En septembre 2018, le très médiatisé polémiste Eric Zemmour a publié son livre « Destin français ». Comme pour ses précédents ouvrages, l’immense exposition médiatique de l’auteur lui a assuré des ventes phénoménales. Dès la sortie du livre, nous avons été nombreux parmi les catholiques a y relever plusieurs passages fort intrigants. En particulier, ces chapitres où Eric Zemmour cherche à opérer une analogie, ou plutôt à introduire une confusion fort indigeste entre la monarchie catholique française, l’état moderne « d’Israël » et l’ancien royaume d’Israël, le vrai, celui de la Sainte Ecriture. La première imposture qu’il nous faut nous empresser de dénoncer, c’est que l’état « d’Israël » moderne, parfois aussi appelé « état sioniste », n’a rien à voir avec l’ancien royaume d’Israël, et ceci pour plusieurs raisons que seuls les catholiques peuvent comprendre et expliquer :
- Le judaïsme talmudique, sur lequel se fonde principalement l’idéologie sioniste juive, n’est pas la religion de l’Ancien Testament, mais une contrefaçon hérétique et impie de la Loi mosaïque. Le judaïsme talmudique est principalement la continuité des croyances hérétiques des pharisiens qui ont renié le Messie Jésus Christ. Le Magistère enseigne explicitement que le judaïsme talmudique a rejeté à la fois le Messie, la Loi et les prophètes.
- La seule religion héritière et continuatrice de la Loi mosaïque est la religion catholique. La Révélation mosaïque de l’Ancien Testament, par ses rites aussi bien que par ses prophéties, n’avait pour seul objet que de préparer l’avènement du Messie Jésus Christ. Toute la Loi et toutes les prophéties se sont accomplies en Lui. Les promesses de domination mondiale prophétisées chez Esaïe ou Jérémie se sont réalisées : l’Eglise, par Jésus Christ et par Son Vicaire, règne effectivement de plein droit sur toutes les âmes et toutes les nations.
- Il n’existe donc qu’un seul vrai Israël : c’est l’Eglise catholique. Ceci est un enseignement dogmatique certain, incessamment répété par le Nouveau Testament, par les Pères et par le Magistère.
- L’état « d’Israël » moderne n’est donc qu’une contrefaçon abominable, fondée sur une fausse religion, gouvernée par des infidèles. Tant que les juifs ne se convertissent pas à la vraie religion, l’état « d’Israël » moderne n’a aucun droit sur la terre sainte et ne peut en aucune manière se revendiquer d’un quelconque héritage vis-à-vis de l’ancien royaume davidique. Le judaïsme talmudique rejette totalement la révélation de l’Ancien Testament et en a falsifié le message par une interprétation condamnée par Jésus Christ Lui-même. Le sionisme n’est donc que la forme politique ultime de l’ethnocentrisme et de l’anthropolâtrie essentiellement contenue dans le judaïsme talmudique et kabbalistique.
Ces rappels sont nécessaires, car beaucoup de non catholiques, ou de catholiques mal éduqués, tombent aisément dans les confusions d’Eric Zemmour, lorsque celui-ci tente d’amalgamer monarchie catholique française, état sioniste moderne et ancien royaume davidique. Les uns tombent dans l’erreur antijuive obsessionnelle et voltairienne de type « néomarcionite ». Les autres, libéraux, judéolatres et néoconservateurs de toutes sortes, tombent dans l’erreur contraire, et gobent les paroles d’Eric Zemmour comme parole d’Evangile, sans parvenir à comprendre des subtilités conceptuelles que leur manque d’éducation ne leur permet pas d’identifier. Nous allons maintenant commenter quelques extraits du livre d’Eric Zemmour, en particulier du chapitre « Saint Louis, Le roi Juif », afin de mettre les choses au clair et d’apporter enfin une analyse radicalement catholique à ces passages.
Ces rappels sont nécessaires, mais le sont-ils pour Eric Zemmour ? En effet, le chapitre, « Saint Louis, le Roi Juif » commence par un expéditif résumé de la controverse talmudique sous le règne de Saint Louis IX. Les détails fournis par Zemmour dans tout le début de ce chapitre prouvent qu’il n’ignore rien de l’opposition essentielle entre la foi catholique et la fausse religion talmudique, mais nous allons voir qu’il tente aussi de relativiser et de minimiser la nature même de cette opposition. Selon lui, Nicolas Donin, le fameux juif converti qui dénonça publiquement le Talmud et prit part à la controverse contre le rabbin Yehiel, se borne simplement à critiquer « le poids excessif qu’ont pris les rabbins dans la vie juive ou les critiques et sarcasmes contre Jésus et Marie…les invectives contre les « gentils ». Ce que Zemmour présente comme de simples « critiques et sarcasmes », sont en réalité des blasphèmes abominables contre Notre Seigneur Jésus Christ et la Très Sainte Vierge Marie, et ils seront condamnés comme tels par le pape Innocent IV. Pour rédiger certains passages de ce chapitre, il semble aussi que Zemmour soit allé puiser dans toute la glose providentialiste moderne. On le voit d’entrée, il y a plus d’une confusion dans la conception zemmourienne de l’histoire de France. Voyons cela par un premier extrait.
Comme la fidélité des rois d’Israël à leur Dieu a fait la gloire du peuple élu, la christianisation sans tache des rois de France assure le destin glorieux de leur nation. A la fin des temps, le roi de France rentrera en Terre promise et sonnera le temps de la paix universelle. La France fait sien le destin messianique d’Israël. Elle se l’approprie.
