Que nous enseigne le second article : Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur ?
Le second article du Credo nous enseigne que le Fils de Dieu est la seconde Personne de la très sainte Trinité ; qu’il est Dieu éternel, tout-puissant, Créateur et Seigneur, comme le Père ; qu’il s’est fait homme pour nous sauver et que le Fils de Dieu fait homme s’appelle Jésus-Christ.
Pourquoi la seconde Personne s’appelle-t-elle le Fils ?
La seconde Personne s’appelle le Fils, parce que de toute éternité elle est engendrée du Père par voie d’intelligence : c’est pour cela qu’on l’appelle aussi le Verbe éternel du Père.
Nous sommes, nous aussi, fils de Dieu : pourquoi donc appelons-nous Jésus-Christ Fils unique de Dieu le Père ?
Nous appelons Jésus-Christ Fils unique de Dieu le Père, parce que lui seul est Fils de Dieu par nature, tandis que nous le sommes par création et par adoption.
Pourquoi appelons-nous Jésus-Christ notre Seigneur ?
Nous appelons Jésus-Christ notre Seigneur, parce que non seulement en tant que Dieu il nous a créés, de concert avec le Père et le Saint-Esprit, mais encore il nous a rachetés en tant que Dieu et homme.
Pourquoi le Fils de Dieu fait homme est-il appelé Jésus ?
Le Fils de Dieu fait homme est appelé Jésus, ce qui veut dire Sauveur, parce qu’il nous a sauvés de la mort éternelle méritée par nos péchés.
Qui a donné le nom de Jésus au Fils de Dieu fait homme ?
C’est le Père éternel lui-même qui a donné au Fils de Dieu fait homme le nom de Jésus par l’intermédiaire de l’archange Gabriel, lorsque celui-ci annonça à la Vierge le mystère de l’Incarnation.
Pourquoi le Fils de Dieu fait homme est-il aussi appelé Christ ?
Le Fils de Dieu fait homme est aussi appelé Christ, ce qui veut dire oint et sacré, parce qu’autrefois on consacrait par l’onction les rois, les prêtres et les prophètes, et que Jésus est le roi des rois, le souverain prêtre et le premier des prophètes.
Jésus-Christ fut-il oint et sacré d’une onction corporelle ?
L’onction de Jésus-Christ ne fut pas corporelle comme celle des anciens rois, prêtres et prophètes, mais toute spirituelle et divine, la plénitude de la divinité habitant en lui substantiellement.
Les hommes eurent-ils quelque connaissance de Jésus-Christ avant sa venue ?
Oui, les hommes eurent connaissance de Jésus-Christ avant sa venue, par la promesse du Messie que Dieu fit à nos premiers parents Adam et Eve, et qu’il renouvela aux saints Patriarches, et par les prophéties et les nombreuses figures qui le désignaient.
Comment savons-nous que Jésus-Christ est vraiment le Messie et le Rédempteur promis ?
Nous savons que Jésus-Christ est vraiment le Messie et le Rédempteur promis, parce qu’en Lui s’est accompli tout ce qu’annonçaient les prophètes et tout ce que représentaient les figures de l’Ancien Testament.
Qu’annonçaient les prophéties au sujet du Rédempteur ?
Au sujet du Rédempteur les prophéties annonçaient la tribu et la famille d’où il devait sortir ; le lieu et le temps de sa naissance ; ses miracles et les plus petites circonstances de sa passion et de sa mort ; sa résurrection et son ascension au ciel ; son royaume spirituel, universel et perpétuel, qui est la sainte Eglise catholique.
Quelles sont les principales figures du Rédempteur dans l’Ancien Testament ?
Les principales figures du Rédempteur dans l’Ancien Testament sont l’innocent Abel, le grand prêtre Melchisédech, le sacrifice d’Isaac, Joseph vendu par ses frères, le prophète Jonas, l’agneau pascal et le serpent d’airain élevé par Moïse dans le désert.
Comment savons-nous que Jésus-Christ est vraiment Dieu ?
Nous savons que Jésus-Christ est vraiment Dieu :
1 par le témoignage du Père disant : » Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toutes mes complaisances : écoutez-le ; »
2 par l’attestation de Jésus-Christ lui-même confirmée par les plus étonnants miracles ;
3 par l’enseignement des Apôtres ;
4 par la tradition constante de l’Eglise catholique.
Quels sont les principaux miracles opérés par Jésus-Christ ?
Les principaux miracles opérés par Jésus-Christ sont, outre sa propre résurrection, la santé rendue aux malades, la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, la vie aux morts.