pénitence. » S. Ambroise.

"Dame âgée visitant un cimetière  à la Toussaint en Tchéquie", Jacob Schikaneder, 1888.
« Dame âgée visitant un cimetière à la Toussaint en Tchéquie », Jacob Schikaneder, 1888.

Ces saints, malgré leurs épreuves, ont toujours été joyeux et contents en cette vie, parce que les consolations que Dieu versait dans leurs âmes, leur ôtaient tout sentiment des douleurs du corps. Regardez-les sur les échafauds et dans les solitudes ; ici ils versent des larmes de consolation, là ils sont pleins de joie au milieu des tortures. Dieu est si libéral qu’il ne veut pas attendre l’autre vie pour les récompenser, il le fait même en ce monde.

Aux Phillipines, la fête de tous les Saints est extrêmement suivie. Les cimetières se couvrent de chandelles, les communautés viennent prier pour les morts dans les cimetières et les tombes sont fleuries, restaurées ou repeintes.
Aux Phillipines, la fête de tous les Saints est extrêmement suivie. Les cimetières se couvrent de chandelles, les communautés viennent prier pour les morts dans les cimetières et les tombes sont fleuries, restaurées ou repeintes.

S’ils ont été consolés en cette vie, qui était le lieu de leur exil, de leurs combats et de leurs souffrances, de quelle joie ne sont-ils pas comblés dans le ciel, leur patrie et le lieu de leur triomphe ? Là ils possèdent tous les biens que leur cœur peut désirer, puisqu’ils possèdent Dieu. Ils ne sont affligés d’aucune des incommodités que nous ressentons en cette vie. Écoutez ce qu’ils vous disent : Ne pensez pas trouver un chemin plus aisé pour arriver au ciel que celui que nous avons parcouru à la suite de Jésus-Christ. « Ne cherchez pas ici-bas ce qu’aucun des saints n’y a obtenu, ce que le Christ lui-même n’y a pas rencontré. » S. Eusèbe.

Dieu tout-puissant et éternel, qui nous accordez d’honorer dans une même solennité les mérites de tous vos saints, faites qu’assistés de si nombreux intercesseurs, nous obtenions de plus en plus, selon nos désirs, la multitude de vos grâces. Par N.-S. J.-C.

Extrait de la vie des Saints suivie d’une méditation pour chaque jour de l’année du Père Grossez S.J., tome II, pages 237-238.

Saint Augustin : le voile de la femme catholique

Je ne veux pas pourtant que vous vous hâtiez d’interdire les parures d’or et les riches vêtements, sauf à l’égard de ceux qui, n’étant pas mariés et ne désirant pas se marier, ne doivent songer qu’à plaire à Dieu. Quant aux autres, ils pensent à ce qui est de ce monde; les maris cherchent à plaire à leurs femmes et les femmes à leurs maris. Il ne convient pas pourtant que les femmes, même celles qui sont mariées, laissent voir leurs cheveux : l’Apôtre veut qu’elles soient voilées. Pour ce qui est de l’emploi du fard afin de se donner plus d’éclat ou de blancheur, c’est une misérable falsification : je suis bien sûr que les maris eux-mêmes ne voudraient pas être ainsi trompés; or, c’est seulement pour leurs maris qu’il est permis aux femmes de se parer : c’est une simple tolérance et non point un ordre. Car la vraie parure, surtout des chrétiens et des chrétiennes, ce n’est point le charme menteur du fard, ni l’éclat de l’or, ni la richesse des étoffes, ce sont les bonnes moeurs.

Saint Augustin, Lettre CCXLV, « Lettre à mon ami Possidius ».

1adb6cacbcb3f434e2bd3c417fbe3742--reading-books-catholic