Commentaire : Il est tout à fait exact que la monarchie française médiévale, du moins avant le règne des valois, se soit inspirée du modèle des rois de l’ancien Israël. En fait, la plupart des rois catholiques, depuis Saint Elesbaan dans l’Ethiopie du 5e siècle, jusqu’à nos rois francs, en passant par les empereurs d’Orient et d’Occident, en ont fait de même, tout simplement parce que les pieux rois de l’Ancien Testament sont pour nous de grandioses modèles à la fois spirituels et temporels. Nous développerons ce point assez largement dans les prochains commentaires. En revanche, Zemmour, sans souci pour une quelconque pertinence historique, encore moins théologique, mélange tout ceci avec les fables excessivement amplifiées de certains providentialistes du siècle dernier. Il est certes exact que la France, de par sa fondation si particulière et de l’aveu même des papes, est essentiellement, substantiellement et intrinséquement catholique. C’est pourquoi toute déviation des français à l’encontre de cette destinée et de cette mission cause à la France ruine et décadence. Tout ceci s’est vérifié depuis 1789 et même un peu avant cette date.
Tout en s’inspirant du farouche nationalisme du peuple d’Israël, la monarchie française porte fièrement le drapeau d’une religion catholique qui se veut universelle. Cette contradiction aurait pu être fatale et empêcher l’émergence du sentiment national français. Les paysans français qui se rebelleront contre l’occupant anglais pendant le traité de Troyes auront peur de retrouver au paradis les soldats anglais qu’ils trucidaient. Mais la grandeur de la monarchie française est de concilier l’inconciliable, de tenir les deux bouts de l’échelle, de corriger la tentation de l’enfermement nationaliste juif par l’ouverture au monde du catholicisme, de contenir le potentiel dissolvant du pacifisme du Christ par l’égoïsme sacré du nationalisme juif.
Commentaire : Ce qu’il y a parfois de dommage, dans l’écriture de Zemmour, c’est cette tendance à une certaine indigence narrative, au propos réduit au minimum, comme pour s’adapter à l’intelligence limitée d’un lectorat dissipé. Cette histoire à la va-vite permet de passer quelques audacieux propos en quelques phrases. « Cette contradiction aurait pu être fatale et empêcher l’émergence du sentiment national français » : Eric Zemmour semble croire que les catholiques, en 2000 ans de civilisation, n’ont jamais pu dégager quelque principe de droit positif, à partir du droit divin et naturel. Zemmour ne devrait pas ignorer qu’il n’y a là aucune contradiction dans le principe de subsidiarité selon l’ordre catholique. D’ailleurs, ce n’est pas la seule France, mais c’est toute la Chrétienté, qui est la continuité de l’empire temporel de l’Ancien Israël. « …De contenir le potentiel dissolvant du pacifisme du Christ par l’égoïsme sacré du nationalisme juif ». Voici là un vocabulaire quelque peu insidieux : Zemmour affirme que « le pacifisme du Christ » serait un « potentiel dissolvant », qu’il s’agirait de contenir par « l’égoïsme sacré du nationalisme juif ». Nous le savons : il n’y a que les impies pour croire que l’Evangile ne serait qu’une béate ode au pacifisme. Sous-entendre en plus que l’enseignement du Christ serait un « potentiel dissolvant » des souverainetés et des identités nationales est un abus intolérable, qui saura sans doute plaire à la frange la plus libérale et paganisante du lectorat zemmourien. Nous n’en accuserons toutefois pas Zemmour, qui connait trop bien l’histoire pour cela.
La royauté française est juive « spirituellement », comme le note Colette Beaune dans son ouvrage fécond sur la Naissance de la nation France. Mais plus on admire les Juifs de la Bible, plus on persécute les Juifs réels, selon un modèle que nous connaissons aujourd’hui grâce à René Girard et sa fameuse analyse sur le désir mimétique. Nous voulons être ce que nous admirons, mais nous le détestons d’être ce qu’il est, car nous souhaitons le remplacer. C’est tout le sens de la disputation provoquée par Saint Louis et des condamnations et persécutions qui s’ensuivent. Voltaire ironisera sur ces juifs brulés au son des cantiques juifs. Les juifs avaient exterminé Amalek sur ordre divin ; les juifs prenaient la place maudite d’Amalek dans la liturgie du nouvel Israël chrétien.
Commentaire : L’autre aspect dommageable de l’écriture d’Eric Zemmour, c’est cette dialectique insidieusement redondante. « Mais plus on admire les Juifs de la Bible, plus on persécute les Juifs réels » : Voici toute l’imposture et voici la correction : les Juifs de la Bible sont les hébreux, les israélites, les Judéens. Ce sont véritablement nos ancêtres en religion, car tous les fidèles de l’Ancien Testament ont cru et espéré en Jésus Christ. Les « Juifs réels » dont parle Zemmour sont les Juifs talmudiques. Ils ne sont pas les héritiers de l’Alliance, ils ne sont plus les héritiers d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car en rejetant le Christ, ils ont rejeté la Loi mosaïque accomplie. Ils n’ont plus rien à voir avec les vrais Judéens de l’Ancien Testament. Zemmour contredit ici explicitement la parole du Seigneur dans Apocalypse 2 ; 9 : « Je connais ta tribulation et ta pauvreté, – mais tu es riche, – et les Insultes de ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais bien une synagogue de Satan ». Les Juifs talmudiques, apostats revenus à une forme misérable de paganisme, ont rejoint les hordes Amalécites modernes et leurs abominables enseignements talmudiques ont provoqué à leur encontre de justes réactions catholiques. Les initiateurs de l’hérésie talmudique, les pharisiens, n’ont-ils pas admis avoir mis à mort le Messie et n’ont-ils pas crânement clamé, devant Pilate « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants », comme on le lit en Matthieu 27 ; 25 ? En vérité, l’entêtement des Juifs talmudiques à travers l’histoire est la cause directe de la juste rétribution du glaive chrétien qui tomba périodiquement sur eux. Cela, bien sûr, ne doit assurément pas être confondu avec les pogroms populaires et anarchiques qui ont, par le passé, parfois illégitimement attaqué des juifs, sans distinction. « Nous voulons être ce que nous admirons, mais nous le détestons d’être ce qu’il est, car nous souhaitons le remplacer » : Zemmour trouve chez le moderniste Girard, un bien misérable argument psychopathique, pour affirmer que ces persécutions ne seraient dues qu’à un « désir mimétique ». Zemmour retombe ici dans les turpitudes de son environnement ou plutôt, dans ses turpitudes de juif original, bonapartiste, sceptique et, hélas, spirituellement indifférentiste. Il oublie un peu vite le monopole des Juifs dans le trafic d’esclaves européens dans la France du haut Moyen-Âge. Il oublie sans doute que les rois de France agissaient effectivement selon le modèle des saints rois de l’Ancien Testament : il n’était donc pas tolérable pour eux de laisser prospérer les blasphèmes du Talmud impunément dans la société. Non, les catholiques n’admirent pas les juifs talmudiques, ils admirent les vrais Judéens de l’Ancien Testament. Non, les catholiques ne détestent pas les Juifs talmudiques, mais ils détestent leurs doctrines, et contrairement à l’enseignement barbare du Talmud, les catholiques ont constamment travaillé avec amour et patience à la conversion du moindre juif, tout en les protégeant des injustices et des fureurs populaires. Les catholiques ne souhaitent pas remplacer l’ancien Israël : l’Eglise et la chrétienté sont, tout simplement, le Nouvel Israël accompli selon les prophéties de l’Ancien Testament.
Georges Clémenceau n’a nulle tendresse pour la foi catholique…Mais Clémenceau connait ses classiques. Alors que le pays est engagé depuis 1914 dans la plus terrible guerre de son histoire, confinant à une sorte d’ordalie, il n’hésite pas à sonner la mobilisation générale, rassemblant derrière son oriflamme belliqueuse la France des croisades et la France de la Révolution. La France qui délivre le tombeau du Christ et la France qui libère les peuples de leurs tyrans. La France qui combat pour Dieu et celle qui combat pour le droit. La France qui apporte la révélation, la bonne parole. La France qui convertit. La France qui répand les Saintes Ecritures et celle qui répand le Code civil. La France qui repousse les hérétiques musulmans hier et les Barbares teutons aujourd’hui. La France catholique et la France républicaine unies dans un même combat pour la grandeur éternelle d’une France messianique et civilisatrice. Ces Frances sont en vérité une seule et même France, celle qui s’était parée avec Saint Louis des atours du peuple élu.
Commentaire : Ce paragraphe résume à lui seul toute la conception de l’histoire de France selon Eric Zemmour. C’est presque d’un ton extérieur et détaché qu’il peut à loisir mettre sur le même plan l’établissement catholique français et l’entreprise de destruction totale que fut la révolution française et tous les régimes qui s’en sont inspirés par la suite. Non, contrairement à ce qu’affirme Eric Zemmour, ces Frances ne sont pas une seule et même France. Il suffit d’ailleurs de comparer les fruits glorieux de la France catholique et les fruits, visibles actuellement, de la France de la Révolution, pour s’en convaincre. En bref, ce paragraphe résume la constante imposture de l’idéalisme zemmourien, mais il faut dire, à sa décharge, que sa vision des choses n’est qu’une adaptation des erreurs et des aberrations idéologiques les plus communément répandues dans les mouvances patriotes héritières de tout ce qu’il y a de plus mauvais dans le maurrassisme et le gaullisme. Comme eux, Zemmour fait de la nation le marqueur ultime du temps et de l’histoire, comme si la nation seule était le facteur de transcendance et de réconciliation du corps social. Sur ce point, sionistes et antisionistes de droite se complètent souvent, entretenant une même divinisation du fait national et historique.
Cette histoire française ne s’est pas arrêtée avec les Rois Très Chrétiens. La Révolution française éclate en 1789 au cri de « Vive la nation ! » La nation des patriotes contre les aristocrates, les rois, les tyrans. Toute l’Europe imite peu à peu le modèle français : les nations italienne, allemande, polonaise, hongroise, irlandaise, etc. naissent dans la douleur et l’exaltation, dans l’amour ou la haine de leur modèle français. Le sionisme est un des derniers mouvements de nationalités du 19e siècle, inspiré par la « grande nation ».
Commentaire : Si Eric Zemmour était catholique, s’il était revenu dans le Verus Israël, s’il lisait spirituellement la Sainte Ecriture avec les yeux et le cœur d’un chrétien, et non d’un incroyant, si singulier soit-il, il comprendrait que, contrairement à ce qu’il affirme, l’histoire française originelle, essentielle, c’est-à-dire son histoire chrétienne, a précisément connu une rupture radicale en 1789, avec l’avènement des régimes mécréants, impies, anticatholiques et génocidaires, qui vont se succéder jusqu’à ce jour. Zemmour est dans la droite ligne du nationalisme naturaliste du 20e siècle et il s’en fait l’efficace vulgarisateur, ressassant la gloriole révolutionnaire qui contamina toute l’Europe et acheva de ruiner la Chrétienté. Là où il y a rupture, Zemmour voit une continuité, au prétexte de la continuité du fait national, au prétexte de la marche de l’histoire, au prétexte de la vaine et passagère gloire politique. Voici une malheureuse confusion des mémoires et une fâcheuse tendance au mythologisme, ce qui est ennuyeux pour un penseur souvent présenté comme réaliste. Il se garde bien de dire que cette nouvelle « civilisation » occidentale, fondée par la Révolution, porte en elle tous les germes d’une terrible contamination des âmes et des corps, épidémie dont Zemmour déplore aujourd’hui les effets. Enfin, il parvient à placer le mouvement sioniste à la suite ou plutôt au sommet de ce vaste mouvement nationalitaire et révolutionnaire du 19e siècle. Sur ce point, cet aveu est le bienvenu et nous allons compléter, dans les prochains commentaires, toutes les omissions pratiques de Zemmour sur la nature réelle du mouvement sioniste.
Israël a été pendant des siècles le modèle de la France. La France devient à son tour le modèle d’Israël. Mais leurs temporalités se désaccordent. Israël est aujourd’hui la nation que la France s’interdit d’être. La nation farouche, sûre d’elle-même et dominatrice, pour qui la guerre est la continuation naturelle de la politique, pour qui la gloire des armes est une forme suprême d’art. Tsahal renoue avec l’enthousiasme des soldats de l’an II et l’audace de ses jeunes officiers rappelle celle des généraux des armées du Rhin et d’Italie.
Commentaire : Zemmour affirme « Israël a été pendant des siècles le modèle de la France ». Soyons plus précis : le royaume de Juda, celui de l’Ancien Testament, et notamment ses saints rois, sont en effet des modèles éternels pour tout gouvernement temporel catholique. Cette distinction est importante, puisque Zemmour fait l’erreur d’amalgamer l’ancien Israël avec le faux Israël moderne, comme le font tous les juifs et les antijuifs non-catholiques. « La France devient à son tour le modèle d’Israël » : Nouvelle confusion. De quelle France parle-t-il ici ? Ce n’est surement pas de la France catholique que l’état sioniste moderne a pu s’inspirer, mais plutôt, et nécessairement, de la France anticatholique, celle des Lumières, de la révolution de 1789, du bonapartisme et de la 3e République. Et encore, cette filiation est assez douteuse. Zemmour se permet tranquillement des amalgames que son lectorat, généralement ignare, ne relèvera pas. Les réalise-t-il lui-même ? « Israël est aujourd’hui la nation que la France s’interdit d’être » : C’est exact, à condition de s’inspirer de l’ancien Israël, le vrai, et non pas de la lamentable contrefaçon sioniste moderne. Or, si la France doit s’inspirer à nouveau de l’Ancien Israël, ce que nous souhaitons de tout notre cœur, cela signifierait pour nous catholiques, de former un puissant état catholique, où la loi divine serait restaurée en force dans le droit positif. Il n’est pas certain que cela soit en phase avec le laïcisme libéral-conservateur souvent revendiqué par Eric Zemmour et d’autres voix de droite autorisées dans le PAF. La France catholique, qui s’inspirait légitimement des rois de l’Ancien Israël, était la France de Saint Louis, celle qui brûlait les talmuds en place publique, sur ordre du pape Innocent IV. « La nation farouche, sûre d’elle-même et dominatrice, pour qui la guerre est la continuation naturelle de la politique, pour qui la gloire des armes est une forme suprême d’art ». En ne faisant aucune distinction entre le vrai ancien Israël et l’état sioniste, Zemmour fait ici d’audacieux aveux et admet implicitement son admiration pour l’état « d’Israël » moderne. Il démontre surtout son ignorance crasse de la vraie religion ou plutôt, il exprime sa vision naturaliste du fait religieux. L’Ancien Israël était une préfiguration à la fois spirituelle et temporelle de l’Eglise et de la chrétienté. Ses guerres n’avaient pas d’autre objet que de défendre la terre sainte et la religion. Nos ancêtres en religion (qui ne sont PAS les ancêtres spirituels des juifs talmudiques) que furent Josué, Saint Elie, Jéhu, David, Saint Asa, Josaphat, les Maccabées et bien d’autres, ne se battaient pas « pour la gloire des armes », mais pour la gloire de Dieu. Toute leur action politique était fonction de la Loi divine. Le judaïsme talmudique, ainsi que le nationalisme juif moderne, ont reversé cet ordonnancement, pour faire de leur fausse compréhension de la loi divine, la fonction de leurs folies. « Tsahal renoue avec l’enthousiasme des soldats de l’an II ». Quel plus clair aveu que celui-ci ? Dans cette seule phrase, Zemmour exprime sa conviction politique profonde. L’an II de la République correspond aux années 1793-1794. Ce sont les pires années de la Révolution française, celles de la Convention et de la Terreur : déclaration du culte de la raison et de l’être suprême, exécution de la reine, débuts du génocide vendéen et de la répression des armées catholiques, loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, etc. Zemmour loue donc les soldats de l’an II, c’est-à-dire ces hordes qui mirent la France catholique à feu et à sang, et il compare leur enthousiasme avec celui des soldats de TsaHal. Voici qui en dit long, mais qui est somme toute, assez factuel. Mais en bon patriote, peut-être voulait-il surtout exalter les soldats qui prient part aux combats contre les armées anglo-hollandaises, celles des armées du Rhin et celles d’Italie ? Cela ne change pas grand-chose, car ce roman national révolutionnaire et républicain est une sinistre imposture. C’est l’un de ces mythes fondateurs qui ont trop longtemps contribué à affaiblir l’âme et l’esprit des français et des européens. C’est précisément à cause de la révolution que les britanniques purent impunément attaquer le pays déstabilisé par le complot maçonnique. Ces soldats de l’an II n’avaient rien de héros. Poursuivons notre commentaire avec le paragraphe suivant.
Les deux nations sont condamnées sous peine de mort à retrouver leur intimité ancestrale. Sans l’universalisme chrétien, Israël s’enferme dans un nationalisme ethnique et ségrégationniste qui trouve sa légitimité rationnelle dans le déséquilibre démographique. Sans le nationalisme juif, la France s’abîme dans la sortie de l’Histoire d’une nation millénaire dépossédée de son État, de son passé, de ses racines, de son territoire même, au nom de la religion abstraite et aveugle des droits de l’homme.
Commentaire : Zemmour affirme : « Les deux nations sont condamnées sous peine de mort à retrouver leur intimité ancestrale ». Cette phrase a du vrai. En effet, si la France veut survivre, elle doit retourner à la foi de ceux qui ont fondé ce pays, c’est-à-dire les francs et les gallo-romains catholiques. Mais il ne s’agit pas d’un médiocre « retour à l’intimité ethnique d’antan » ; mais avant tout d’un retour en force à l’intimité avec Dieu, avec la religion. Il n’y aura en effet aucun salut pour la France, hors de la foi catholique. Il faut en dire de même pour les Juifs de l’état sioniste et les juifs impies du monde entier : il est grand temps pour eux de revenir à la vraie religion, à la religion de saint Moïse, lequel croyait en Jésus Christ, tout comme Abraham et tout comme tous les saints prophètes. Les juifs doivent donc se convertir au catholicisme : c’est le seul moyen pour eux de légitimer leur présence en terre sainte. Hors du retour à la foi catholique, l’entité sioniste périra, non pas par les menaces extérieures, mais se détruira d’elle-même, tant sa société fondée sur l’abominable anthropocentrisme talmudique, est immorale et pétrie d’insolubles contradictions. « Sans l’universalisme chrétien, Israël s’enferme dans un nationalisme ethnique et ségrégationniste qui trouve sa légitimité rationnelle dans le déséquilibre démographique ». Voici une phrase de bon sens qu’il faudrait tout juste corriger ainsi : « sans l’universalisme chrétien, les juifs infidèles s’enferment dans un nationalisme ethnique et ségrégationniste… ». Pour l’essentiel, ce début de phrase est très pertinent, comme vu au précédent commentaire. Quant à ce « déséquilibre démographique », il n’est pas « rationnellement légitime », puisque personne n’a demandé aux juifs de venir s’installer entre le 19e et le 20e siècle sur une terre occupée depuis des siècles par d’autres peuples. Une terre dont ils furent expulsés précisément en rétribution de leur apostasie. Ceci d’autant plus que les juifs sionistes n’ayant aucune légitimité spirituelle à venir s’installer en Terre Sainte, ils ne purent le faire qu’en se fondant à la fois sur l’abomination talmudique, et à la fois sur le nationalitarisme révolutionnaire et droitdelhommiste moderne (et bien sûr avec le concours des britanniques et des millions de Lionel Walter Rothschild). Le projet sioniste juif n’a donc rien de légitime, ni de rationnel : il est donc absurde ou du moins inconséquent de se plaindre d’un déséquilibre démographique qui n’est du qu’à la folie de ce projet. « Sans le nationalisme juif, la France s’abîme dans la sortie de l’Histoire d’une nation millénaire dépossédée de son État, de son passé, de ses racines, de son territoire même, au nom de la religion abstraite et aveugle des droits de l’homme ». La prose de Zemmour a quelque chose de très similaire à celle des novateurs et des modernistes décrits et condamnés par Pie VI et Saint Pie X. Chez eux, comme chez Zemmour, on passe d’une demi-vérité à une aberration complète en une seule phrase. Et, comme le disait Saint Pie X, ces contradictions et ses erreurs ne sont pas que folies : elles sont le but même du propos. Selon Zemmour, donc, la France ne pourrait survivre « sans le nationalisme juif » talmudique et sioniste. Il semble au contraire, et tous les catholiques, les nationalistes et les français honnêtes le savent, qu’un très grand nombre d’intelligences juives, depuis 1789 jusqu’à nos jours, ont fourni une contribution décisive au déclin français que Zemmour déplore. Le témoignage de dizaines d’éminents théologiens du 19e et du 20e siècle le confirme et ce témoignage dépasse non seulement le cadre chronologique de ces deux derniers siècles : il dépasse aussi largement le seul cadre français. Il ne s’agit pas ici de porter l’accusation sur les seuls juifs, comme le font trop souvent, et de manière excessive, un certain nombre d’auteurs qui ne sont généralement pas catholiques. Bien d’autres forces ont contribué à ce phénomène de révolution globale et la cause réelle de la débâcle nationale, en France, n’a pas d’autre cause essentielle que le rejet de la foi catholique et le délitement des mœurs et des intelligences qui s’en est suivi. Si la France millénaire est « dépossédée de son état, de son passé, de ses racines, de son territoire », c’est bien parce qu’il y a eu, en deux siècles, un grand remplacement dont ne parle jamais Zemmour, ni les autres profiteurs du déclin national. Ce grand remplacement dont personne ne parle, fut le grand remplacement des âmes catholiques qui firent la France, par les âmes méchantes, mécréantes et immorales, qui défirent la France, « au nom de la religion abstraite et aveugle des droits de l’homme ». Zemmour critique souvent, et parfois avec quelques bons arguments, cette fameuse religion des droits de l’homme. Il n’en nomme jamais la chapelle, le temple dont elle émane originellement, bien qu’il en évoque parfois les théologiens. Mais cette critique est vaine, puisque dans le même temps, Zemmour défend en permanence les principaux dogmes de cette « religion abstraite », en particulier le laïcisme et la séparation radicale du spirituel et du temporel. Toutes choses qui sont en abomination pour la foi catholique. Poursuivons le commentaire.
Ce n’est pas un hasard si Israël est haï depuis des décennies par une gauche française postchrétienne et postnationale qui, après avoir vénéré l’Union soviétique de Staline et la Chine de Mao (certains de leurs aînés n’avaient pas hésité à collaborer avec l’Allemagne d’Hitler), s’est soumise à l’Islam comme ultime bannière impériale pour abattre les nations. C’est la France qu’ils vomissent en Israël. La France d’antan et la France éternelle. La France, son État-nation, son histoire millénaire et sa terre sacrée. Israël est le miroir d’une France qu’ils haïssent tant qu’ils veulent en effacer jusqu’à son reflet.
Commentaire : Zemmour affirme : « Ce n’est pas un hasard si Israël est haï depuis des décennies par une gauche française postchrétienne et postnationale…après avoir vénéré l’Union soviétique de Staline et la Chine de Mao (certains de leurs aînés n’avaient pas hésité à collaborer avec l’Allemagne de Hitler) ». Affirmer qu’Israël est haï par la gauche française est une blague des plus sinistres qui ne peut convaincre que les derniers des imbéciles. Tout d’abord, il n’y a pas de gauche « postchrétienne » : la gauche est antichrétienne par essence. De deux, c’est à l’avocat et homme politique juif républicain et franc-maçon Adolphe Crémieux, président de l’Alliance israélite universelle, que Zemmour et les autres juifs algériens doivent leur naturalisation française, qui fut à l’époque, unilatérale. Ensuite, Zemmour a beau jeu de critiquer le fait, certes critiquable, que cette gauche ait vénéré le marxisme et l’Union Soviétique. Un esprit aussi alerte que lui n’ignore probablement pas que l’Union Soviétique fut fondée par une révolution presqu’entièrement dominée par des leaders Juifs. Il n’ignore pas non plus que la plupart des révolutions communistes, réussies ou avortées, dans l’Europe du début du 20e siècle, furent dirigées par des Juifs (Trotski, Bela Kun, Rosa Luxemburg, Paul Levi), sans compter leur principal doctrinaire, Karl Marx. Zemmour, qui propose le modèle d’un nationalisme juif idyllique et superbe, manque de rappeler que le nationalisme juif fut élaboré, ou plutôt synthétisé, par un socialiste forcené du nom de Moses Hess, qui fut l’un des maîtres de Karl Marx et de Théodore Hertzl, et qui fut surtout le premier à fonder une forme moderne de national-socialisme en combinant ses idées socialistes à ses croyances talmudiques et ethnocentristes. Il résuma toute cette doctrine dans son fameux Rome et Jérusalem. Dans ce livre, il affirme que « la synthèse des éléments spinozistes, juifs et nationalistes, est admirable » et admet que les « principes mosaïques (en fait talmudiques, ndlr) et socialistes » sont les mêmes. Tous les grands activistes du sionisme politique au tournant du siècle dernier furent des socialistes issus des milieux talmudiques yiddish d’Europe de l’Est, tels les Nahman Sirkin, les Dov-Ber Borochov et les Berl Katznelson. Beaucoup de dirigeants des débuts de l’état sioniste venaient de la gauche européenne ou américaine, ou parfois même des appareils d’état soviétiques d’Europe de l’Est. Pourquoi croyez-vous, comme le déplorait Solzhenitsyn, que pratiquement seuls les Juifs eurent l’autorisation, dans les années 1950 et 1960, de quitter l’Union Soviétique, tandis que les russes crevaient de faim dans les rues et dans les camps de la mort ? La plupart des partis sionistes les plus radicaux des années 1930 à 1940 étaient, ou bien d’orientation nationale-socialiste (Irgun), ou bien d’orientation marxiste. Leurs militants devinrent les premiers dirigeants de l’état sioniste : Ben Gourion, alias David Grün, avant de fonder le Mapaï, était militant du Poale Zion, puis du Akhdut Ha’Avoda, de même que Yitzhak Ben Zvi, Yosef Sprinzak ou encore Eliezer Kaplan. De même, le radical premier ministre Menahem Begin, l’un des premiers néoconservateurs israéliens, né en Biélorussie dans un milieu talmudique, milita d’abord dans le mouvement sioniste de gauche Hachomer Hatzaïr. Comme bien d’autres après lui, il ne rejeta la tendance socialiste originale que par opportunisme politique. Est-il étonnant de voir que cette gauche sioniste originelle professait un laïcisme talmudique, et qu’elle fut à l’origine même du principal parti de « droite » actuel, le Likoud ? Zemmour nous parle d’une gauche française qui vénérait la Chine de Mao, mais il omet volontairement de rappeler que toutes les principales mouvances maoïstes et prolétariennes françaises comptaient de très nombreux militants juifs, et pas des moindres. Les cas de Pierre Victor, alias Benny Lévy (fondateur de la Gauche Prolétarienne), d’Alain Finkielkraut, d’André Glucksmann et de Bernard Henri Levy, sont connus de tous. Ajoutons-y les Alain Geismar, les Daniel Cohn-Bendit, les Pierre Goldman, les Jean-Marc Salmon, les Tiennot Grumbach, les Roland Castro, les Léon Schwartzenberg, les Henri Weber, etc. Nous pourrions en citer encore quantité d’autres. Il est d’ailleurs remarquable de voir à quel point ces militants juifs de la gauche la plus radicale des années 1960 et 1970 ont tous fait une longue et très profitable carrière dans les universités, dans les instituts, dans les agences d’état, dans les gouvernements et les partis institutionnels, depuis Mitterrand jusqu’à Sarkozy, et même jusqu’à Macron. N’oublions pas non plus l’apport juif au courant freudo-marxiste, cette idéologie du délitement de la pensée, de l’esprit et des mœurs, qui va ravager la jeunesse occidentale pendant les Trente Glorieuses et dont le grand propagandiste moderne ne sera autre que le juif Herbert Marcuse, théoricien « antiraciste » des nouvelles luttes de classes, désormais identitaires, sexuelles et communautaires. Citons encore les Jacques-Alain Miller, les Gérard Miller (frère du précédent), les Claude Milner, les Daniel Bensaïd, les Alain Krivine, les Henri Weber (ces deux-là, avec Henri Weber, étaient à la tête de la Ligue Communiste Révolutionnaire), les Marc Hatzfeld (apôtre de la sociologie gauchiste de la banlieue, il est typiquement le genre de juif « antisioniste » pacifiste), ou encore Sadri Khiari (trotskiste, juif tunisien et cofondateur du fameux Parti des Indigènes de la République), etc. En réalité, cette « gauche française » « vénérant l’URSS et Mao », ne hait aucunement l’état « d’Israël » comme le prétend Zemmour. Tous ces nombreux militants juifs de gauche, après avoir contribué à ruiner l’intelligence française dans les années 1970, ne manquent pas de vite revenir à leurs racines communautaires, là où se trouvent leurs véritables allégeances. Dès 1981, ils se retournent contre leurs anciens complices non juifs de la gauche radicale, par exemple contre le roman Les hommes au triangle rose du militant homosexuel Guy Hocquenghem, accusé par Alain Finkielkraut et Bernard Henri Levy d’être un « salopard » et un « antisémite » qui veut « détrôner les Juifs » de leur suprême souffrance. Déjà, la compétition victimaire était initiée entre juifs post-marxistes et sodomites de gauche. Soyons clairs : nous n’affirmons en aucune façon ici que ces militants juifs de gauche seraient seuls agents ou responsables de l’idéologie gauchiste et libérale qui a définitivement fait sombrer la France au 20e siècle. Ce serait totalement idiot et complètement faux, puisque les français n’ont pas attendu les juifs pour apostasier et pour se détruire eux-mêmes. Simplement, ces Juifs, issus d’une éducation et d’une composante communautaire essentiellement anticatholique, ne firent que se joindre aux autres factions de la révolution en marche. C’est pourquoi le propos de Zemmour est ici si pauvre et expéditif qu’il en est forcément suspect d’omission volontaire. D’ailleurs, les réactions islamophobes et soi-disant patriotiques dont Zemmour et d’autres, juifs ou non, se font les chantres, reposent précisément sur ces mêmes « valeurs » libérales et libertaires, sur cette tradition du laïcisme républicain et des fameux droits de l’homme que Zemmour critique de bien mauvaise façon. La « gauche postnationale » que critique Zemmour, au fond, n’est pas autre chose que cette « droite néoconservatrice » ou « libérale-conservatrice » dont il est la vedette et le porte-parole. Quant à la gauche indigéniste, antifasciste, antiraciste : elle n’est que le produit de cette gauche prolétarienne et freudo-marxiste que les militants et intellectuels Juifs que nous avons cité plus haut, ont tant contribué à exalter il y a 40 ans de cela. D’ailleurs, dans le paragraphe commenté plus haut, Zemmour prétendait que « Sans le nationalisme juif, la France s’abîme dans la sortie de l’Histoire d’une nation millénaire dépossédée de son État, de son passé, de ses racines, de son territoire, etc. » Curieuse affirmation, car, sans le « nationalisme juif », peut être que les lois Neuwirth et Veil ne seraient pas entrées en vigueur et peut être qu’aujourd’hui, 10 millions d’enfants tués dans le ventre de leurs mères n’auraient pas été remplacés par 10 millions de musulmans et autres allogènes. Certes, bien que l’activisme Juif dans le mouvement pro-abortif s’explique sans doute par l’enseignement du Talmud sur cette question (cf. notre livre Mystères de la Révolution, dans le chapitre de conclusion), là encore, loin de nous l’idée d’accabler les seuls Juifs de cette catastrophe : les français ne les ont pas attendus pour s’auto-détruire. Mais, sans le « nationalisme juif », peut être qu’on aurait épargné à la France des individus et des organisations néfastes tels que les Jacques Attali, les Robert et Elisabeth Badinter, les Julien Dray, les Patrick Klugman, les Eric Ghebali, les SOS Racisme, l’Union des étudiants juifs de France et la Licra.
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Au fond, l’antiracisme qui insupporte tant Eric Zemmour n’est rien d’autre qu’un business sous monopole quasiment exclusif juif et gauchiste depuis les années 1930. Peut-être que sans l’activisme pénible de tous ces « nationalistes juifs », comme le gauchiste sioniste radical Roger Ascot, peu importe qu’ils soient de gauche ou de droite, la repentance et la déformation de l’histoire de France, dont se plaint souvent Eric Zemmour avec raison, n’auraient pas pris ces proportions. Peut-être que sans les guerres criminelles menées contre la Libye par Nicolas Sarkozy et soutenues par les habituels Bernard Kouchner et Bernard Henri Levy, l’immense vague migratoire des années 2010 n’aurait pas eu lieu. Certes, tout ceci n’est pas la faute d’Eric Zemmour. La faute d’Eric Zemmour, c’est de tenir un discours inconséquent. Il affirme aussi : « Une gauche française postchrétienne et postnationale qui… s’est soumise à l’Islam comme ultime bannière impériale pour abattre les nations ». Là encore, les approximations de Zemmour sont coupables, surtout chez un esprit réputé si savant et si intelligent. De quelle gauche parle-t-on ? De notre point de vue, la gauche française ne croit pas se soumettre à l’islam, mais elle défend les musulmans au nom de la lutte contre les discriminations, au nom du laïcisme ou parfois même au nom de l’antiracisme. S’il y a aujourd’hui une présence massive de musulmans en France, c’est à cause de cette idéologie immigrationiste dont les ressorts sont aussi bien néocapitalistes que marxistes, deux formes complémentaires du mondialisme actuel. Si aujourd’hui l’islam est si visible en France, c’est parce que la France a apostasié, qu’elle n’applique plus le droit catholique dans sa législation, parce que ce droit a été rejeté et remplacé par les droits de l’homme et le culte laïciste. Si aujourd’hui, l’islam a droit de cité en France, c’est précisément au nom du laïcisme républicain défendu par les juifs de gauche, comme de droite, et par tous les patriotes néo-jacobins sous influence maçonnique. Donc, il est totalement idiot d’affirmer que la gauche française est pro-islam. La gauche française est cosmopolite et anticatholique : elle défend l’islam au nom de la laïcité et du cosmopolitisme, mais dans le même temps, une autre aile, plus traditionnelle, critique violemment l’islam comme elle critiquait hier le catholicisme, au nom des valeurs républicaines, chose qu’elle n’oserait toutefois jamais faire à l’endroit du judaïsme talmudique. Zemmour, qui est pourtant capable de réfuter le binarisme du politiquement correct en rappelant que la résistance sous Vichy était essentiellement nationaliste et catholique, et que la gauche socialiste fut plutôt collaborationniste, n’est soudainement plus capable de faire ces précieuses distinctions pour l’époque actuelle. Aujourd’hui en France, ce qu’on appelle « islamophobie » procède d’un sentiment typiquement de gauche, raison pour laquelle les différents polémistes et politiciens qui s’engouffrent dans cette brèche, dont Zemmour, ne critiquent l’islam qu’au nom des valeurs de la République, de la laïcité et des « valeurs civilisationnelles » qui sont justement celles qui ont causé le déclin de la France et de l’Occident chrétien depuis deux siècles. Tous les esprits de haute intelligence en France le savent et ne manquent pas de rejeter avec mépris cette façon qu’ont les médias dominants d’opposer à l’islamisme, le relativisme moral, le laïcisme, la débauche et en somme, une vision totalement faussée et perverse de ce qu’est réellement l’identité française et la civilisation européenne. Enfin, il est particulièrement stupide et démagogique d’affirmer que « cette gauche française…s’est soumise à l’islam comme ultime bannière impériale pour détruire les nations » dans la mesure où l’islam, malgré sa nuisance, n’est qu’une menace secondaire ou plutôt, bien souvent, un outil au sein d’un plus vaste projet qui n’est certainement pas piloté par les sectes mahométanes, mais par les hautes loges maçonniques, par les idéologues du mondialisme impie et surtout par une mouvance Juive orthodoxe et kabbalistique étrangement influente dans la diplomatie américaine, la secte des Chabad Loubavitch, très bien implantés en France (ce sont eux qui président généralement à la mise en place du grand chandelier talmudique sur le champ de Mars chaque année) et dont l’idéologie est le noachisme, doctrine talmudique qu’ils sont parvenus à introduire dans la législation américaine. Le noachisme est le pendant mondialiste du sionisme, et son objectif est précisément de détruire les nations, plus spécialement la chrétienté, afin d’établir le règne suprême des lois du Talmud sur le monde, avec la Jérusalem occupée pour capitale. Nous n’avons aucun doute que ce projet globaliste, qui n’en est qu’un parmi d’autres, ne réussira pas, mais le fait est que cette tendance est extrêmement influente et qu’elle a ses relais dans les principaux gouvernements de ce monde. Dans ce cadre, une fois encore, l’islam n’est qu’un misérable outil de terreur et d’hystérie. Ni Jacques Attali, ni le Rabbin David Touitou, ne sont musulmans, aux dernières nouvelles. Si Eric Zemmour était catholique, il percevrait plus clairement la somme de ces menaces, et ne se contenterait pas de polémiquer sur des effets isolés et sensationnels. Il est temps de conclure sur cette note.
Conclusion : Nous espérons que ces quelques commentaires aideront les uns et les autres à y voir plus clair dans le discours d’Eric Zemmour. Eric Zemmour est un juif tout à fait singulier. On sent dans son discours, qu’il n’a pas beaucoup d’estime pour le judaïsme talmudique. On sent chez lui une critique non feinte du rabbinat. Ce qui exalte Eric Zemmour, ce sont plutôt les idées, et notamment les idées politiques, celles qui touchent au fait national et historique. Eric Zemmour montre qu’il comprend parfaitement ce que sont le judaïsme talmudique et le catholicisme, l’un envers l’autre. Néanmoins, sa vision naturaliste et utilitaire du fait religieux l’empêche aussi de comprendre la réalité, ou autrement dit, la Vérité de la religion catholique. Nous espérons donc que ces quelques critiques parviendront à l’intéressé, dont nous souhaitons très sincèrement et très vivement la conversion rapide au catholicisme. Il est effectivement dommage qu’un esprit vif et qu’une belle langue comme la sienne soient gâchés au profit du mensonge et de l’approximation, alors qu’il pourrait servir la vraie religion et revenir enfin dans le Vrai Israël, tout en devenant le français qu’il rêve d’être. On se souvient qu’il y a quelques années, répondant à un étudiant de l’EDHEC qui lui demandait pourquoi il ne s’était pas encore converti au catholicisme, Zemmour répondit qu’il n’en avait pas ressenti le besoin et que cela ne lui semblait pas nécessaire à l’assimilation, « puisque la France est aujourd’hui majoritairement non chrétienne ». Tout en reconnaissant que cette déchristianisation est un problème, il affirme ne pas avoir d’intérêt à rejoindre une religion devenue minoritaire.
Avec une telle logique, Zemmour devrait alors se convertir à l’islam ou se mettre à l’afrotrap, puisque ce sont des tendances majeures dans la France actuelle. Comme le disait un commentateur, « le problème de Zemmour, ce n’est pas tant ce qu’il dit, que ce qu’il ne dit pas ». Nous serions quant à nous un tantinet plus lapidaires et plus charitables : le problème de Zemmour, c’est qu’il n’est pas catholique. Prions pour sa conversion.
Non, vous pouvez vous le garder votre zemmour, dont, soit dit en passant, le nom est arabo berbere -donc genealogie a verifier- l islam n est pas une poubelle Dieu reconnaitra les siens assurement.
Paix pour ce pauvre monde debarrassé des fruits gâtés
[…] croiser le révisionnisme zemmourien de l’histoire de France, lequel est tout aussi limité, comme nous l’avons déjà démontré. Toutefois, plus émotif, peu capable de dissimuler son gauchisme originel, Finkielkraut se sent […]
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